RECOMMANDATIONS
Considérant que le phénomène
d'insécurité alimentaire prend de plus en plus de l'ampleur en
Afrique de l'ouest et du centre. Il urge que les chefs d'états et les
autorités des pays de ces deux sous régions prennent des
décisions pour assurer à leurs populations la
sécurité alimentaire qu'il faut. Après avoir
étudié la sécurité alimentaire en Afrique de
l'ouest et du centre sur la période de 1990 à 2008, notre
étude nous permet de recommander à ces différents
responsables de :
ü Prendre des dispositions pour respecter les
mesures prises ensembles au niveau régional ou
sous-régional.
Beaucoup de travaux sont effectués au niveau
régional et sous régional par la CEDEAO, le NEPAD et l'UEMOA en
matière de sécurité alimentaire. Mais les décisions
prises ensemble par les chefs d'états et responsables à divers
niveaux des pays ne sont pas mises en oeuvre par les chefs d'état dans
leur pays. Comme exemple, les chefs d'états s'étaient entendus
lors du sommet de l'OUA d'affecter 10% de leurs allocations budgétaires
au secteur agricole. Cette décision jusqu'à ce jour n'est pas
exécutée par ces chefs d'état.
ü Renforcer la contribution de l'Agriculture au
PIB au moyen de l'investissement dans le secteur agricole
Notre étude a révélé que la
contribution de l'Agriculture au PIB est une des variables les plus pertinentes
en matière de sécurité alimentaire. Un investissement dans
ce secteur amènerait, toute la population active agricole
recensée à vraiment se donner à l'agriculture et à
produire aussi bien des aliments nutritifs pour le pays que des aliments
destinés à l'exportation.
ü Mettre en place des dispositifs d'information
dans chaque pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre afin d'assurer un suivi
régulier et une surveillance de l'état de consommation des
populations
ü Diversifier la production alimentaire dans les
pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre
ü Assurer une croissance régulière
du Produit intérieur brut (TPIB)
Le taux de croissance du PIB est une variable clé de
la sécurité alimentaire. Donc la croissance du PIB
améliorerait le niveau de vie de la population.
ü Améliorer le niveau de revenu des
populations pour leur permettre d'accéder aux produits alimentaires
à tout moment
ü Maintenir le niveau général des
prix à un niveau raisonnable (3% par exemple pour l'UEMOA)
conformément aux taux d'inflation exigé par les
Communautés économiques régionales (CER)
ü Assurer la disponibilité permanente des
produits alimentaires soit par une production intérieure suffisante soit
par une importation des produits alimentaires
ü Renforcer les disponibilités
alimentaires à travers les cultures de contre saison ou réaliser
des stock tampon pour améliorer l'approvisionnement des zones à
risques et contenir la flambée des prix.
ü Assurer l'accès des producteurs aux
marchés nationaux et régionaux. La construction des
voies, l'intégration des marchés sont des facteurs qui pourraient
inciter les producteurs à la production car ils pourront accéder
facilement aux différents marchés pour écouler leurs
produits
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