CHAPITRE I : Revue critique de littérature
Avec l'augmentation des projets de développement au
profit du monde rural, plusieurs recherches sur la connaissance des pratiques
et logiques paysannes ont été menées. C'est ainsi qu'on
trouve un nombre important d'écrits dans ce domaine. A côté
de ces études, il y'a des documents de référence (textes
de lois) qui abordent des questions relatives à ce sujet. Cependant la
plupart de ces écrits font beaucoup plus échos de
l'évaluation de l'efficacité de la formation des agriculteurs et
de l'économie de l'éducation que de la perception et la demande
d'éducation et de formation des exploitations agricoles. Par ailleurs,
l'importance accordée à l'éducation et à la
formation des agriculteurs permet de faire une étude des
différentes théories sur le capital humain et sur
l'économie de l'éducation.
1-1 Revue des documents de référence
:
Parmi les nombreux textes et lois qui font état du
renforcement des capacités des agriculteurs à travers
l'éducation et la formation, nous avons la Loi Agro-Sylvo-pastorale
(LOASP)3. Cette loi d'orientation, après avoir
constaté les échecs des différentes politiques agricoles
menées par l'État avec l'aide de ses bailleurs met l'accent sur
le développement de la main d'oeuvre rurale. A travers cette loi,
l'État montre sa volonté d'assurer aux agriculteurs une bonne
formation dans le but de leur permettre d'être à mesure de
développer leur terroir. C'est ainsi qu'il est stipulé dans son
article 62 : << L'éducation, l'alphabétisation et la
formation constitue des leviers stratégiques pour la modernisation de
l'agriculture. L'État définit et met en oeuvre, en partenariat
avec l'ensemble des acteurs du développement agro-sylvo-pastoral, une
Stratégie Nationale de Formation Agro-Sylvo-Pastoral (SNFASP) ».
Cette nouvelle approche de l'État dans le développement du
secteur agricole à travers ce précédent article est
renforcée à l'article 63. En effet, on peut y lire : << Le
droit à la formation initiale et continue est reconnu aux personnes
exerçant les métiers de l'agriculture et à tous les
acteurs ruraux. Ils bénéficient à ce titre d'une formation
générale, technique et professionnelle dans les métiers de
l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage, qui est
dispensée par des institutions publiques ou privées
agréées. Cette formation est soutenue par l'État».
3 Loi N°2004-16 adoptée
par l'Assemblée Nationale en sa séance du 25 Mai 2004
A côté de la LOASP, l'État a
élaboré la Stratégie Nationale de Formation Agricole
Rurale (SNFAR) qui s'articule autour de quatre objectifs :
c Généraliser en milieu rural l'éducation de
base ;
c Répondre aux besoins de formation professionnelle des
ruraux dans tous les domaines en appuyant la formulation de la demande de
formation des ruraux et l'offre de formation répondant à ces
demandes, en concédant le service public de la formation professionnelle
des ruraux, sans remettre en cause la mission de service public ;
c Renforcer, adapter et mieux articuler les formations
secondaires et supérieures entre elles et avec celles destinées
aux ruraux ;
c Réguler l'ensemble des institutions publiques et
privées de formation.
Ainsi donc la LOASP et la SNFAR sont les principaux cadres sur
lesquels l'État veut s'appuyer pour réussir le
développement du secteur agricole. Toutefois il est important de
souligner que ces documents tout comme les précédentes politiques
de développement agricole n'ont pas fait une étude
complète de l'espace rural avant de penser à des solutions. En
effet avant toute étude, l'Etat devait tout faire pour comprendre les
pratiques paysannes en matière d'éducation et de formation ce qui
permettrait d'aboutir facilement à une adéquation entre l'offre
et la demande. Cette étude aurait aussi pour but d'aider l'État
à connaître les capacités contributives des exploitations
agricoles en matière d'éducation et de formation et ainsi de
prévoir des politiques d'accompagnement optimales.
