I. LES OBSERVATIONS FAITES PENDANT LE STAGE
Parler des observations c'est décrire les
différentes informations qu'on a obtient juste en remarquant des faits
qui se passaient à proximité de nous lors du déroulement
du stage. C'est une technique de collecte des données destinées
à subir un traitement en vue d'arriver aux informations
nécessaires à un travail précis.
C'est ainsi que nous avons mis sur pied un cahier de stage
pour mieux exploiter ce procédé scientifique d'investigation. En
effet pour arriver au constat des la surliquidité des banques aux
Cameroun, nous avons dû observer le traitement des différents
instruments d'interventions de la BEAC dans le cadre du marché
monétaire. C'est d'ailleurs cette observation qui a
éveillé en nous la possible surliquidité des banques.
Nous nous sommes tout de suite rendu compte les observations
directes au marché monétaire ne donnaient qu'une vue partielle de
la surliquidité, nous nous sommes alors sentis obliger de
compléter nos analyses par d'autres moyens parmi lesquels la recherche
documentaire.
II LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
L'étude des documents a été notre
deuxième recours en termes de collecte des informations. Elle a servi
à compléter nos observations directes et à les justifier.
Variés et riches d'informations, nous avons utilisé de nombreux
documents que nous regroupons en deux catégories :
II.1 LES DOCUMENTS INTERNES A LA BEAC
Durant notre séjour à la BEAC nous avons eu
accès à de nombreux documents d'ordre interne. Ceux-ci nous ont
aidé à appréhender la notion de surliquidité.
C'est ainsi que nous avons eu recours aux manuels de procédures qui est
en quelque sorte le recueil de la codification des différentes
opérations du marché monétaire. Nous avons ensuite
exploité les différents bulletins du marché
monétaire. En effet ce document mensuel est le plus important en
matière de politique et statistique monétaire de la BEAC. A
l'intérieur de ceux, nous avons pu tirer de nombreux agrégats et
informations qui nous ont suffisamment édifiés sur le
phénomène traité.
Pour enrichir la recherche nous sommes allés hors des
documents qu'offre la BEAC.
II.2 LES DOCUMENTS EXTERNES
Pour poursuivre notre recherche, nous avons utilisé
les sources externes d'informations. Internet se présentait alors comme
le moyen idoine. Alors nous avons visité un certain nombre de sites
traitant du problème. Comme autre informations secondaires nous avons
feuilleter un certain nombre de travaux de recherches tels que les
mémoires. Pour finir nous avons consulté les ouvrages et revues
inhérents au phénomène de la surliquidité dont les
références se trouvent en annexes.
Les informations recueillies soit par observation directe soit
par étude des documents ne pouvaient avoir une valeur persuasive que si
elles avaient été critiquées, examinées par des
experts et des spécialistes du domaine. C'est ainsi que nous avions
sollicité de nombreux entretiens tant à l'intérieur
qu'à l'extérieur de la BEAC pour ainsi affiner les informations
dont nous disposions déjà et surtout pour combler de nombreux
doutes qui planaient encore dans notre esprit.
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