DEUXIEME PARTIE :
ANALYSE ET PROPOSITIONS AU PROBLEME DE SURLIQUIDITE
DES BANQUES
Cette deuxième partie de notre travail nous permet, en
nous basant sur les interventions de la BEAC que nous venons de traiter,
d'étudier la notion de surliquidité qui fait l'objet de notre
thème. Ainsi, nous commencerons par l'étude et le diagnostic du
problème (Chapitre Ier) pour finir par des perspectives pouvant aboutir
à l'éradication de ce phénomène. (Chapitre II)
ANALYSE DU PROBLEME
DE LA SURLIQUIDITE
DES BANQUES AU CAMEROUN
CHAPITRE III :
Les banques comptent parmi leurs rôles les plus
prestigieux la fonction de stocker de la liquidité. Cette garantie de
liquidité permet non seulement d'éviter le risque
d'illiquidité et son corollaire : la panique, mais aussi le risque
d'insolvabilité. Cet argument devient cependant caduc dès
lors que la banque détient des liquidités au-delà
de ce qui est convenable pour faire face à ce risque. C'est dans
ce sens que la banque centrale peut être amenée à
intervenir dans le cadre du marché monétaire à travers les
opérations de ponction de liquidités. En effet si on s'en tient
aux tâches qui lui sont dévolues, la BEAC, à travers
l'instauration du marché monétaire en mars 1991 a d'une part un
objectif de mobilisation des ressources internes et leur utilisation
rationnelle. Ce qui revient à injecter de la liquidité quand il
en manque et en retirer lorsqu'il y'a un excès. Mais en dépit de
ce rôle, le problème de surliquidité des banques persiste
depuis un certain temps dans la sous région CEMAC en
général et particulièrement au Cameroun. Face donc
à cette situation plusieurs interrogations se lèvent :
comment juger de la surliquidité des banques au Cameroun ? Qu'est
ce qui peut être à l'origine de la surliquidité des
banques ? Comment peut-elle se manifester ? Quelles peuvent en
être les conséquences ?
Notre objectif dans ce chapitre est de
procéder à une analyse profonde de ce problème partant de
la méthodologie utilisée (section 1ère)
jusqu'au diagnostic en terme de causes et de conséquences du
phénomène (section 2)
SECTION I : LA METHODOLOGIE
La méthodologie renvoie à la démarche
utilisée, à l'approche adoptée et à des moyens dont
on use pour la réalisation d'un travail spécifique. Il nous
revient dans cette partie de présenter les différents
outils que nous avons utilisés pour détecter le problème
de surliquidité des banques au Cameroun.
Nous parlerons tour à tour des observations faites
durant le stage, de l'étude des différents documents, et des
différents entretiens faits tant à l'intérieur qu'à
l'extérieur de la BEAC.
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