I.3.2 L'HYGIENE DE L'HABITAT
L'habitat qui constitue le lieu où la vie des familles
se passe permanemment doit présenter les conditions qui ne puissent pas
provoquer des maladies à ses habitants.
Pour ce faire l'habitat doit être construit suivant
certaines normes dans une parcelle qui doit aussi être assainie.
Les conditions pour un bon habitat (habitat
hygiéniques) sont les suivantes :
ü Les dimensions des chambres doivent être larges
(3x3 m2 de surface 2,5 m de l'hauteur),
ü Le salon doit être spacieux bien
éclairé et bien air, l'existence d'un système d'adduction
et de chauffage,
ü Le non dégagement de la fumée à
l'intérieur c'est-à-dire dans le salon et dans les chambres,
ü La séparation de la maison d'habitation de
l'écurie et des pouliers,
ü L'existence d'un système d'évaluation des
déchets et des ordures ménagères,
ü L'existence d'un système d'évacuation
d'excrétas (VANDER. A 1998).
I.3.3 L'HYGIENE DES ORDURES MENAGERES
Les ordures ménagères qui sont les
déchets produit par l'activité des ménages constituent des
endroits ou les mouches déposent de préférence leurs oeufs
et ou il se produit la prolifération des micros - organismes
susceptibles de provoquer des maladies à l'homme.
Ces mouches, en se posant sur les ordures
ménagères, puisent des microbes et les disposent sur les aliments
jouant ainsi le rôle de véhicule des maladies.
Pour prévenir cette contamination des aliments, toutes
les familles devraient disposer d'une fosse où elles pourront
brûler ou enterrer caque jour leurs ordures ménagères,
(KIYOMBO, 2004)
A défaut de disposer d'une fosse, les ordures
ménagères doivent comprendre trois phases à
savoir :
ü Les conditionnements à domiciles des ordures,
ü La collecte des ordures,
ü L'élimination.
A. LES CONDITIONNEMENTS A DOMICILE DES
ORDURES
Avant d'être évacués, les ordures
ménagères doivent être conservées de façon
hygiénique, Pour ce faire, on doit utiliser les récipients bien
fermés, assez solides et susceptibles d'être repris et
vidés facilement.
En effet, tout déchet ou toute ordure
ménagère ne doit être jeté ou déposé
ailleurs que dans la poubelle qui doit être fermé
hermétiquement pour éviter que les mouches y accèdent et
que les odeurs s'y dégagent (LW BAULEKY. OP.CIT).
B. LA COLLECTE DES ORDURES
Cette collecte est d'ordinaire effectuée par les
services publics ou les organisations non gouvernementales (ONG) ou encore par
des personnes travaillant chacune pour son propre compte.
Le ramassage des poubelles se fait deux fois par semaine par
des véhicules ou par des pousses - pousses (chariots).
C. LA DECHARGE FINALE
Elle constitue l'élimination finale des ordures
ménagères, elle peut se faire par l'un de ces
procédés :
ü La décharge ordinaire,
ü Le déchargement dans les cours d'eau,
ü La décharge contrôlée,
ü Le compostage,
ü L'incinération.
1o LA DECHARGE ORDINAIRE
Elle consiste à étaler les déchets dans
un terrain situé dans une distance raisonnable du
périphérique de la communauté.
Ce procédé constitue un danger pour la
santé publique dans la mesure où il encourage la
prolifération des rats et des autres vermines.
2o LE DECHARGEMENT DANS LES COURS
D'EAU
Il est utilisé par les communautés (riveraines)
qui se situent sur le bord des cours d'eau, il constitue aussi un danger contre
la santé car les ordures refluent sur les cotes ou les berges, et sont
susceptibles d'affecter la qualité de l'alimentation des animaux
aquatiques.
3o LA DECHARGE CONTROLEE
Elle consiste à entasser les ordures dans des
tranchées préparées en avance et à le couvrir des
couches de terre d'épaisseurs telle que les rats et les mouches ne
puissent y accéder.
Cette méthode convient à l'élimination de
tous les déchets à condition que les emplacements de terrain
libre soient disponibles.
4o LE COMPOSTAGE
Le compostage est une méthode par laquelle les
matières organiques usées sont décomposées et
stabilisées de manière à être
récupérées sous formes d'un produit final dit compost qui
est employé comme engrais dans l'agriculture pour la fertilisation du
sol.
5o L'INCINERATION
Elle consiste à brûler les ordures pour les
éliminer quand il n'est pas possible de profiter des déchets soit
comme engrais, soit comme remblai (SCHAPINAG ; 1993).
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