2.2 Conditions d'Hirota
Nous rappelons l'équation de SNL avec les termes
d'ordre superieur obtenue dans la premiere partie.
iqz =
-d2(z)qtt -
2r(z)|q|2q
+ id3(z)qttt +
iá(z)(|q|2q)t
+if(z)q(|q|2)t
+ i(z)q. (2.1)
Cette équation n'étant
généralement pas intégrable, nous l'analysons en
considérant la solution approchée donnée par l'expression
[12] :
r
d2
q1(z, t) =
ç1(z) r
exp(iö1)sechè1,
(2.2)
avec
è1 =
ç1(z)[t +
ñ(z)],
ö1 = î1t
+ ù(z).
(2.3)
Où ç1(z),
ñ(z), î1 et
ù(z) sont rattachés
respectivement à l'inverse de la largeur, la vitesse de groupe, la
fréquence propre et la phase de l'onde. En substituant
l'équation (2.2) dans l'équation (2.1) et
en posant g = Vd2/r, on obtient
une équation de la forme :
G + iH = 0,
(2.4)
avec
G = (î't
+ ù')çg
cosh2 è +
d2çî2g
cosh2 è -
d2ç3g(-1
+ sinh2 è) -
2rç3g3
+d3çç3g
cosh2 è -
3d3ç3îg(-1
+ sinh2 è) -
áç3îg3,
(2.5) H =
(ç'g+çg'-Fçg)
cosh2
è-[(ç't+ç'ñ+ñ'ç)çg+2d2ç2îg+3d3ç2î2g]
sinh è cosh2 è
-(5d3ç4g
-
3áç4g3
-
2fç4g3)
sinh è +
d3ç4g
sinh3 . (2.6)
Nous linéarisons l'équation (2.5) et (2.6),
et nous obtenons les équations suivantes :
ç'g +
çg' - Fçg =
0, (2.7)
(ç't
+ç'ñ
+ñ'ç)çg
+2d2ç2îg
+3d3ç2î2g
-d3ç4g =0,
(2.8)
(ç't
+ç'ñ+ñ'ç)çg
+2d2ç2îg
+3d3ç2î2g
-d3ç4g
+5d3ç4g
-3áç4g3
-2fç4g3
=0,
|
(2.9)
|
(î't +
ù')çg +
d2çî2g
+ d3çî3g -
d2ç3g -
3d3ç3îg
= 0,
(î't +
ù')çg +
d2çî2g
+
d3çî3g
+ d2ç3g +
3d3ç3îg -
2rç3g3
- áç3g3 =
0.
|
(2.10) (2.11)
|
En posant ç constant l'équation (2.7) nous
conduit à :
|
|
F= d2,zr - rzd2
|
(2.12)
|
.
2rd2
|
Nous sommons les équations (2.8) et (2.9) et nous
faisons la difference des équations (2.10) et (2.11).
Nous obtenons respectivement les relations suivantes :
6rd3 = (3á +
2f)d2, (2.13)
f + á = 0.
(2.14)
Les équations
(2.12), (2.13)
et (2.14) encore appelées
conditions d'Hirota. Ces conditions montrent que l'absorption (ou
l'amplification) peut être contrôlée à travers les
autres coefficients d2, d3 et r.
.
2.3 Construction de la paire de Lax associée à
l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre
supérieur
En tenant compte des conditions d'Hirota données
par les équations (2.12),
(2.13) et
(2.14), que nous remplaçons dans
l'équation (2.1) et en faisant le changement de variable
V r
E = q, (2.15)
d2
l'équation (2.1) se met sous la forme
:
iEz = -d2Ett
- 2d2|E|2E
+ id3Ettt +
6id3|E|2Et.
(2.16)
La paire de Lax associée à
l'équation (2.16) est construite ainsi qu'il suit :
?
?
?
|
øt = Uø
øz = V ø
|
(2.17)
|
où ø =
(ø1,ø2)T
represente la fonction propre associée à la valeur propre ë
(T étant la transposée); U et V étant deux matrices
definies par :
?
U = ?
|
ë -E E -ë
|
?
?,
|
(2.18)
|
et
?
V=?
A B C --A
oil E est la conjuguée de E ; A, B et C des
polynômes définis par :
{
A = a0 +
ëa1 + ë2a2
+ ë3a3
(2.20)
B = b0 +
ëb1 + ë2b2
+ ë3b3
C = c0 +
ëc1 + ë2c2
+ ë3c3
oil les coefficients ai, bi et ci
(i = 0, 1,
2, 3) sont à déterminer.
Les matrices U et V vérifient l'équation de
compatibilité donnée par la relation :
Uz -- Vt + [U, V ] = 0.
