4.2. ANALYSE QUANTITATIVE DES STRATEGIES PREVENTIVES /
CORRECTIVES DES MENAGES ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4.2.1. Comportement des ménages en 1999 46
4.2.2. Comportement des ménages en 2000 47
4.2.3. Comportement des ménages en 2001 48
4.2.4. Comportement des ménages en 2002 50
4.2.5. Comportement des ménages en 2003 51
4.2.6. Comportement des ménages sur les cinq
dernières années 52
4.2.6.1. S'approvisionner en grains 55
4.2.6.2. Pratiquer le maraîchage 55
4.2.6.3. Pratiquer des cordons pierreux 55
4.2.6.4. Pratiquer le Zaï 56
4.2.6.5. Pratiquer des demi-lunes 56
4.2.6.6. Posséder une fosse fumière 56
4.2.6.7. Utiliser des semences précoces 57
4.2.6.8. Elever la volaille 57
4.2.6.9. Elever des Ovins ou des caprins 57
CHAPITRE V : ANALYSE DES STRATEGIES D'ADAPTATION DES
MENAGES 59
5.1. ANALYSE QUALITATIVE DES STRATEGIES D'ADAPTATION RETENUES ...
ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
5.1.1. Diminuer la ration alimentaire journalière
59
5.1.2. Diminuer le nombre de repas par jour 60
5.1.3. Cuisiner avec beaucoup de feuilles 60
5.1.4. Bénéficier d'un appui en aide
alimentaire 60
5.1.5. Obliger de vendre des animaux 61
5.1.6. Obliger de vendre d'autres biens 61
5.1.7. Obliger de travailler dans le champ d'autrui
61
5.1.8. Emprunter des grains 62
5.1.9. Emprunter de l'argent 62
5.1.10. Migrer provisoirement 62
5.1.11. Migrer définitivement 63
5.2. ANALYSE QUANTITATIVE DES STRATEGIES D'ADAPTATION
ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
5.2.1. Comportement des ménages en 1999 63
5.2.2. Comportement des ménages en 2000 65
5.1.3. Comportement des ménages en 2001 67
5.2.4. Comportement des ménages en 2002 68
5.2.5. Comportement des ménages en 2003 69
5.2.6. Comportement des ménages les cinq
dernières années 70
5.2.6.1. Diminuer la ration alimentaire journalière 73
5.2.6.2. Diminuer le nombre de repas 73
5.2.6.3. Cuisiner avec beaucoup de feuilles 73
5.2.6.4. Bénéficier d'une aide alimentaire 74
5.2.6.5. Obliger de vendre des animaux 74
5.2.6.6. Obliger de vendre d'autres biens 74
5.2.6.7. Travailler dans le champ d'autrui 75
5.2.6.8. Emprunter des grains ou de l'argent 75
5.2.6.9. Migrer provisoirement 75
5.2.6.10. Migrer définitivement 76
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 79
Références bibliographiques 84
Contexte et justification de l'étude
"Nous, chefs d'Etats et de gouvernements ou nos
représentants réunis pour le sommet mondial de l'alimentation
à l'invitation de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation
et l'Agriculture, réaffirmons le droit de chaque être humain
d'avoir accès à une nourriture saine et nutritive
conformément au droit à une nourriture adéquate et au
droit fondamental de chacun d'être à l'abri de la faim" (FAO, 1996
-a). Telle est la première phrase de la déclaration du sommet de
Rome sur la sécurité alimentaire tenu en Italie du 13 au 17
novembre 1996. Au regard de cet engagement, une action concertée
à tous les niveaux est nécessaire. Chaque nation doit adopter une
stratégie adaptée à ses ressources et à ses
capacités afin d'atteindre les buts qu'elle s'est elle-même
fixée et, en même temps coopérer aux échelons
régional et international pour trouver des solutions collectives aux
problèmes mondiaux de la sécurité alimentaire. Selon la
FAO (1999), la sécurité alimentaire est souvent mise en relation
avec la question de l'autosuffisance alimentaire et de la
nécessité de produire plus d'aliments. En réalité,
elle a aussi des liens très étroits avec des problèmes
tels que le chômage, la génération de revenus et la
pauvreté.
