La gestion des informations sensibles face a l'influence des médias étrangers et des NTIC en RDC( Télécharger le fichier original )par Didier MUKALENG MAKAL Kanteng Université de Lubumbashi - Graduat 2010 |
3.3. La gestion des informations sensiblesIl ressort de tout ce qui précède que gérer une information et par malheur, la geler ou mieux cacher, est une tâche de plus en plus ardue et risquée. On s'informe et on informe à tout moment sans trop de peines (téléphone, GPRS, internet,...). A coup sûr c'est la fuite ; mais aussi la méfiance. « Celui qui a l'info a le pouvoir », même manipulateur. Ce qui ne reste plus vrai aujourd'hui. Car il peut passer aux médias, une fois qu'ils l'ont par effraction ou par quelque procédé. Everette et Merrill ont vu en leur temps, la saturation du Tiers Monde des NTIC : « les fruits de l'ère de l'information (...) vont, qu'on le veuille ou non, submerger le Tiers Monde au cours des années quatre-vingt-dix »24(*). Ainsi, bon gré malgré, l'information n'appartient à personne. Toutefois, l'information est « responsable ». Aucun média ne pourra ipso facto dire à son publique que « le président de la République... »Sans aménagement préalable. De même, nul ne peut divulguer des propos strictement liés au campement d'une armée contre une rébellion sans susciter des remous. Ce qui n'a pas manque d'être reproché à Rfi longtemps tolérée qu'aimée en RDC. * 24 Everette, D. et Merrill, J.C., o.c., p.304 |
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