(2.21)
(
Nous remplaçons U et V par leurs valeurs
données par les équations
(2.18) et (2.19) et
tenons compte du fait que [U, V ] = UV -- V
U. L'équation de compatibilité se met donc sous la forme
:
At Bt -- Ez
Ct + Ez --At )
+ ( --CE -- BE 2Bë + 2EA )
( 0 0 )
2EA -- 2Cë EB + EC
0 0 . (2.22)
Nous remplaçons A, B et C par leurs expressions
données par l'équation
(2.20), ainsi l'équation de
compatibilité permet d'obtenir :
--a0t --
ëa1t --
ë2a2t --
ë3a3t --
E(c0 + ëc1 +
ë2c2 +
ë3c3)
--E(b0 +
ëb1 + ë2b2
+ ë3b3) = 0,
(2.23)
Ez -- b0t --
ëb1t --
ë2b2t --
ë3b3t +
2ë(b0 + ëb1
+ ë2b2 +
ë3b3)
+2E(a0 +
ëa1 + ë2a2
+ ë3a3) = 0,
(2.24)
Ez -- c0t --
ëc1t --
ë2c2t --
ë3c3t +
2E(a0 + ëa1 +
ë2a2 +
ë3a3)
--2ë(c0
+ ëc1 +
ë2c2 +
ë3c3) = 0.
(2.25) Nous regroupons les équations
(2.23), (2.24)
et (2.25) en puissance de ë
et
nous posons par la suite que les différents
coefficients associés à ëi
(i = 0, 1,
2, 3) sont nuls. nous obtenons les équations
suivantes :
a0t +
c0E + b0E =
0 (2.26)
a1t +
c1E + b1E =
0 (2.27)
a2t +
c2E + b2E =
0 (2.28)
a3t +
c3E + b3E =
0 (2.29)
Ez -- b0t +
2Ea0 = 0 (2.30)
b1t + 2b0 +
2Ea1 = 0 (2.31)
b2t + 2b1 +
2Ea2 = 0 (2.32)
b3t + 2b2 +
2Ea2 = 0 (2.33)
b3 = 0 (2.34)
Ez -- c0t +
2Ea0 = 0 (2.35)
c1t +
2Ea1 -- 2c0 = 0
(2.36)
c2t +
2Ea2 -- 2c1 = 0
(2.37)
c3t +
2Ea3 -- 2c2 = 0
(2.38)
c3 = 0 (2.39)
Nous résolvons ces équations et
déterminons les valeurs de ai, bi, et ci (i =
0, 1, 2, 3) ainsi
qu'il suit :
?
??????????????????????????????? ?
????????????????????????????????
a0 = d3(EEt -
EEt) + id2|E|2
a1 =
2d3|E|2
a2 = 2id2
a3 = 4d3
b0 = -d3Ett -
2d3|E|2E -
id2Et
(2.40)
b1 =
-2d3Et -
2id2E
b2 =
-4d3E
b3 = 0
c0 = d3Ett +
2d3|E|2E -
id2Et
c1 =
-2d3Et +
2id2E
c2 = 4d3E
c3 = 0
Nous obtenons ainsi les éléments de la
matrice V :
{ A = d3(EEt -
EEt) + id2|E|2 +
2d3ë|E|2 +
2id2ë2 +
4d3ë3
(2.41)
B = -d3Ett -
2d3|E|2E -
id2Et - 2d3ëEt
- 2id2ëE -
4d3ë2E
C = d3Ett +
2d3|E|2E -
id2Et - 2d3ëEt
+ 2id2ëE -
4d3ë2E
Ainsi nous avons ramené notre problème
non linéaire représenté par
l'équation (2.1) en un problème
linéaire grâce à la construction de la paire de Lax
associée.
2.4 Solution Soliton
Une des solutions simples de l'équation (2.1) est
une solution onde plane définie par [13].
r(z) i4,
(2.42)
q =
Acld2(z)
exp[zwet
+k(
. ik(z)],
ø1,z,z
Aø101
Bø20 (2.50
ø2,t24
Cø1O - Aø202
oil
k(z) =
(2A2c -
ù2c)D2(z)
+
ùc(6A2c
-
ù2c)D3(z),
(2.43)
D2,3(z)
= f0z
d2,3(î)dî
représente la dispersion totale accumulée ; Ac et
ùc représentant les coefficients arbitraires
d'amplitude et de fréquence, respectivement.