L'insécurité alimentaire liée à la
pauvreté prend des proportions importantes au Burkina Faso. Selon le
rapport 2003 du Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD), la population burkinabè vivant en deçà du seuil de
pauvreté monétaire est de 61,2%. Ce seuil est fixé
à environ un (01) dollar US par jour. La valeur de l'Indicateur du
Développement Humain (IDH) pour le Burkina Faso est de 0,330, ce qui le
place au 173e rang sur les 175 pays et territoires classés. Selon l'INSD
(2003), le seuil de pauvreté absolue au Burkina estimé sur la
base des besoins calorifiques journaliers et de la structure des
dépenses des ménages est de 82 672 FCFA par personne et par an.
Au regard de ces besoins, 46,4% de la population burkinabè vit en
dessous du seuil de pauvreté. Cela représente environ 37,5% des
ménages qui n'arrivent pas à subvenir à leurs besoins
alimentaires de base. Cependant, une forte proportion de la population exerce
dans le secteur primaire. Selon le Ministère de l'Agriculture (2002),
environ 80% de cette population exerce dans le secteur agricole. L'agriculture
et l'élevage sont les principales sources de croissance de
l'économie nationale et contribuent à peu près à
35% du Produit Intérieur Brut (PIB) et 60% à des exportations. Un
environnement hostile, l'enclavement du pays et la faible productivité
de l'agriculture couplés avec la dégradation des sols et des
ressources en eau sont les entraves majeures à la croissance
économique et les causes de la grande pauvreté et de
l'insécurité alimentaire des populations rurales surtout dans la
partie Nord du pays.
La province du Zondoma, située dans le Nord compte
environ 143 588 habitants (SSA, 2002). A l'instar du reste du pays, les
sécheresses et la dégradation des sols sont les principales
causes de la faiblesse des productions agricoles. On note également une
régression de la pluviométrie ces dernières années.
A cela, s'ajoute l'incapacité d'utiliser efficacement l'eau de pluie,
l'incapacité des producteurs à investir dans les
équipements adéquats ou à se procurer des intrants de
production importés qui sont généralement coûteux.
Au Burkina Faso, la pauvreté est un phénomène rural
essentiellement avec plus de la moitié de la population rurale (52,3%)
qui vit en dessous du seuil de pauvreté contre 19,9% en milieu urbain.
Dans la région du Nord (provinces du Yatenga, du Loroum, du Zondoma, et
du Passoré), le pourcentage de pauvres (68,6%) est nettement au-dessus
du niveau national (46,4%), ce qui confère à la région une
profondeur de pauvreté (écart moyen qui sépare les
personnes pauvres du seuil de pauvreté) très
élevée, c'est- à- dire 27,7% (INSD, 2003).
L'accessibilité des produits alimentaires fait appel à des
notions telles que la capacité, le pouvoir d'achat, le marché et
le système de commercialisation et de distribution où très
souvent le pauvre est exclu. Tous ces paramètres influencent
négativement le niveau de sécurité alimentaire dans la
province du Zondoma.
Une évaluation du niveau de sécurité
alimentaire durant l'année entière montre que seulement 10% des
unités de production sont dans les normes. Les unités de
production en sécurité alimentaire temporaire représentent
36% et celles en insécurité alimentaire 54% (PSAZ, 2000). Selon
le SSA (2002) et le SSA (2003), la couverture des besoins alimentaires pour les
campagnes agricoles 2001-2002, 2002-2003, sont respectivement de 61% et 62%
dans la province du Zondoma contre une couverture nationale respective de 117%
et 115%. Nous pouvons donc dire que l'insécurité alimentaire
constitue une problématique majeure pour la province.
Malgré cette insécurité alimentaire
généralisée, la province du Zondoma fait partie des
provinces surpeuplées du Burkina avec une densité de 72,6
habitants au km2 contre une moyenne nationale de 46,72 (INSD, 1998).
En dépit de l'insécurité alimentaire chronique, il existe
des mécanismes de survie expliquant la non-désertion de la
province par la population. Selon Savadogo et Larivière (1993), la
compréhension des stratégies de survie des ménages est
utile pour plusieurs raisons. D'abord, elle permettra un renforcement
éventuel de telles stratégies par des politiques
économiques appropriées et ciblées sur le milieu rural.
Ensuite, sur la base de ces stratégies de survie, peuvent se greffer
d'autres stratégies en vue de la
croissance, garante d'une vie viable en milieu rural. Une
nécessité s'impose de développer toutes les initiatives
pouvant conduire à la stabilisation des populations et à des
gains importants de productivité dans le secteur agricole. Ces
initiatives, pour être efficaces, devraient s'appuyer sur une vision
claire des contraintes et des potentialités auxquelles fait face le
secteur agricole de la province du Zondoma. A cet effet, une analyse des
contraintes doit être menée pour identifier les obstacles auxquels
les producteurs font face et les moyens appropriés pour les surmonter.
Cependant, nous constatons que de telles informations sont fragmentaires voire
inexistantes dans la province du Zondoma. La recherche de l'information est
d'autant plus nécessaire que les ressources dont on dispose sont rares
d'où la nécessité de leur gestion rationnelle. Il devient
alors impérieux de disposer d'une base de données
socioéconomiques de bonne qualité. C'est dans cette optique que
s'inscrit la présente étude, qui se veut être une
contribution à la mise en place de données
socioéconomiques nécessaires à une prise de
décision.
Objectifs de l'étude
L'objectif global de cette étude est d'analyser les
stratégies des ménages face à l'insécurité
alimentaire dans la province du Zondoma.
Pour atteindre cet objectif global les objectifs
spécifiques ci-après ont été fixés :
- décrire les caractéristiques des ménages
de la zone d'étude ;
- analyser les stratégies préventives et/ou
correctives des ménages en matière de
sécurité alimentaire au cours des cinq
dernières années;
- analyser les stratégies d'adaptation des ménages
face à l'insécurité alimentaire
au cours des cinq dernières années ;
Hypothèses de travail
Pour mener à bien cette étude, des
hypothèses de travail sont formulées à partir de la
littérature et des caractéristiques propres à la zone
retenue :
- Les caractéristiques des ménages sont : une
forte proportion des chefs de ménage sont des agriculteurs, une
faiblesse des productions vivrières par parcelle consécutive
à un déficit céréalier permanent;
- l'adoption des techniques de conservation des eaux et des
sols, l'utilisation de semences améliorées, l'élevage de
la volaille, des ovins et caprins pourraient constituer les stratégies
préventives et/ou correctives des ménages en matière de
sécurité alimentaire.
- il existe une multitude de stratégies d'adaptation des
ménages en matière de sécurité alimentaire à
l'instar de certaines régions.
Méthodologie
Une démarche appropriée s'impose en vue d'une
collecte d'informations fiables. Sinaré et al (2001) proposent
la démarche suivante : la définition des unités
statistiques et leur nombre, d'une part, et la description de la
procédure à mettre en oeuvre pour les atteindre, d'autre part.
Définition des unités
statistiques
Pour cette étude le ménage est l'unité
d'observation. Il est défini comme l'ensemble des personnes parents ou
non qui vivent dans la même concession, qui prennent en
général leur repas à partir d'un stock commun et
répondent à l'autorité d'un seul chef de ménage
(Savadogo et Larivière, 1993). C'est cette définition que nous
exploiterons tout au long de ce travail. Nous optons pour celle-ci car la prise
en commun régulière des repas à partir d'un stock est un
critère important dans le système de redistribution de la
production agricole. C'est ainsi, que ce concept peut déborder celui des
relations parentales et matrimoniales.
Cette étude ne pouvant pas couvrir tous les
éléments de la population, il est alors approprié de faire
un échantillonnage. A cet effet, une taille de l'échantillon doit
être définie.
Détermination de la taille de
l'échantillon
Un nombre de 150 ménages a été retenu en
tenant compte de la modestie de nos moyens, et du temps consacré
à l'enquête. Ce choix prend également en compte l'effectif
total des ménages (821) de la base de sondage utilisée pour la
collecte des données.
Procédure de mise en oeuvre de la collecte des
données
La province du Zondoma compte 104 villages. Notre structure
d'accueil intervient dans 40 villages (environ le tiers). Tenant comptes des
suggestions de la structure d'accueil nous avions choisis six villages qui ont
été identifiés en fonction du poids de chaque strate.
Choix des villages
Le choix des villages a constitué
l'échantillonnage au premier degré et celui des ménages
l'échantillonnage au second degré. Le sondage au premier
degré a consisté à repartir l'ensemble des villages en
deux strates. La première que nous appelons arbitrairement strate A est
constituée par l'ensemble des villages où intervient le Projet de
Sécurité Alimentaire du Zondoma (PSAZ) et la seconde strate ou
strate B est formée par les villages non couverts par le PSAZ. Nous
avons effectué un tirage aléatoire dans un chapeau de deux
villages dans la strate A et de quatre villages dans la strate B.
L'échantillon de l'enquête est issu de ces sousstrates.
Tirage de l'échantillon
Les bases de sondage utilisées sont celles recueillies
lors du recensement de 1998. Pour les besoins de l'étude, une
répartition de l'échantillon est faite en fonction de
l'importance de chaque strate, c'est-à- dire 50 ménages où
intervient le PSAZ et 100 ménages où le PSAZ n'intervient pas. A
l'aide des différentes bases de sondage, du classement et de la somme
des totaux cumulés croissants effectués dans chaque strate un
tirage avec probabilité proportionnelle de 150 ménages est
effectuée en utilisant la méthode du tirage systématique.
Selon Baillargeon et al (1990), la méthode du tirage
systématique consiste à prélever les individus
régulièrement espacés suivant un pas choisi.
Le premier individu est choisi de façon aléatoire.
L'échantillon est ensuite constitué en ajoutant successivement au
premier numéro tiré le pas choisi.
Le tirage aléatoire dans un chapeau a donné les
villages suivants :
- strate A: Douré et Pallé
- strate B: Kéra Douré, Sompèla, Koundouba
et Ronsin.
Cette base de sondage est constituée de 821
ménages. L'échantillon en est formé de 150 soit 18,27% de
la base de sondage.
Le support principal que nous avons utilisé pour la
collecte des données est le questionnaire. Nous avons testé le
questionnaire auprès de 15 ménages à
Zindiguessé.
Gestion et analytiquedes données
Nous avons utilisé deux logiciels que sont : Excel nous
a servi pour la saisie des données, à décrire les
caractéristiques des ménages et à effectuer les tests de
Khi Deux. Le logiciel « statistical package for social sciences »
(SPSS) a été utilisé pour la détermination des taux
d'adoption des différentes stratégies des ménages en
matière de sécurité alimentaire.
Pour mener à bien l'analyse des données, il faut
choisir les outils statistiques qui sont les plus appropriés :
indicateurs, tableaux, graphiques, modèles d'analyse, etc., et voir
comment on peut les enchaîner pour mettre en valeur les résultats
fondamentaux de l'étude (Blaizeau et Dubois, 1990). Pour mettre en
exergue la composition des ménages, la problématique de
l'insécurité alimentaire dans le Zondoma, l'étude commence
par la description des caractéristiques socio-économiques des
ménages.
Description des caractéristiques des
ménages
Pour chacune des strates concernées par cette
étude nous avons déterminé d'abord les
caractéristiques des chefs de ménages. Ensuite, le profit /
Hectare (Ha), le revenu agricole / Ha, le produit brut / Ha, et le taux de
couverture de la production des cultures hivernales ont été mis
à profit pour l'analyse économique et par la suite une
déduction du défit des vivres.
Analyse descriptive
Pour l'analyse descriptive des stratégies nous adoptons
les représentations graphiques pour les raisons suivantes :
- elles permettent de visualiser le résumé
statistique que donne la distribution de
fréquences absolues ;
- elles donnent une vue d'ensemble de la série statistique
;
- elles facilitent également la comparaison de
séries statistiques différentes.
Des tests de Khi-Deux sont menés dans le but de
vérifier si les différences de pourcentages observées dans
l'adoption de telles ou telles stratégies sont statistiquement
significatives. C'est-à-dire que cet ensemble de tests permet
d'apprécier la confiance accordée aux différences des taux
d'adoption des stratégies des ménages en matière de
sécurité alimentaire entre les deux strates. Il existe deux
approches généralement utilisées. Le calcul de la valeur
de x2 que l'on compare avec celle de la table ou le calcul de la
probabilité critique. L'alternative que utilisée ici est la
conclusion du test par la comparaison de la probabilité critique (p) au
seuil de signification a. Soient f31 et f32 les pourcentages d'adoption des
stratégies dont on veut tester l'égalité. Soient H0,
l'hypothèse nulle selon laquelle f31 = f32 et H1, l'hypothèse
alternative selon laquelle f31 ~ f32. Nous rejetons H0 au seuil de a si p <
a /2. Si H0 est rejetée cela montre que la différence des taux
d'adoption observée est statistiquement significative au seuil de a.
Avant cette analyse, il est évident qu'une collecte de
données s'impose. La collecte des données qui ont servi à
l'analyse s'est effectuée avec des difficultés dont il serait
intéressant de mentionner quelques contours.
Difficultés rencontrées
L'un des avantages du tirage systématique
utilisé dans la base de sondage est l'identification des chefs de
ménage dans les différents quartiers de chaque village. Aussi, le
nombre de ménages à enquêter dans les quartiers est
fonction de la taille des quartiers. Cependant, des difficultés quant
à la rencontre avec les chefs de ménage se sont posées.
Nous avons dû sillonner des quartiers à plusieurs reprises pour
rencontrer telle ou telle personne de l'échantillon et même
rejoindre certains chefs de ménage au marché.
Une autre difficulté majeure a été la
collecte des données sur la répartition de la main-d'oeuvre
familiale par parcelle cela ne s'est pas révélé
opérationnel au cours du pré-test d'où la suppression de
cette partie du questionnaire.
Malgré ces difficultés observées, la
collecte et l'analyse des données se sont effectuées suivant le
plan de travail pré établi.
Plan d'ensemble
L'étude s'articule autour de cinq chapitres qui se
regroupent en deux parties.
La première partie traite du cadre géographique et
institutionnel qui constitue le premier chapitre. Le second chapitre aborde le
cadre théorique de l'étude.
La deuxième partie comprend trois chapitres, le premier
s'intéresse à la présentation des caractéristiques
des ménages. Le second à l'analyse des stratégies
préventives et/ou correctives et, enfin le troisième à
l'analyse des stratégies d'adaptation.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE
DE L'ETUDE
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CHAPITRE 1 : LA PROVINCE DU ZONDOMA FACE A LA
PROBLEMATIQUE DE L'INSECURITE ALIMENTAIRE
La province du Zondoma est située dans la partie Nord
du Burkina Faso et couvre une superficie de 1991 km2 (DREDN, 2001).
Elle est limitée au Nord-Est par la province du Yatenga, au Sud par
celle du Passoré et à l'Ouest par le Sourou (voir carte). Dans le
cadre de cette étude nous présentons la province du Zondoma en
suivant les composantes du concept de sécurité alimentaire.
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