Parallèlement à ces documents de
référence élaborés par l'État ou sous sa
houlette, nous retrouvons une panoplie d'écrits et/ou de publications de
grands chercheurs qui parlent de ce sujet.
1-2 Revue de publications sur la théorie du
capital humain et l'économie de l'éducation :
La théorie du capital humain a vu le jour au milieu des
années 60 sous la houlette de Théodore Schultz, Edward
Dénilson, Jacob Mincer et Gary Becker. Cependant ce dernier,
lauréat du prix Nobel d'économie en 1992 est
considéré comme le père de cette
théorie4. Il définissait le capital humain comme
étant « l'ensemble des capacités productives qu'un
4 Becker Gary : Human Capital
publié en 1964
individu acquiert par accumulation de connaissances
générales ou spécifiques, de savoir-faire etc. ».
Cette théorie consiste à appliquer à l'investissement dans
le capital humain les mêmes règles d'analyse que l'on applique
dans la théorie néoclassique à l'investissement
traditionnel.5
Selon Becker l'éducation ou la formation, qu'elle soit
générale ou spécifique, accroît la
productivité de ceux qui la reçoivent et influe ainsi
positivement sur la croissance économique. Alors que pour Gisèle
Jean et Daniel Rallet «Le savoir et le capital humain peuvent
accroître la productivité de deux manières : soit dans
l'ensemble de l'économie (effet de levain), soit dans certains secteurs
uniquement. Certaines innovations entraînent seulement un accroissement
de la productivité de certains secteurs (effet
champignon)»6. Selon ces derniers le capital humain agit
à deux niveaux :
? au niveau micro-économique (l'individu), on mesure le
taux de rendement des investissements en formation sur les revenus du travail
;
? au niveau macro-économique, le taux de rendement social
mesure l'impact des investissements sur la croissance économique et
l'ensemble de la société.
Ainsi Becker lie dans une certaine mesure la croissance
économique à l'éducation et à la formation des
individus qui doivent être les principaux acteurs de cette croissance.
C'est dans ce même ordre d'idée que plusieurs théories de
la croissance essaient d'analyser le rôle de l'éducation et de la
formation dans la croissance. Ainsi pour Lucas (1988) « la croissance est
essentiellement déterminée par l'accumulation de capital humain,
de sorte que les différents taux de croissance entre pays sont
principalement explicables par les différences de taux auxquels ces pays
accumulent du capital humain »7. Tandis que Nelson et
Phelps8 pensent que c'est le stock de capital humain qui
est le principal moteur de la croissance.
Toutefois, cette théorie de Becker a
été remise en cause à la fois dans son
développement et ses hypothèses car d'autres théories
refusent d'établir une relation rigide entre l'éducation et la
productivité. Ainsi pour K. Arrow l'éducation
n'accroît pas la productivité comme le suppose Becker, elle n'est
par contre qu'un filtre qui permet de
5 Rapport OCDE (Mai 2001), Du
bien-être des nations : le rôle du capital humain et social
6 Idem
7 Idem
8 Ibidem
distinguer les individus les plus capables (effet de
signalement par le diplôme).9 Autrement dit L'éducation
ne sert donc pas à accroître les capacités des individus
mais à les identifier afin de pouvoir les filtrer par un processus de
sélection. En définitive, nous pouvons dire que le mérite
principal de la théorie du capital humain est de considérer
l'éducation comme un investissement, non comme un coût. Un
investissement qu'entreprend un individu pour lui-même en ayant un
comportement rationnel. Dans ce cas, l'éducation est perçue comme
un calcul individuel qui se poursuit tant qu' il est estimé rentable.
Cependant, de nos jours, la notion de capital humain a connu une certaine
évolution. En effet, il ne se perçoit plus en terme de
quantité d'investissement uniquement mais aussi en terme de
qualité de l'investissement.