L'équation (2.17) se met sous la forme :
{
q r
ø1,t =
ëø1 -
d2qø2
(2.44)
ø2,t =
\/cr
i2 qø1 - ëø2
ceci nous conduit à l'équation
différentielle de second dégré définie par la
relation suivante
r r
1,tt =
ëø1,t - qtø2 -
qø2,t (2.45)
d2 d2
En tenant compte de l'équation (2.42),
l'équation (2.45) se met sous la forme :
ø1,tt -
iùcø1,t +
(iùcë +
Ac2 -
ë2)ø1 = 0
(2.46) qui est une équation différentielle de
second d'ordre à coefficient constant. La recherche des
solutions de cette équation nous donne :
ø1 =
(ä1exp(iMR +
iMI
2 ) +
ä2exp(-iMR +
iMI
2 ))exp(iùct +
k
2 ), (2.47)
De même,, nous déduisonss
ø22 sous la forme :
ø22 =
(D1exp(iMRR
+iMI) )+
+D2exp(-iMR
R+
+iMI))exp(-iùct
t+ +kk2 2), '(2.48))2 22
2
oil
1 (ë - iùc 2 -
iMR + iMI
D1 = 2
)ä1,
Ac 2
1(ë - iùc 2 +
iMR + iMI
D2 = 2 )ä2,
(2.49)
Ac
La recherche des constante
ä181 e
ä262 se fai à l'aidede d
l'équationon (2.17) qu s'écritit
L'insertion des solutions ø1 et
ø2 dans l'équation (2.50) conduit aux
équations différentielles
vérifiées par ä1 et
ä2 suivantes :
oil
|
|
ä1,z
=[-ikz2 + Ð1 + Ð2
1Ac(ë -
iùc2 - i
MR-rinä1 ä2,z
= [-ikz 2+ Ð1 + Ð2
1Ac(ë -
iùc2 +
iMRrnä2
|
(2.51)
|
Ð1 =
(iA2c +
2ië2)d2 +
(2iA2cùc
+
2A2cùcë
+ 4ë3)d3,
Ð2 = (Acùc -
2iëAc)d2 +
(Acù2c
- 2iëAcùc -
4ë2Ac)d3.
(2.52)
La résolution du système d'équation
(2.51) nous donne :
ä1 =
ä01exp(â1
2 D2 + â2 2
D3 - iâ3 2
D2 + â4 2
D3 + ã),
ä2 =
ä02exp(-â1
2 D2 - â2 2
D3 + iâ3 2
D2 - â4 2
D3 + ã), (2.53)
avec
zrã =
=[ikzzÐ1 i+
+ !lÐ2(ë -
iù)]dæ..11
02 22
2ëA =
-As/2+iùs/2,,
a =
-2AcAs/(A2s
+M2R),,
b =
-2AcMR/(A2s2+M2R),,
c =MI/As, â11
= AsMRR + (ùss +
ùc)MI,, â22 =
(ùcc + 2ùs)AsMRR ---
mMI,,
â33 =
(ùss +
ùc)MRR --- AsMI â44 =
mMR + (ùce +
2ùs)AsMI,, m
= 2Ac2+#177;A2 s
-ùcùss ---
ù2c2---
ù2s,, MR
+ iMII = [(ùce ---
ùss --- iAs) 2 +
4Ac2]1/2
Les constantes d'intégrationn
ä01, et
ä022 sont prises sous la forme
ä01, =
exp(è00 ---
i?0oè0
0- --i?0o2
2
), ,
ä02
2
=
=
exp(
( 2 ),'
oil è00 et ?0o
sont des constantes réelless arbitraires.
En substituant les expressions ä16
et ä16 dans (2.47) et (2.48) nous avons en
definitive :
ø1. =
eã22
[exp((MItt --- â1D22
- â2D33 - è0)
--- i(MRt --- â3D22 +
â4D33 - ?0)))
+exp(-(MIt -
â1D2 -
â2D3 - è0) +
i(MRt - â3D2 +
â4D3 - ?0))],
(2.54)
et
7 , 1 i 2 2
--As + MI ùs -
ùc - MR
ø2 = e 2
[A i
)exp((MIt-O1D2 -
â2D3 - è0) -
i(MRt
cl
1 (-As - MI +
iùs - ùc
+ MR
-â3D2 +
â4D3 - ?0)) + 2
)exp(-(MIt -
â1D2
Ac
2-â2D33 ---
è0)) + i(MRt ---
â3D22 +
â4D33 ---
?0))].. (2.55)
Les solutions (2.54) et (2.55), étantt ainsi
obtenues, nous déterminonss la solution de l'équationn de
Schrödingerr non linéairee d'ordree supérieurr en utilisant
la transformation de Darboux définiee par [13, 14] :\I
q1 i= =q q- --2
2d2(z))(ë
A+
+ë))øTTø22(2.56))øoø0r(z)
)
oil
øøTT =
|ø1|22
+|ø2|2..
En remplaçantt (2.54) et (2.55) dans
l'équationn (2.56) tout en tenant compte de (2.42),
nous obtenons la nouvelle solution q1i donnée& par
la relation :
avec
|
q1i =
|
\I
d2(z)QQ(zz,,t)exp(ii?)),
,(2.57))r(z) )
|
acoshè1 + cos?1 +
i(bsinhè1 +
csin?1)
coshè1 O+
acos?1p,
Q(z, t) =
Ac + A
è101 = M -
â1D2(z)z -
â2D3(z)z -
è0,o, (2.58
?1P1 = MR -
â3D2(z)z)
â4D3(z)z -
?0,o
?cp ùctet
k(z). .
