Chapitre I : RECENSION DES ECRITS
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS
ü L'hygiène du milieu est
définie comme un ensemble des mesures qui visent à
prévenir des maladies d'origine environnementale et à
créer un environnement favorable à la santé.
Cette définition exclue des comportements qui ne sont
pas en rapport avec l'environnement, les comportements liés au milieu
social et culturel et des facteurs génétiques (Nicolas bureau,
1996)
ü Perception : c'est la
capacité de trouver solution par rapport aux problèmes
vécu
ü Risque : c'est le fait de
s'exposer à un danger.
ü Insalubrité : c'est ce qui
a une action non favorable sur l'organisme.
ü Péri
domiciliaire c'est tout ce qui est autour de l'habitat.
I.2 BUT ET IMPORTANCE DE L'ETUDE.
De par sa définition l'hygiène du milieu a pour
but la prévention des maladies susceptibles de provenir de
l'environnement de l'homme et de ce fait même créer un
environnement salubre à l'homme.
L'hygiène du milieu maintient donc la bonne
santé tant des individus que des communautés.
I.3 TYPES D'HYGIENE DU MILIEU
L'hygiène est un concept complexe incluant plusieurs
autres concepts dont :
ü L'hygiène environnementale,
ü L'hygiène de l'habitat,
ü L'hygiène des ordures
ménagères,
ü L'hygiène des excrétas (Nicole Bureau
,1996)
I.3.1 L'HYGIENE ENVIRONNEMENTALE
A. DEFINITION
L'hygiène environnementale, est l'ensemble de mesures
qui servent à observer le rapport entre le milieu naturel et la vie
ainsi que la prévention des maladies.
B. PROTECTION EN HYGIENE ENVIRONNEMENTAL
Elle comprend ainsi :
ü La protection de l'air (atmosphère)
ü La protection du sol et du sous-sol
ü La protection de la flore
ü La protection des eaux des rivières.
B.1 PROTECTION DE L'AIR ET DE L'ATMOSPHERE
L'une des fonctions vitales de l'homme est la respiration de
l'air qui est le véhicule de l'oxygène dégagé par
le règne végétal, lequel oxygène est important au
métabolisme cellulaire de l'organisme humain, voire des animaux.
L'air étant aussi le véhicule du dioxyde de
carbone (CO2) dégagé par les hommes et les animaux, il
doit avoir une certaine constance oxygène-dioxyde carbonique susceptible
d'entretenir harmonieusement la vie sans provoquer les maladies.
Cette constance oxygeno-dioxyde-carbonique implique
que :
ü Les végétaux soient
protégés, car ils constituent la source même de
l'oxygène consommé par les hommes et les animaux.
ü La protection de gaz toxique tels que le monoxyde de
carbone (Co), l'ammoniac,... et la pulvérisation des poussières
dans l'air soient évitées.
La protection de l'air et de l'atmosphère est
basée sur la prévention de la pollution atmosphérique.
B.1.1. LA PREVENTION DE LA POLLUTION
ATMOSPHERIQUE
La pollution atmosphérique constitue un très
grand danger tant pour l'espèce humaine, animale que
végétale en ce sens qu'elle ajoute des particules nocives dans
l'air.
Ces particules pouvant être des gaz, des
poussières ordinaires et radioactives.
Le monoxyde de carbone (Co), lorsqu'il est inspiré,
s'associe de manière irréversible aux hemoglobilines des
hématies, ce qui diminue la capacité d'oxygénation tant du
sang que des autres tissus de l'organisme humain, il peut en résulter
des troubles morbides tels que l'anoxie, la cyanose (BERNARD SEGUY, 1981).
Les particules solides des poussières peuvent envahir
abondamment les voies respiratoires et les poumons et être à la
base des allergies, bronchites, bronchopneumonies, lésions pulmonaires
alvéolaires, voire du cancer si elles sont radioactives.
Les gaz toxiques proviennent de plusieurs sources telles les
fumées des incendies, des industries tant d'extraction que des
transformations des matières premières et des véhicules
spéciaux, terrestres ou maritimes.
Pour prévenir cette pollution il a été
élaboré une législation d'une manière
générale, Celle-ci stipule que les industries sources
d'émission des gaz polluant et des poussières doivent être
implantées loin des agglomérations humaines que les
véhicules producteurs des grandes quantités de gaz polluant
doivent être mis hors circulations et que les incendies tant des Brousses
que des forêts ainsi que des bâtiments soient
évités.
