La gestion des informations sensibles face a l'influence des médias étrangers et des NTIC en RDC( Télécharger le fichier original )par Didier MUKALENG MAKAL Kanteng Université de Lubumbashi - Graduat 2010 |
3.2.2. Sur la politique intérieurePlace publique ou large audience en passant par objectivité, la relation entre les politiques congolais et les médias se détériorent souvent. Le cas Rfi en est la preuve. Cette relation passe par les correspondants que l'on emprisonne si ça brûle, et les étrangers que l'on expulse, comme Gislaine Dupond de Rfi sur juillet 2009, à Kinshasa. Certains analystes pensent que cela est dû au regard critique porte sur certains dysfonctionnements des gouvernements incapables de gérer pareille situations et compter planer le secret, comme on le voudrait, c'est alors la menace de suspendre cette concession (qui est un élément de la pression...)19(*) où on procède à des fermetures. Ce qui est pourtant banalisable, puisque, ces radios comme Rfi ou BBC, émettent librement en ondes courtes sur lesquelles nul n'a aucun pouvoir. « si vous souhaitez, vous pouvez nous capter en ondes courtes dans la bande de 41m sur 7265 KHz dans la bande de 31m, sur 9790 KHz...En direct, sur rfi.fr(...) sur le fréquences de nos nombreuses radios partenaires à travers le Pays [RDC] »20(*) 3.2.3. Le cas RFIRFI, comme BBC, a une forte influence qualitative sur l'opinion publique réfléchie (des instruits). Sa forte audience contribue à l'agacement des politiciens sans négliger des analyses critiques par lesquelles elle procède, et l'accueil de l'opposition. Rappelons que Rfi est présente partout dans le monde avec 20 langues, et un millier de correspondants et personnels travaillant à temps plein ou pigistes. Il n'y a ainsi que peu d'informations qui lui échappent, surtout en Afrique. La coupure de Rfi accusée d' « inciter les militaires à désobéir, à se révolter, à créer des troubles dans les casernes alors que notre pays est en guerre »21(*), a suscité plusieurs débats. Et l'on se demande quel est le rôle des médias ? Que doivent-ils dire ? A l'ère des NTIC l'information tend à signifier sécuriser, éduquer, éveiller, et donc, rendre responsable22(*) dans une conception telle que informer=développement. Et donc, Rfi, aurait joué son rôle en « restituant normalement » les propos publiés par la Monuc au cours d'un point de presse23(*) car en effet, la population de l'Est du Congo a droit à l'information sur son lieu que l'Etat ne donne pas » ; cela donne davantage le goût aux journalistes de chercher ce qui n'est pas donné pour savoir pourquoi et quoi réellement. Mais il paraitrait qu'il y aurait une façon de dire cela. Mais elle risque trop de rester pareille à la rtnc, ce qui ne peut se passer sur aucune chaine sérieuse (étrangère). * 19 Tudesq, J., les médias en Afrique, p.25, citant Vitin, Th., les radios internationales en Afrique noires, thèse de doctorat Université de Bordeaux 3, 1995 * 20 RFI, [en ligne], http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/articles/83132.asp, page consultée le 23 mars 2010 * 21 RSF, [en ligne], http://www.rsf.org/spip.php?page=article&id_article=33984, page consultée le 23 mars 2010* 22 Kamba, C., cours d'information et de la communication, inédit, unilu, 2008-2009, p.36 * 23 RSF, a.c. |
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