2.2.6. Comportement des ménages sur les cinq
dernières années
Sous ce titre nous faisons d'abord un récapitulatif des
stratégies préventives / correctives des ménages en
utilisant des représentations graphiques et ensuite nous passons en
revue les stratégies préventives / correctives les unes
après les autres.
Graphique 1 : Stratégies préventives /
correctives des ménages de la strate A
Pourcentages
100
40
90
80
60
50
30
20
70
10
0
App Mar Cp Zaï Demi Fum Sem Vol Oca
Stratégies
An 99 An 00
An 01
An 02
An 03
Source : Données de
l'enquête
Graphique 2 : Stratégies préventives /
Correctives des ménages de la strate B
Pourcentages
100
40
20
90
80
70
60
50
30
10
0
Stratégies
An 99
An 00
An 01
An 02
An 03
Source : Données de
l'enquête
2.2.6.1. S'approvisionner en grains
Au niveau de la strate A, l'approvisionnement en grains est
pratiqué en moyenne par 69,2% des ménages contre 70,2% dans la
strate B soit une moyenne de 69,7% pour l'échantillon
étudié. L'approvisionnement en grains peut s'effectuer lorsque le
stock est épuisé. Cette option n'est pas une stratégie
préventive mais une situation que l'on doit gérer. Ici, il n'est
considéré que les approvisionnements lorsque les réserves
ne sont pas épuisées. La stratégie est l'achat de vivres
moins cher en saison sèche et consommé immédiatement afin
de conserver pour l'hivernage une partie de la récolte. En contre
partie, les producteurs évitent l'achat de céréales
à prix élevé pendant la soudure d'hivernage, et le risque
de se retrouver sans vivres à l'époque des travaux agricoles.
Selon Lombard (1989), l'achat de mil est conjoncturel quand il est dû
à un déficit de production mais devient structurel si le
déficit vivrier est chronique. Dans ce cas, le taux de couverture
alimentaire chroniquement déficitaire du Zondoma exige de la part des
paysans des revenus en saison sèche (maraîchage, élevage)
pour l'achat de céréales. Les taux d'adoption de cette
stratégie étant élevés des actions visant à
appuyer celle-ci sont à encourager.
2.2.6.2. Pratiquer le maraîchage
En moyenne, 10% des ménages de la strate A et 8,2% de
la strate B ont pratiqué le maraîchage sur les cinq
dernières années. La résultante donne une moyenne de 9,1%.
Selon PSAZ (2003-b), la proportion des UP pratiquant cette activité est
passé de 5% en mai 2000 à 32,6% en mai 2003. Ces
différences de pourcentage s'expliquent par le fait que dans les
villages de la strate A, un des deux bénéficie d'un appui en
maraîchage (Douré). La vulgarisation du maraîchage dans le
Zondoma entraîne des charges très élevées. Selon
PSAZ, l'aménagement d'un hectare se compose de quatre (04) puits, d'une
clôture et un appui en petit matériel avec un coût de
réalisation estimé à 8 540 000 FCFA ( chiffre PSAZ ).
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