II MESURES A PRENDRE PAR LE SECTEUR PRIVE
Pour contribuer à l'éradication de la
surliquidité, le secteur privé devrait :
II.1 PROMOUVOIR L'EPARGNE POUR L'INVESTISSEMENT
Pour prétendre à un crédit qui viendrait
réduire la surliquidité, les investisseurs devraient tout
d'abord améliorer l'épargne pour l'investissent qui en est une
condition préalable. En effet, un agent qui détient un compte
d'épargne est plus enclin à trouver un financement pour son
projet. Et plus ce type d'épargne sera promu plus les banques seront
obligées à accorder les crédits à long terme.
II.2 FOURNIR LES GARANTIES
Pour obtenir le financement de leur projet et en même
temps réduire la surliquidité, les investisseurs devraient
combattre le défaut de garanties dont souffre la plupart des dossiers de
demande de crédit. C'est alors qu'ils devraient améliorer
l'analyse de leurs projets d'investissement et adopter de bonnes pratiques en
matière de gestion et de production d'informations et de documents de
production d'informations et de documents. En fin si l'investissement est
important demander des partenariats avec les apporteurs de capitaux à
travers l'opération du capital risque.
Dans cette deuxième section nous venons de faire des
propositions tant aux pouvoir publics qu'au secteur privé pour montrer
que la surliquidité est un fléau qui devrait être combattu
à différents niveaux par des agents divers.
En définitive, la surliquidité, bien que
constituant une menace sérieuse tant pour le système bancaire
camerounais que pour son économie peut être maitrisée
à plusieurs niveaux. Les actions conjointes des banques et des
investisseurs, la révision de la politique monétaire de la BEAC
et surtout l'intervention des pourvoir publics grâce notamment à
l'instauration du marché de la dette publique sont des outils pouvant
concourir à l'éradication définitive de ce
fléau.
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