Pour une amplitud évanescentet (c'ests à a
dir AcA, = 0) d l'ondede plane, la
solution
( 2.57) s réduiti à a la solution
solitoqsol o=
AsAd2(z)z)
r(z
sech(ès)exp(i?s),),
(2.59
avec
ès =
As[t -
2ùsD2(z) -
(3ù2 s -
A2
s)D3(z)] -
è0, ?s =
ùst - (ù2 s
- A2
s)D2(z) +
ùs(3A2 c -
ù2
s)D3(z) -
?0.
qui est une fonction sécante hyperbolique
caractéristique des solutions solitons de l'équation SNL.
L'amplitude maximale et la vitesse de groupe du soliton (2.59) /sont
données respectivement par As
d2(z)/r(z)
et Vs =
2ùsd2(z) +
(3ù2 s - A2
s)d3(z).
Il vient que sous la généralisation des
conditions d'Hirota les termes d'ordre supérieur affectent la vitesse et
par conséquent la phase du soliton. L'expression de l'amplitude
révèle que les termes d'ordre superieur sont sans influence sur
l'amplitude de la solution soliton. Nous pouvons donc contrôler la
vitesse du soliton en jouant sur les paramètres
d2(z) et
d3(z), l'amplitude à partir des
paramètres d2(z) et
r(z).
Dans le souci de se rapprocher de la pratique, et de
mieux décrire la dynamique de la solution soliton, les coefficients
d2(z),
d3(z), et r(z)
sont pris sous la forme [13] :
d2(z) =
ã1[1 +
o1sin(óz)]exp(-g1z)
|
(2.60)
|
r(z) =
ã2[1 +
o2sin(óz)]exp(-g2z)
|
(2.61)
|
d3(z) =
ã3[1 +
o3sin(óz)]exp(-g3z)
|
(2.62)
|
oil ãi, oi et gi sont des constantes pour i
= 1, 2, 3.
Dans le cas oil o1 = o2 =
o3 = 0 les équations (2.60), (2.61) et (2.62)
correspondent au contrôle par modulation exponentielle des
paramètres [12, 13, 16]. L'amplitude du soliton (2.59) se met alors sous
la forme :
j
ã1[1 +
o1sin(óz)]
A(z) = As
ã2[1 +
o2sin(óz)]exp[(g2
- g1)z/2], (2.63)
La courbe suivante présente l'évolution de
l'amplitude (2.63) pour des cas g1 >
g2,; g1 <
g2 et g1 = g2.
0 5 10 15 20 25 30
Amplitude
2.5
0.5
1.5
2
3
0
1
Distance z
FIG. 2.2 - Évolution de l'amplitude (2.63) en fonction
de la distance Z, pour les cas g1 = 0.05,
g2 = 0.01; g1 =
0.01, g2 = 0.05 et
g1 = g2 = 0.01 ( avec
Ac = 1,ã1 =
ã2 = 1,o1 =
0.05, o2 =
-0.04 et ó = 5)
Pour une situation beaucoup plus
générale oil Ac =6 0
avec la pulsation de la solution soliton égale à la
pulsation de l'onde plane initiale (ùc =
ùs = ù ) et A2 c >
A2
s/4, l'équation (2.57)
s'écrit encore
avec
|
q1 =
|
sd2(z)
r(z)
QMI(z,t)exp(i?),
(2.64)
|
QMI(z,t) =
Ac + As
Ascoshè1 -
2Accos?1 +
iMRsinhè1
2Accoshè1 -
Ascos?1
,
(2.65)
oil
è1 =
AsMR[D2(z) +
3ùD3(z)] -
è0, ?1 = MRt -
MR[2ùD2(z) +
(3ù2 - 2A2
c - A2
s)D3(z)] -
?0,
? = ùt +
(2A2 c -
ù2)D2 +
ù(6A2 c -
ù2)D3,
/MR =
4A2c -
A2s.
La solution donnée par l'équation (2.64)
avec les coefficients donnés en (2.65) montre que cette solution est
périodique suivant t et de période L définie
par
2ð
L = . (2.66)
MR
Ainsi, le contrôle de la période peut
s'effectuer à partir des amplitudes Ac et As. la
figure (2.3) montre l'évolution de l'amplitude Ac en fonction
de l'amplitude As pour diverses valeurs de la
période.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
Amplitude Ac
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
Amplitude As
FIG. 2.3 - Évolution de l'amplitude
Ac en fonction de l'amplitude
As pour L = 8,
9, 10, 11 et 12
|