4.2. Arbre des problèmes pour une gestion durable du
PNVi
Confits fonciers
Epuisement des terres paysannes
Infertilité des terres paysannes
Absence de la GIFS
Tragédie des biens communs
Envahissement du Parc
Croissance de la pression anthropique sur les terres arables du
parc
Perte de la biodiversité
Déboisement
Perturbation climatiques
Faible recours aux sources énergétiques
alternatives (Energies propres)
Croissance de la demande énergétique/bois
Explosion démographique dans les zones jouxtant
le PNVi
Forte densité aux périphéries du PNVi
Conflits armés (guerres)
Conflits politiques
Mode d'accès aux ressources naturelles mal ou pas
défini
Déplacement en masse des populations humaines
Absence et/ou mauvaise politique foncière et
environnementale
Corruption et clientélisme
Mauvaise gouvernance
Avilissement de l'Etat (du pouvoir public)
Impunité
Absence d'une politique de prévention des catastrophes
(l'éruption volcanique, ...)
APs transformées en bastion des groupes armés
Faible capacité de l'ICCN de conserver les APs
Perte de l'équilibre biologique
4.3. Arbre des solutions pour une gestion durable du
PNVi
Conservation biodiversité
Restaurationde l'équilibre biologique
Intégration et/ou DDR des groupes armés nationaux
et DDRR ou rapatriement des FDLR
Baisse de la pression anthropique sur le Parc donc sur la
terre
Stabilité démographique dans les zones
jouxtant le PNVi
Pacification de l'Est
Moins de confits fonciers
Reboisement
Stabilité climatique
Stabilité politiques
Mode d'accès aux ressources naturelles bien
défini
Sédentarisation des populations humaines
Conservation des terres paysannes
Bonne politique foncière et environnementale
Cessation de la corruption et du clientélisme
Bonne gouvernance
Restauration de l'autorité de l'Etat (du pouvoir
public)
Abolition de l'impunité
Existence d'une politique de prévention des catastrophes
(l'éruption volcanique, ...)
Baisse de la densité humaine aux
périphéries du PNVi
Forte capacité de l'ICCN de conserver les APs
Recours aux sources énergétiques alternatives
(Energies propres)
Fertilité des terres paysannes
Existence de la GIFS
Empêcher la tragédie des biens communs
Baisse de la demande énergétique/bois
Non envahissement du Parc
La figure 13 consistant en l'arbre des solutions pour une
conservation efficace et durable du PNVi et par là son Domaine de Chasse
à Rutshuru, nous témoigne du rôle capital de l'Etat. Le
pouvoir public est à la base de tout développement
socioéconomique. La conservation de la nature ne fait pas exception
à la règle. Ostrom (2010) cite la suggestion de Ehrenfeld (1972)
en ce terme « si l'on ne peut attendre des intérêts
privés qu'ils protègent le domaine public, alors la
régulation externe par les agences publiques, gouvernement ou
autorités internationales est nécessaire » pour
montrer que la fonction de l'Etat demeure inaliénable pour une gestion
efficace et durable des ressources naturelles. Certains chercheurs vont
jusqu'à prouver que des « gouvernements de fer »
seraient nécessaires pour lutter contre les problèmes
environnementaux Heilbroner (1970). De ce fait nous devons commencer par la
restauration de l'autorité de l'Etat ou le pouvoir publique pour qu'on
ait la bonne gouvernance qui nous conduira à l'abolition de
l'impunité, de la corruption ainsi que du clientélisme. Cela nous
conduira à une bonne politique foncière et environnementale. Une
bonne politique environnementale et foncière conduira à
l'existence d'une politique de prévention des catastrophes naturelles et
environnementales et/ou artificielles, mais aussi une définition du mode
d'accès aux ressources naturelles. Elle permettra de limiter la
tragédie des biens communs par la fixation des mesures imposables
à tous. Les relations politiques se définissent dans nos pays
autour de l'accès aux ressources, surtout les ressources naturelles. La
pacification de l'Est de la RDC ne peut avoir d'issues que par la
volonté politique des acteurs tant nationaux qu'internationaux. Les
politiques décideront de la suite des groupes armés nationaux
(Maimai, PARECO, ...), étrangers FDLR et autre non armés comme la
SAP. Cette paix retrouvée accroitra la capacité de l'ICCN de
conserver les aires protégées mais aussi conduira à la
sédentarisation des populations humaines dans leurs milieux respectifs.
Mais il faudra que l'ICCN arrive à donner de l'appui aux
considérations sociales des communautés à supposer
qu'elles respectent les principes de bonne gouvernance et que celles-ci donnent
leur appui objectif de la conservation du parc. Il ne servirait à rien
à se cramponner sur des compromis sans respect de contres-parties
d'engagements, comme ceux conclu lors du décret de 1925, en 1944, etc.
mais le gain mutuel `'win - win''. La sédentarisation
stabiliserait la démographie des zones périphériques du
Parc en favorisant directement la baisse de la densité
démographique dans ces zones, avec comme conséquence la baisse de
la pression anthropique sur les ressources naturelles du parc dont le plus
demandées sont la terre arable et le bois. La pression sur ce dernier
qui constitue la principale source énergétique ne peut baisser
qu'avec la baisse de la demande énergétique en bois par le
recours aux énergies alternatives. Les reboisements comme celui de la ZT
à Kahunga se développeront et contribueront de se fait à
la régulation de la stabilité atmosphérique et à la
conservation de la biodiversité. L'abaissement de la pression sur les
terres du parc serait maintenu par la gestion intégrée de la
fertilité du sol et l'amoindrissement des conflits fonciers entre membre
d'une même famille parfois ce qui entrainerait la conservation des terres
paysannes en qualité (fertilité) et en quantité. A
l'opposé c'est la tragédie de biens communs qui décimerait
le parc. D'où une bonne gouvernance politique amènerait la
population à faire usage de la propriété privée qui
serait déjà productive. L'application de la sanction selon la loi
déterminant l'accès aux ressources naturelles minimiserait la
tragédie des biens communs ce qui entrainerait le non envahissement du
par cet par là la conservation de la biodiversité.
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