C'est ainsi que différents axes de recherche portant
sur l'investissement dans le capital humain ont vu le jour : c'est le cas de
l'économie de l'éducation. L'économie de
l'éducation est un vaste champ de recherche en pleine expansion qui a
une variété d'approches et de méthodologies, notamment
dans le domaine des techniques microéconométriques et
macroéconomiques. En effet l'éducation étant perçue
comme la base de tout développement, connaître ses fondements
économiques c'est-à-dire son apport pour une personne ou un pays
s'avère être un impératif pour tout programme de
développement. C'est dans ce cadre que l'économie de
l'éducation se positionne comme étant la science qui
étudie les différentes interrelations entre l'économie et
l'éducation. Autrement dit, l'économie de l'éducation se
charge de voir l'efficacité des investissements alloués au niveau
de l'éducation et ceci sous l'angle individuel et collectif (le
résultat de l'investissement dans les programmes éducatifs
nationaux). Il ressort de certaines études menées jusque
là que l'éducation accroît la productivité de
l'individu donc les pays doivent investir le maximum dans l'éducation
s'ils veulent influer plus tard sur leur produit intérieur brut.
Dés lors le problème qui se pose aux économistes de
l'éducation est de savoir à quel niveau ou seuil faut-il
arrêter l'investissement dans le secteur éducatif ?
9 Idem
Par ailleurs selon J.P Jarousse10 : parler de
l'économie de l'éducation, c'est parler de l'éducation
dans toutes les acceptations de ce terme. Abondant dans le même sens,
l'UNICEF pense que << l'éducation est caractérisée
par la priorité accordée aux droits de la personne et à la
transmission de connaissance et aptitudes qui aident chaque individu à
réaliser son potentiel et à agir pour le bien être de la
société, contribuant ainsi à réduire, voire
éliminer progressivement la pauvreté >>11. Ainsi
donc de nos jours, l'éducation constitue un moyen de préservation
de notre culture mais aussi un moyen de booster notre économie vers
l'avant car comme l'a dit le Président Abdoulaye Wade << le
troisième millénaire sera celui de la course aux
compétences >> que seul l'éducation pourra garantir. La
formation agricole rurale constitue de nos jours une politique
stratégique de la majorité des gouvernements de l'Afrique
subsaharienne. En effet, elle est un champ sur lequel la plupart des
états comptent s'appuyer pour enclencher le développement de
l'agriculture en particulier et du monde rural en général. A cet
effet Quincy Bérengère disait que << la formation
constitue un autre élément de politique agricole essentiel pour
le développement rural de long terme >>12. Ainsi donc,
d'après cette dernière, le développement du monde rural,
caractérisé par les activités agricoles ne peut
s'opérer sans une bonne formation des acteurs c'est-à-dire des
exploitants agricoles. Pour ce faire, il faut rompre avec les anciennes
approches qui consistent à prendre l'agriculteur comme étant
seulement un exécutant de programmes conçus ailleurs et qui sont
le plus souvent inadéquats aux réalités paysannes.
D'autres auteurs montrent l'importance de la formation agricole dans le
développement rural. C'est le cas de Pierre Debouvry, selon lui
<< il faut préparer l'ensemble des populations rurales à
être les acteurs de leur propre développement, à prendre en
charge leur avenir et à se constituer en partenaires et interlocuteurs
des différents agents économiques >>13. Pour cet
auteur, il est important de mettre l'agriculteur au centre du
développement agricole en lui proposant des formations qui
répondent à sa demande pour ainsi passer du << paysan,
objet de développement >> à celui du << paysan acteur
de son développement >>. Pour y arriver, l'auteur pense que les
10 Jarousse J.P : 1991,
L'économie de l'éducation ; du capital humain à
l'évaluation des processus et des systèmes éducatifs,
Repères bibliographiques, Perspectives documentaires en Education
N° 23
11 Rapport de l'UNICEF de 1999 :
« La situation des enfants dans le monde »
12 Barbadette. Loïc et
Pesche Denis Formations Professionnelles rurales en Afrique
subsaharienne.
