La rencontre avec les exploitants-cédants nous a
permis dans un premier temps, d'avoir un lien avec ces personne-ressources et
de connaître leur volonté d'implication dans la construction d'une
offre d'activités agrirurale ; dans un second temps, ces rencontres nous
ont permis d'établir des scénarios envisageables, sur lesquels
pourraient reposer la construction de l'offre d'activités.
> Premières pistes
envisageables
La rencontre avec les exploitants-cédants laisse
apparaitre que dans deux cas, nous devons encore attendre, tout en rappelant
aux futurs cédants que la transmission se prépare quelques
années avant le départ à la retraite ; notre rôle
est aussi de sensibiliser les propriétaires d'un fermier à la
transmission agricole ; dans un cas, nous n'avons pas à intervenir ;
restent deux cas pour lesquels nous pouvons agir dés à
présent, en restructurant ces deux exploitations en une seule qui
pourrait combiner aux quelques quotas laitiers restants d'autres
activités économiques.
La confrontation avec les acteurs techniques et les
réalités du terrains laissent apparaitre que l'on peut
difficilement imaginer une création d'activité agrirurale
reposant sur une complémentarité en bovin viande, car les droits
à produire dans le département de la Loire sont quasi-inexistants
et parce que nos deux exploitants ne disposent pas de PMTVA.
Dès lors, il apparait possible de compléter
l'activité bovin-lait avec des activités caprines, ovines ou des
activités atypiques mais aussi avec d'autres activités de type
artisanal ou commercial.
Il est également possible d'envisager une association
du type groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC) avec un exploitant
en place qui souhaiterait avoir un associé et qui souhaiterait dans le
même temps diversifier les activités de sa structure. Nous
tendrions alors vers l'agrandissement d'une structure qui
génèrerait de l'emploi à plusieurs personnes et qui, de
cette manière, diversifierait ses activités.
> Mobiliser et constituer le groupe
local
La mobilisation des acteurs locaux est indispensable
(élus, associations, populations, techniciens, agriculteurs...). Ils
s'impliquent dans la validation de l'offre et dans l'accueil des porteurs de
projets, du moment qu'ils sont informés et mobilisés dès
le commencement du projet.
Le groupe local est un facilitateur, il est animé par
l'acteur pivot, généralement composés entre cinq et quinze
personnes-ressources, il permet d'identifier des potentiels, de valider les
scénarios ; il doit être présent tout au long de la
démarche.
Pour ce qui est de notre démarche de construction
d'une offre d'activités agrirurale dans la commune de Saint Didier sur
Rochefort, nous en sommes actuellement à cette étape de
mobilisation des personnes-ressources. Toutes les personnes-ressources
connaissent la démarche car nous leur avons présentées
soit lors des entretiens CreActE pour les partenaires techniques, soit lors des
rencontres avec les exploitants-cédants, soit encore lors des rencontres
avec les élus.
Un premier groupe local devrait se réunir dans les
prochains mois. Rappelons que la méthodologie de construction d'offre
d'activité préconise d'organiser un groupe local pour chaque
potentiel identifié. Le groupe local en question devra traiter de la
construction d'une offre d'activité basée sur les deux
exploitations non viables en l'état, que nous avons
identifiés.