Du label ville internet au projet villes internet Afrique : proposition d'un manuel d'adaptation du label aux collectivités africaines( Télécharger le fichier original )par Komi KOUNAKOU Université Toulouse Le Mirail - Master II en eAdministration et solidarité numérique 2008 |
3.4- Les partenariats de la société civileLes ONG, coordinations d'ONG et autres organisations de la société civile ainsi que les opérateurs du secteur privé, notamment ceux qui interviennent dans le domaine des services de base sont également partenaires du Projet Villes Internet Afrique dans la mesure où leur propre activité contribue au développement et au renforcement des initiatives locales. Parmi ces organisations de la société civile, citons l'Institut de recherche et de Promotion des Alternatives en Développement (IRPAD), OSIRIS, AFRICA LABEL GROUP. Le rôle des ces organisations réside dans la sensibilisation et la planification des actions du projet au sein des collectivités locales. Au rang de ces associations, l'Observatoire sur les Systèmes d'Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal (OSIRIS) et l'IRPAD sont les artisans du projet et se sont investis dans la mise en place des stratégies de pilotage. Les deux structures sont associées à toutes les discussions et suggestions. Du comité de pilotage au cahier de charge, les personnes ressources sont consultées avant la validation des actes et décisions. L'AFRICA LABEL Group est la seule société privée associée au projet pour plusieurs raisons jugées pertinentes. D'abord, elle oeuvre dans le domaine de la décentralisation, de la gouvernance locale et des TIC ensuite, elle travaille avec les collectivités locales à travers toute l'Afrique. Vu que l'objectif primordial du projet est de passer par tous les moyens pour toucher ces collectivités, les contacts déjà noués sont donc précieux et utiles à exploiter. Enfin en matière de gestion de projet TIC, l'AFRICA LABEL Group a mis en exécution des actions pertinentes dont le projet peut s'inspirer pour éclore en Afrique. Pour formaliser la collaboration, un protocole d'accord est signé et reconnait cette société comme un partenaire privilégié du projet. Dans cette convention, Villes Internet Afrique et AFRICA LABEL Group travailleront ensemble au déploiement du projet avec tous les moyens susceptibles de contribuer au bon fonctionnement des activités liées aux problématiques de la société de l'information dans la sous-région. 3.4- Les partenariats techniques et financiersDans son oeuvre intitulé L'Argent (1891), Émile Zola écrit : «L'argent est le fumier dans lequel pousse l'humanité de demain. Le terreau nécessaire aux grands travaux qui facilitent l'existence17(*).» Cette pensée n'est pas une boutade mais une réalité de tous les jours. Aucun projet ne peut se réaliser sans moyens financiers. C'est dans cette optique que l'appui des bailleurs de fonds ou des partenaires financiers s'avère capital dans toute idée de création d'entreprise. Les partenaires financiers aident un porteur de projet. Dans le cadre de Villes Internet Afrique, cet aspect de financement reste l'une des questions auxquelles fait face le comité de pilotage. Vu que le projet exige assez de moyens financiers, nous avons introduit des demandes de partenariat auprès des institutions de financement telles que l'Organisation de Coopération et de développement Economique (l'OCDE-Paris), l'Institut International pour la Communication et le Développement (IICD) dans l'intention de débloquer des fonds pour le déploiement du projet dans les meilleurs délais. Cependant nous n'avons pas eu de suite. Mais deux associations en l'occurrence l'AIMF et l'IRPAD sont favorables à financer les phases d'évaluation du projet. Comme le budget prévisionnel du projet est considérable, nous ambitionnons de soumettre un dossier de réponse à l'appel d'offre du Fonds francophone des Inforoutes en juillet 2008. En dehors de cette voix, le recours aux trois principales banques (Banque Centrale des Etats de Afrique de l'Ouest « BCEAO », la Banque Ouest Africaine de Développement « BOAD » et l'Union Economique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest « UEMOA ») est envisageable. Cette démarche de recherche de fonds auprès de ces grandes institutions s'inscrit dans les nouvelles dispositions du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) et de l'Union internationale des télécommunications (UIT) dans le domaine des TIC et les sources de financement. En effet, au sommet « Connecter l'Afrique au Kigali (Rwanda), le 31 octobre 2007 M. Sanjay Acharya18(*) notait : « Le Sommet Connecter l'Afrique a pour objectif global de mobiliser les ressources humaines, financières et techniques nécessaires pour remédier aux insuffisances des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur le continent tout entier ». C'est sur ces bases que le projet doit être financé pour transformer l'Afrique. 4. PILOTAGE DU PROJET. * 17 Emile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme. Dans son roman L'argent, il évoque, au-delà du mythe qui entoure l'argent dans nos sociétés actuelles, son utilité dans l'épanouissement de l'être humain de et de ses projets. * 18 Chef, relations avec les médias et informations publiques, UIT |
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