Il est préconisé dans certains cas de
procéder au recyclage de gaz des industries avant leur
pulvérisation dans l'atmosphère pour diminuer leur
toxicité (BERNARD)
Ces gaz, non seulement nuisent directement à
l'organisme mais aussi attaquent et trouent la couche d'ozone
atmosphérique provoquant ainsi l'exposition de la terre aux rayons
ultraviolets émanant du soleil, lesquels rayons détruisent la
flore et provoquent le réchauffement de l'air (planète terre)
par effet de serre.
L'atmosphère de vie doit être aussi paisible que
possible, d'air, l'interdiction des bruits des voisinages et des tapages
nocturnes conduisant souvent aux problèmes de santé dont le
surmenage, le stress...
Pour la prévention de ces bruits et tapages nocturnes,
certaines mesures sont à observer :
ü Les habitats doivent être suffisamment distant
les uns les autres,
ü Les bars et les églises ne doivent pas
être installés dans les quartiers de résidence,
ü Les bruits ne doivent pas être produits dans les
quartiers résidentiels sous quelque forme que se soit (BERNARD
S.OP.CIT)
B.2 LA PROTECTION DU SOL ET DU SOUS - SOL
La vie tant humaine, animale que végétale se
passe sur le sol et dépend énormément du sous - sol
d'où jaillissent des sources d'eaux, mais ce sol et ce sous - sol sont
susceptibles d'être souillés par divers micros organismes et les
produits toxiques.
Dans le but de prévenir le problème de
santé, il est interdit de déverser tant des micros organismes
(microbes) que des produits toxiques sur le sol ou dans le sous-sol (BERNARD
S.OP.CIT).
B.3 LA PROTECTION DE LA FLORE
La flore étant la source d'oxygène et le lieu de
résorption du dioxyde de carbone, le taux de ce gaz dépend de
l'étendue de la flore.
C'est ainsi que pour garder une bonne concentration de
l'oxygène et réduire celui du dioxyde de carbone dans l'air, il
est très capital de protéger les espaces verts.
Pour ce faire, il existe une législation en la
matière.
B.4 LA PROTECTION DES RIVIERES ET COURS
D'EAU
De tout le temps, les rivières et les cours d'eau sont
utilisées constamment par les hommes pour leurs besoins vitaux mais
aussi les hommes l'utilisent pour l'élimination des déchets.
A l'heure actuelle, le déversement des déchets
dans les rivières, les lacs et les autres cours d'eau provoquent un
niveau élevé de pollution, l'eau étant devenue un
réceptacle (dépotoir) du potentiel contaminant, la protection des
rivières et des cours d'eau implique ainsi la prévention de la
pollution biologique et de la pollution organique (ARTHUR GOLDSMITH et AL
1967).
B.4.1.PREVENTION DE LA POLLUTION
BIOLOGIQUE
Depuis des temps immémoriaux, on connaît
l'existence des maladies dont les agents pathogènes sont
véhiculés par l'eau.
Ces agents pathogènes peuvent être des
bactéries, des virus ou des parasites.
Les bactéries sont entre autre, le salmonella, le
schigella, le bacillé coliforme, le vibrion cholera, le leptospire, le
staphylocoque,le pseudomonas.
Le virus le plus communément observé dans les
eaux polluées sont les entérovirus (polio - virus, coxsokie,...),
le virus de l'hépatite infectieux de type A, le virus
paratyphique,...
Les parasites que l'on trouve fréquemment dans les eaux
sont : l'entamoeba hytolistica, le schistosome, l'ascaris, le
trichocéphale (OKONGA J.L, 2006)
Pour prévenir la pollution biologique des
rivières et de cours d'eau, il faut éviter d'y verser des
excrétas tant humains qu'animaux et tout objet souillé par ces
différents agents biologiques.
B.4.2. PREVENTION DE LA POLLUTION
ORGANIQUE
Les déversions des produits tant alimentaire avaries
que des produits chimiques toxiques dans l'eau constituent un très grand
danger pour la population dont la vie est tributaire de l'eau.
Etant donné que les déversions des micros -
organismes et des matières organiques et chimiques conduit à la
pollution des rivières et cours d'eau et par conséquent aux
problèmes de santé dont les épidémies, les
intoxications,...
Cette pratique est interdite, mais s'il fait que ces
matières soient inévitablement déchargées dans des
cours d'eaux, alors elles doivent être traitées au
préalable pour épuration (ARTHUR G et OD.CIT)
C'est ainsi que :
ü Les fosses septiques et les égouts ne peuvent
pas être directement connectés aux cours d'eaux,
ü Les excrétas ne peuvent pas être
jetés dans des cours d'eaux,
ü Les latrines doivent être construites loin des
points d'émergement de cours d'eau.
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