13 Debouvry. P. : Demain le paysan,
enfin protagoniste de son développement
formations rurales doivent donner aux différents
acteurs les outils pour analyser leur situation, décider et mettre en
oeuvre les évolutions nécessaires face aux enjeux techniques,
économiques et socioprofessionnels. Ces différents travaux ont
l'intérêt de montrer la nécessité de doter
l'agriculteur d'une bonne formation agricole afin de lui permettre d'être
beaucoup plus productif. Cependant ces travaux n'ont pas insisté sur
l'impact de la formation agricole sur l'agriculteur en particulier et le monde
paysan en général. Autrement dit, ces auteurs n'ont pas
mené une mesure de l'efficacité de la formation agricole rurale
sur les rendements des exploitants agricoles. La formation étant un
investissement, mobilise beaucoup de ressources. C'est pourquoi il serait
intéressant de faire l'évaluation des coûts et de
l'efficacité de la formation agricole rurale. Pour répondre
à ce souci, Alain Mingat et Nelly
Stéphan14, dans les notes de l'institut de recherche sur
l'économie de l'éducation (IREDU) tentent d'y apporter quelques
éclaircissements. Pour ce faire, ces auteurs ont mené une
étude portant sur l'efficacité de la formation
générale et de la formation professionnelle sur le secteur
agricole. Cette étude montre que les agriculteurs ont tendance à
choisir des conditions économiques d'autant plus favorables qu'ils ont
fait des études générales plus longues et qu'il existe une
structure de complémentarité favorable entre formation
générale et formation agricole initiale lorsque celle-ci
s'applique à des individus de niveau des formation relativement faible.
Elle montre aussi que dans le cas où l'enseignement agricole et la
formation technique s'appliquent à des jeunes de niveau d'études
générales plus élevé la formation agricole apporte
à la formation générale une valeur ajoutée faible
ou nulle. Ces résultats ont amené ces auteurs à dire que
la formation agricole ne contribue que très faiblement à la forte
variabilité de la capacité des agriculteurs à tirer profit
de leur exploitation. En conclusion Mingat et Stéphane pensent qu'il est
possible que la formation agricole spécifique ne soit pas un vecteur de
transmission très efficace des compétences mobilisées par
les agriculteurs et que celles-ci s'acquièrent en fait pour une large
part sur le tas dans l'exercice même du métier. A
côté de ces notes de l'IREDU, nous avons d'autres études
qui parlent également de l'évaluation de l'efficacité de
la formation
14 Evaluation de
l'efficacité externe de la formation des agriculteurs, Notes de l'IREDU
n° 97/1
agricole. Parmi ceux-ci, nous avons les mémoires de
Khadim Diop15, Sileymane Bâ16 et
Hahmadou Bamba Tine17.
Ces travaux tout comme les études de Mingat et de
Stéphan abondent dans le sens de l'évaluation de
l'efficacité de la formation des agriculteurs. Comme nous l'avons vu,
ils ont contribué à connaître et à apprécier
l'efficacité de la formation agricole chez les agriculteurs. Cependant
toutes ces études n'ont pas fait une corrélation entre
l'efficacité de la formation et les comportements des agriculteurs. En
d'autres termes, il manque dans ces travaux, la relation entre les niveaux de
revenus des exploitants agricoles et le résultat de la formation alors
qu'on sait que dans le monde rural « les pratiques de ces derniers en
matière de formation ont des fondements économiques ; elles
dépendent fortement du type d'activités et du niveau de revenus
(...) ». En effet, il nous semble très important d'évaluer
les revenus des agriculteurs avant de se lancer dans une évaluation de
l'efficacité des formations reçues par ces derniers et cela pour
mieux situer les échecs des formations agricoles. Ce que nous voulons
dire par là c'est que l'agriculteur se préoccuperait moins d'une
formation fut elle agricole s'il n'a pas les revenus nécessaires pour
compenser les revenus qu'il perd au moment où il subit la formation.
C'est ainsi que notre étude se propose de voir le lien
qui existe entre les revenus des agriculteurs et leurs demandes de formation et
d'éducation ce qui est une spécificité, car jusque
là nous ne sommes au courant d'une quelconque recherche dans ce
domaine.
1-3 Revue des documents sur le Ferlo :
Depuis longtemps, la région du Ferlo a fait l'objet de
plusieurs recherches qui ont abouti à de nombreux écrits.
Cependant la plupart de ces écrits ont été
réalisés dans le cadre de la coopération allemande qui y
achève cette année ses trente ans d'expérience.
C'est ainsi que depuis la période pré-coloniale
le Ferlo faisait l'objet d'études et de recherches. Ces écrits
faits dans l'ère pré-coloniale relatent le mode de vie des peuls
principaux habitants. C'est le cas de Mollien qui déjà en 1818
parlait du Ferlo et de ses
15 Evaluation des formations
dispensées par l'ANCAR aux producteurs agricoles : cas
des communautés rurales de Dangalma, Dalla Gabou, Sadio et Lambaye,
ENEA, Dakar, 2004
16 Evaluation de
l'efficacité de la formation des producteurs agricoles : cas du centre
d'initiation Horticole de Gandiaye, ENEA, Dakar, 2006
17 Evaluation de l'efficacité de la formation des
producteurs agricoles : cas du centre de formation agricole de Sibassor, ENEA,
Dakar, 2006
habitants18. Dans ces travaux, l'auteur ne fait pas
mention des systèmes de production des populations locales car en grande
partie Mollien a limité ses études sur une population artisane
non représentative de la population du Ferlo mais qui était
vraisemblablement la plus accessible.
A côté des travaux de Mollien, nous avons ceux de
Santoir qui relatent d'une part les dynamiques pastorales dans la zone du Ferlo
et d'autre part les stratégies des éleveurs face aux
différentes sécheresses. C'est ainsi que dans l'un de ses
principaux ouvrages, Santoir montre comment les éleveurs peuls ont
vécu la sécheresse de 197319 et dans un autre il parle
de l'exploitation du cheptel en milieu peul et notamment dans le Ferlo 20.
Ces travaux ont eu l'intérêt de parler d'une
région jadis peu connue mais dont les activités
économiques occupent plus de 20% de la population nationale. Cependant
ces travaux n'ont pris en compte que l'activité pastorale alors que le
Ferlo a aussi une longue tradition agricole.
Pour prendre en compte la dimension agricole dans le Ferlo,
nous avons les travaux de Oussouby Touré21. En
effet, ce dernier a fait une étude sur la crise agricole et les
comportements de survie dans cette région. Dans cette étude,
l'auteur tout en faisant un zonage du Ferlo montre comment l'agriculture
pluviale jadis importante activité dans le Jééri a connu
des déboires du d'une part aux différentes sécheresses
mais aussi au manque d'intérêt des autorités pour cette
activité dans la région. En outre Touré y fait
une analyse des choix des spéculations qui dit-il relevaient surtout
d'un souci de sécurité alimentaire que d'autre chose.
Ces travaux de Touré en plus de montrer que le Ferlo
n'est pas exclusivement une zone pastorale permettent de comprendre de
façon plus globale les systèmes de production en milieu peul.
Toutefois, tout comme ceux cités plus haut, ils ne nous éclairent
pas sur les niveaux de revenus des exploitations agricoles de la région
agro-sylvo-pastorale alors qu'une connaissance de ceux-ci aiderait à
mesurer la rentabilité du secteur agricole dans
18Mollien G. T (1967): l'Afrique
occidentale française en 1818, Paris Calmann-Lévy
19 SANTOIR C, 1977, Les sociétés pastorales du
Sénégal face à la sécheresse de 1972 -1973
20 SANTOIR C, 1982. - Contribution à l'étude de
l'exploitation du cheptel : région du Ferlo, Sénégal,
Dakar. ORSTOM
21 TOURE O : Crise agricole et comportements de survie : le
cas du Ferlo (Sénégal) in Société Espace Temps
1992, Page 90 à 102
le Ferlo et à s'interroger sur leur relation entre les
demandes d'éducation et de formation des agriculteurs de la
région sylvo-pastorale.
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