Résultats
I- Les questionnaires
Les enfants caractérisés comme ayant vécus
la guerre, se répartissaient comme suit :
Graphe 1 : Réponses du QEG
Une variation irrégulière est remarquable entre
les situations de guerre que les enfants ont subies : les enfants qui n'ont pas
des symptômes du PTSD présentent des taux plus
élevés d'exposition à des évènements
stressants. En effet, les élèves qui ont des symptômes de
stress post-traumatique sont eux qui avaient vécu des situations ou ils
ont pensé qu'ils vont être tués (56%), ceux qui
étaient forcés de quitter leurs villages et ceux qui avaient
pensé qu'ils vont être morts de froid (52%). Tandis que les
élèves qui ont subi les autres situations n'ont pas
manifesté le PTSD.
Les résultats concernant les symptômes du PTSD,
en pourcentage sont les suivants :
- 86.9 % se sentent très bouleversé lorsque quelque
chose les rappelle la guerre.
- 78.3 % sont perturbés par des souvenirs, des
pensées ou des images en relation avec la
guerre, sont perturbées par des rêves
répétés en relation avec cette guerre, et ont des
difficultés à se souvenir de parties importantes de
la guerre.
- 73.9% se sentent comme si leur avenir était en quelque
sorte raccourci, et ont des difficultés pour s'endormir ou rester
endormis.
- 69.5% ont des réactions physiques, lorsque quelque
chose leur a rappelé la guerre, perdent d'intérêt dans des
activités qui habituellement leur faisaient plaisir, ont des
difficultés à se concentrer, sont en état de super-alarme,
sur la défensive ou sur ses gardes, et se sentent énervés
ou sursautent facilement.
- 65.2% brusquement agissent ou sentent comme si la guerre se
reproduisait, et se sentent distant ou coupé des autres personnes.
- 52.2 % évitent de penser ou de parler de la guerre ou
évitent des sentiments qui sont relation avec elle, et évitent
des activités ou des situations parce qu'elles leur rappellent la
guerre, et se sentent irritables ou ont des bouffées de
colère.
- 30.4 % se sentent émotionnellement
anesthésié ou incapable d'avoir des sentiments d'amour pour ceux
qui sont proches d'eux.
II- Les tests et les subtests
1. Analyse de variance
Après cela, une étude comparative,
effectuée à l'aide d'une analyse de variance entre les
résultats de l'échantillon du vécu de guerre, de celui
ayant des symptômes du PTSD et de l'échantillon contrôle, a
été faite pour chaque tranche groupe, pour chaque variable et
pour chaque sexe.
On considère que l'intervalle de confiance est 95%
alors que le risque d'erreur est 5%. Si p<5%, on conclut l'existence de la
différence significative, et si p>5%, c'est impossible de conclure
l'existence d'une différence.
Les quatre tableaux qui suivent montrent les scores des deux
groupes d'enfants et des deux sexes, dans les six épreuves. Les
résultats sont donnés en termes de moyennes, avec les
écarts-types.
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