3.1- Les partenaires
institutionnels nationaux :
Les associations nationales des municipalités et des
élus sont massivement sensibilisés sur le projet. Au Mali et en
Cote d'ivoire, les correspondants du projet ont eu de fructueux entretiens avec
les maires et les élus pour d'éventuelles conventions de
partenariat au projet. C'est dans cette optique que nous avons recensé
toutes les associations de communes de tous les pays francophones de l'Afrique
de l'Ouest afin de les impliquer activement dans les actions. A ces groupes
nationaux s'ajoute l'association régionale dénommée
« PDM » « Partenariat pour le
développement Municipal basée en république
béninoise. Cette association régionale regroupe dix-neuf
associations nationales de communes et de municipalités de l'Afrique de
l'ouest et du centre dont treize sont de langue française. C'est une
opportunité d'associer une telle institution à notre projet. Nous
avons à ce sujet introduit une demande de partenariat auprès du
Secrétaire Exécutif. La particularité de cette
fédération associative est qu'elle développe des projets
sur la décentralisation, le développement local et
l'aménagement du territoire. Les contrats scientifiques et d'expertise
s'avèrent urgents.
3.2- Les partenariats scientifiques et d'expertise
Ce sont des conventions de collaboration pour le
déploiement du projet sur les territoires ciblés. A ce niveau, ce
sont les établissements universitaires et centres de recherche qui se
sont intéressés au projet. L'université Toulouse de
Mirail, le Laboratoire des Etudes Interdisciplinaires de Toulouse,
l'Université Cheick Anta Diop constituent le corridor scientifique avec
lequel les thématiques et les orientations de collaboration sont
définies. Le partenariat qui unit le projet VIA à ces
institutions sont des conventions de recherche et de coproduction d'outils
didactiques et pédagogiques pour la formation des élus et
acteurs municipaux en charge des TIC.
Notons que le projet Villes Internet Afrique est une
expérimentation d'hypothèses scientifiques émises à
partir des travaux des universitaires et chercheurs de l'Université de
Toulouse. Donc le projet s'inscrit dans une logique de recherche -action
focalisée sur la société de l'information. Tout au long de
la formalisation et de la modélisation du projet, nous avons
travaillé avec M. Sylla Ibrahima, membre des chercheurs de Toulouse et
de l'université Cheick Anta Diop du Sénégal. En effet
Sylla fait d'importantes recherches sur le projet depuis l'an dernier. En
France outre les principaux chercheurs (MM Jean Jacques GIBBERT et Emmanuel
EVENO) impliqués dans le projet, un contrat de convention est en cours
de signature avec l'ENTICA (Entreprenariat pour les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication en Afrique), une structure travaillant
dans le domaine des TIC au Bénin. Nous avions eu deux séances de
travail avec le responsable de cette société sur la
définition du projet en insistant sur les autres possibilités de
financement des projets TIC en Afrique de l'Ouest. Lors des discussions, les
financements de la banque mondiale et ceux du Nouveau Partenariat pour le
Développement de l'Afrique (NEPAD) sont envisagés pour
élargir le projet à toutes les villes africaines dans les
meilleurs délais.
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