WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les enjeux de l'établissement de la zone tampon du Parc national des Virunga à  Kahunga face à  l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Le cas spécifique du 7ème objectif

( Télécharger le fichier original )
par Patient POLEPOLE
Institut supérieur de développement rural / ISDR Bukavu - Licence 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.4. Structure de gestion participative proposée

4.4.1. Proposition d'une structure de mise en oeuvre

Communauté locale

ETAT

ONG de développement

Partenaires

Conservation du PNVi et développement de la population riveraine de celui-ci

Gouvernement provincial

ICCN

L'assemblée provinciale

Partenaire de l'ICCN

Administration publique locale

ILD

SAP

La structure de mise oeuvre consiste en un schéma d'interaction entre acteurs de la mise oeuvre de la stratégie. Cette structure doit impérativement être inclusive et non exclusive comme l'a fait voir la population de Kahunga-Karama par nos enquêtes.

Cette structure n'est qu'un ouvrage pour une gestion participative avec approche inclusive. La participation est basée sur un partenariat entre tous les acteurs de la société autour d'un intérêt commun qui est la conservation du PNVi et le développement de la population riveraine de celui-ci. Le mode de gestion participatif des ressources naturelles est le mode idéal dans le cas de notre réflexion, car le mode d'accès aux ressources naturelles du parc a des répercutions sur sa conservation et le développement des sa périphérie. Le cas typique est du SAP qui se voit exclus et constitue de ce fait la plus grosse embuche pour la conservation du DCR.

S'inspirant de l'ORTPN du Rwanda et d'UWA de l'Uganda, il y a eu création du CaCoPEVi mais qui ne fait pas des preuves sur terrain (Bagurugumwe, 2011).

Les différents acteurs formant ainsi une sorte d'institution que j'appellerais consortium pour une gestion durable du PNVi/DCR, doivent se mettre d'accord sur le mode de conduite de tout un chacun. Nous inspirant de Ostrom E. (2010) qui pense qu'il soit possible de déterminer les ressources nécessaires et suffisantes pour des institutions durables, étant donner que faire fonctionner des institutions requiert une volonté fondamentale de la part des individus impliqués. Nous faisons ainsi recours aux Principes de Conception Communs aux Institutions Durables de Ressource Communes qui sont entre autre :

1. Des limites être clairement définies

Les individus ou ménages possédant des droits de prélever des unités de ressources d'une ressource commune doivent être clairement définis, ainsi que les limites de la ressource commune en tant que telle ;

2. La concordance entre les règles d'appropriation et de fourniture et les conditions locales.

Les règles qui restreignent en termes de temps, d'espace, de technologie et/ou de quantité l'appropriation des unités de ressource sont liées aux conditions locales et aux obligations en termes de main-d'oeuvre, de matériel et/ou d'argent ;

3. Des dispositifs de choix collectif

La plupart des individus concernés par des règles opérationnelles peuvent participer à la modification des règles opérationnelles surtout en cas de nécessité pour la poursuite d'objectifs poursuivis qui pour nous est la conservation du PNVi et le développement durable des populations de sa périphérie.

4. La surveillance

Les surveillants qui examinent les conditions de la ressource commune et le comportement des appropriateurs, rendent compte aux appropriateurs ou sont les appropriateurs eux-mêmes ;

5. Les sanctions graduelles.

Les appropriateurs qui transgressent les règles s'exposent à des sanctions graduelles (en fonction de la gravité et du contexte de l'infraction) par les autres appropriateurs et/ou des agents travaillant pour compte des appropriateurs ;

6. Des mécanismes de résolution des conflits

Les appropriateurs et leurs représentants disposent d'un accès rapide à des arènes locales bon marché pour résoudre les conflits entre appropriateurs ou entre les appropriateurs et leurs représentants ou agents ;

7. Une reconnaissance minimale de droit d'organisation

Les droits des expropriateurs d'élaborer leurs propres institutions ne sont pas remis en cause par les autorités gouvernementales externes.

Pour les ressources communes appartenant à des systèmes plus grands :

8. Les entreprises imbriquées

Les activités d'appropriation, de fourniture, de surveillance, d'application des règles, de résolution des conflits et de gouvernance sont organisées par de multiples niveaux d'entreprise imbriquées.

Pour que ces principes constituent une explication crédible de la pérennité de ces ressources communes et de leurs institutions, il convient de démontrer qu'ils peuvent influencer les incitations de manière à ce que les appropriateurs soient disposés à s'engager à se conformer aux règles opérationnelles élaborées dans ces systèmes, à veiller au respect des règles par les uns et les autres et à maintenir les institutions de ressources communes de génération en génération.

4.4.2. Description de la stratégie

a. Vision de la stratégie

Du fait que la gestion participative ou inclusive des ressources naturelles est une stratégie de conservation qui doit dépasser les décisions individuelles, la présente stratégie est fondée sur le concours de toutes les parties prenantes (Bakongo, 2008) ; on l'appellerait comité local de développement et de conservation de la biodiversité, de développement durable en un mot. Vu le nombre élevé de parties prenantes, de normes, d'intérêt et des conflits ouverts, cette stratégie constitue l'unique possibilité de gestion durable du PNVi/DCR. Le seul préalable demeure l'évacuation des différents groupes armés nationaux et internationaux.

Cette stratégie vise la promotion du PNVi/DCR et de sa zone tampon à Kahunga-Karama, groupement de Bukoma ainsi que la promotion socioéconomico-écologique à l'échelle du territoire de Rutshuru. Amener tous les acteurs (ONG de toutes catégories confondues, les politiques, la SAP, les ILD, l'ICCN et ses partenaires) à agir pour cette finalité c'est-à-dire qu'elle est fondée sur une démarche participative mobilisant les efforts endogènes et exogène.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus