A.EPIDEMIOLOGIE :
Notre étude a
révélé que la fréquences d'E. coli était de
72,72% , le streptocoque du groupe « B » était de
9,09% , K.Pneumoniae était de 4,55%, K.Ozanae 4,55% et
l'entérobactérie 4,55%( tab28)
Nos résultats peuvent se comparer avec ceux des
études menés par d'autres scientifiques.
L'étude mené par le Prof.T.Hannedouche en 1995
a montre que la fréquence d'E.COLI était de de 80 a 95%,
entérobactérie 1-2% , staphylocoque 2-3% et proteus 3-4%.
Une autre étude menée par le Dr Anne Panine(
1990) a montre que la fréquence d'E. coli était de 81% ,
Entérobactérie 2,2%, Entérocoque 2,6%, Staphyloque 3,1% et
le Proteus de 1,8%.
Mr G.Dithersburg, MD, en 2001 a indique que la
fréquence d'E. Coli était de 80%.
Dr Bourdat Michel a montre qu'E. Coli était
supérieur a 80%.
L'ouvrage AFORCOPIBIO 1995( Mi-juin 1995) signale la
Prédominance des entérobactéries dans les infections
urinaires dans les proportions de 82,4% dont E.Coli 70,2%, protes 6%,
Klebsiella-Entérobactérie-Serratia 2,7% et Finalement Psudomonas
a 2,7%.
Les Coques Gram Positif représentent 14,8% des
isolements dont Entérocoque 5,5% , Streptocoque B 2,9%, Staphylocoque
autre que S.aureus 2,6% et enfin S. aureus 1,1%.
Ce qui revient dans toutes ces recherches est la
prédominance d'E. Coli comme notre étude l'a aussi
signalée. La petite différence qui se trouve dans notre
étude par rapport a celles des autres auteurs comme l'absence
d'isolement du Proteus, Entérocoque, Serratia,.... Peut s'expliquer par
nos limitations dans le temps, dans l'espace, et par le volume de
l'échantillonnage.
B).Sensibilité : D'après nos investigations
sur le terrain, nous avons trouve que E. Coli a une sensibilité moyenne
de 79,6% contre une résistance de 20,4%( tab 30). Les souches
intermédiaires ne sont pas prises en considération. Par contre,
le Prof. E.GIRARDIN en 2002 a publie qu'E. Coli était sensible a 75%
avec une sensibilité de 68% au bactrim, 99% a la céphalosporine,
77% a l'amoxicilline + acide clavulanique et 56% a l'ampicilline seule.
Le professeur T.Hannedouche pour son cas rapporte qu'E. Coli
est sensible a l'amoxicilline a 53,5-73,5%, a la pénicilline 62,8% , a
la cefalotine 79% , au cefotaxime 99,6% et a la ciprofloxacicine 96,6% et au
bactrim 80%.
Pour faire référence a notre étude, nous
proposons comme traitement de choix pour ce fameux germe l'un ou l'autre des
antibiotiques suivants :
Cefotaxime, Gentamicine, Bactrim voire même la
Ciprofloxacine.
Cependant, Julien LA MONTAGNE a propose la Nitrofurantoine.
La S.PILF a propose la Ciprofloxacine, mais elle n'ignore pas
d'autres antibiotiques comme le bactérie (Société
Pathologique Infectieuse de Langue Française)
C.A PROPOS DU SEXE : Notre étude rapporte que
c'est le sexe féminin qui est le plus vulnérable aux infections
urinaires. Dans nos 320 échantillons analyses, 68,75%
représentent les femmes et 31,25 % représentent les hommes en
considérant seulement le sexe.
Nous démontrons aussi que , sur nos 22 cas
isolées en culture, 6 représentent le sexe masculin soit 27,27
alors que le sexe féminin représente 72,73% ( tableau no 27).Nos
recherche peuvent se comparer avec celle de l'AFORCOPIBIO, Mai- Juin 1995, ou
la fréquence des infections urinaires chez la femme est de 76,2% contre
23,8% chez les hommes, l'étude menée dans les mêmes
conditions que les nôtres a part une petite différence relative au
volume de l'échantillonnage.
D'après le Dr GERRY Todd, Prof of University of Alberta
in Canada, La prédominance féminine est de 10-20% contre
0,1-0,5% chez l'homme.
La prédominance des infections urinaires chez la femme
est due a une hygiène insuffisante, a l'anatomie du sexe féminin,
ainsi qu'aux rapports sexuels.
La prédominance d'E.COLI peut s'expliquer par la
proximité du méat urinaire avec l'anus , chez la femme.
JULIEN LA MONTAGNE a indique que les femmes sont
vulnérables a 72% contre 28% chez l'homme.
La SPILF révélé que le sexe
féminin est atteint a 20% contre 3% chez le sexe masculin. Ces auteurs
ajoutent aussi le critère de l'âge. La vieillesse, pour eux
constitue un facteur favorisant, élément que notre étude
n'a pas pu véritablement mettre en évidence.
SPILF et AFU, 2002, Institut Pasteur Paris,
présidé par J.L.Vilde, Le prof. Thierry Flamm1999 confirme notre
constatation que les infections urinaires chez les femmes sont fréquents
a 5% contre 0,1% chez les hommes.
|