D.RENDEMENT DES TESTS
« A UN BON PRELEVEMENT CORRESPOND SOUVENT A UN BON
EXAMEN BACTERIOLOGIQUE »
« A UN MAUVAIS PRELEVEMENT CORRESPOND A UN MAUVAIS
EXAMEN BAVTERIOLOGIQUE »D'âpres nos investigations, la culture
a refaire était de 21,53% : présence de 3 germes souvent due
a une mauvaise manipulation , et 21,88% des échantillons contenaient des
bactéries , dont seulement 20,31% avaient une bactériurie
significative, après culture 33,85% seulement étaient positive(
tab 24, 25,27).Cependant, le Prof E.GIRARDIN, 2002 défini que la
présence de 2 germes chez un sujet adulte est une contamination,
cependant , il ajoute que souvent C'est E. Coli et l'entérocoque qui
sont responsables et qu'il faut les prendre en considération chez les
enfants.
En analysant les résultats de la bandelette
réactive, nous avons constate qu'en combinant la protéinurie
-hématurie -nitriturie et la Leucocyturie, on avait une moyenne de
71,77% comme sensibilité, 96,57% de spécificité, et 97,95%
des valeurs prédictive négatives : VPN ( tab 31,32).
L'étude menée au Japon par HIRAOKA, et Al en
1994 a montre une sensibilité de 100% et VPN de 100%.
Une autre étude en France en 1998 par RAYMOND J et
SAUVESTRE a montre des VPP de 92% et 100% de VPN en combinant seulement la
Leucocyturie + Nitriturie
Le prof.T.Hannedouche a trouve une sensibilité de 85%,
une specificite de 90,65% , VPP de 30-60% et VPN de 97%
SPILF a trouve les VPN supérieures 98%, une
sensibilité de 92% , VPN a 97,5%.Notre étude a trouve pour les
leucocytes seuls, une sensibilité de 50% , une spécificité
de 90,65% , VPP de 44%, VPN de 92,46%.Pour les nitrites la sensibilité
est de 45%, la spécificité de 100% , VPN 100% et VPP 100%.
Pour ces deux paramètres, nous sommes dans les normes
trouvées par le Pr. E.GIRARDIN, en 2002, qui a constate que une mauvaise
sensibilité contre une bonne spécificité.
E) DIVERS :C. Albicans représente
81,82% des levures isolées dans les infections urinaires( tab 29)
Nous ne pouvons que remarquer l'absence d'isolement des
parasites (0%), des coques Gram Négatifs, responsables de la gonococcie
(0%), 86,36% des cas positifs isolées avaient des cylindres,
élément qui doit attirer l'attention du technicien (graph 2).
Le prof.T.Hannedouche rapporte que le diabète est un
facteur prédisposant aux infections urinaires avec une fréquence
de 80%.Ces résultats sont différents de ceux de notre
étude , car un seul cas d'infection urinaire 0,31% associe au
Diabète a été releve.Nous pensons que cette
différence peut se justifier par le temps insuffisant ou des
infirmations non fournies( tab 4) .Par contre, 15,68% étaient VIH
Positif, cette pathologie peut avoir alors des relations avec des infections
urinaires, même si cette relation n'est pas assez documentaire. Notre
discussion ne peut pas prendre fin sans flatter nos infirmières et
techniciens car 64,69% des échantillons arrivent a temps au Laboratoire
et sont examines avant 2 h, dans les proportions de 96,88%.
Le flacon distribuées sont fermes a 99,69% et
même stériles dans les proportions de 96,88%, ils sont transportes
par les infirmières a 99,38% (tab 6, 7, 8, 9,10).
CHAPITER VI: CONCLUSIONS AND RECOMMENDATIONS
En référence a notre étude, nous concluons
que notre hypothèse globale « E. Coli serait responsable
des infections urinaires aussi en clinique » a été
vérifiée, car sa fréquence est de 72,72% des cultures
faites. Pourtant l'hypothèse satellite n'est pas vérifiée,
car ce ne sont pas seulement les entérobactéries qui sont
responsables des infections urinaires, mais aussi des coques Gram Positifs. De
plus on peut utiliser la bandelette réactive urinaire et faire un
diagnostic de présomption d'une infection urinaire avant la culture. Sa
sensibilité a été de 71,71% et sa
spécificité de 96,5%, VPN DE 97,95%, CE qui montre qu'elle est
efficace et qu'elle doit être utilisée avant l'acheminement des
urines pour la culture.
Notre étude montre que le sexe féminin est plus
touche par les infections urinaires dans les proportions de 72,73% contre
27,27% chez les hommes.
Nous démontrons aussi qu'E. Coli est un germe
résistant a plusieurs antibiotiques, malgré que des
médicaments de choix auxquels on peut faire recours, sont
disponibles.
Bien que notre travail soit limite dans le temps, dans l'espace
et dans la matière, nous pouvons dire que nos résultats sont
comparables a ceux autres études et nous invitons les scientifiques du
pays a mener des études approfondies a ce sujet, car les infections
urinaires demeurent un problème de sante publique, surtout pour les pays
en voie de développement.
Au cours de nos recherches, nous n'avons pas retrouve
d'étude connue, menée dans ce pays, qui aurait eu comme sujet la
fréquence des infections urinaires, leur étiologie, ainsi que les
difficultés de leur diagnostic. C'est pour cela qu'après nos
investigations sur terrain, nous proposons les recommandations
suivantes :
Aux Cliniciens :
-Mentionner le maximum de renseignements cliniques sur le bon
d'analyse de laboratoire, afin de guider le biologiste ou le technicien pour
fournir un diagnostic rapide et efficace.
Exiger l'usage de la bandelette urinaire avant l'acheminement au
laboratoire pour culture, a cause des avantages de ce test : Cout faible,
facilite d'exécution, rapidité : Lecture en 1-2 min ;
absence de risque ;
Capacité de détection d'une infection urinaire
débutante ou ancienne.
Aux Techniciens des Hôpitaux, cabinets prives et
biologistes
-Faire une analyse macroscopique et Revérifier les
documents avant toute démarche d'analyse d'un échantillon
d'urine, en effet cette procédure comporte aucune difficulté,
elle évite les déperditions, elle dure seulement entre 3-5 min,
et ne coute rien. Elle permet d'emblée la détection d'une
hématurie grave, la contamination de l'échantillon par les
selles,....
-Tenir compte d'une bactériurie urinaire même en
l'absence d'autres éléments indicatifs comme les leucocytes
Aux Infirmiers(es) :
-Eduquer/Montrer/Expliquer aux malades les normes exigées
pour un bon prélèvement d'urine
-Acheminer le plus vite possible l'échantillon d'urine
quelles que soient les conditions ; a défaut ; utiliser le
réfrigérateur a 40c pour la conservation.
A la Population
-Consulter pour tout problème urinaire
-Ne pas prendre les antibiotiques avant d'avoir consulte un
clinicien
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