b. Les limites
techniques :
Notre étude s'est déroulée dans un
magasin de Prêt-à-porter féminins, il est possible que
l'odeur diffusée soit incongrue avec l'image du Magasin. D'une part,
l'atmosphère est perçue de manière holistique par les
consommateurs. Ainsi, plus l'atmosphère est perçue de
manière positive avant l'introduction d'une nouvelle composante, plus il
sera difficile pour le consommateur de percevoir l'apport de la nouvelle
composante. L'introduction d'une odeur pour augmenter les réponses des
consommateurs sera d'autant plus difficilement mesurable et surtout d'autant
plus inutile. Toutefois, le magasin ne disposait que d'un seul diffuseur
d'odeur: il n'y avait ainsi pas de répartition homogène de
l'odeur et certains consommateurs lorsqu'ils restaient dans une zone du
magasin, comme dans les cabines d'essayage, étaient moins soumises
à l'odeur.
c. Les limites du
questionnaire
Un certain nombre de problèmes a été
relevé lors de l'administration du questionnaire: nous avons
utilisé des échelles sémantiques différentielles
qui ont été mal appréhendées par les
répondants. Souvent, les répondants croyaient qu'ils devaient
donner une note pour chaque adjectif cité. Il eut été
judicieux d'utiliser des échelles de Likert pour ces items, car
même si l'information collectée est moins bonne d'un point de vue
statistique, sa facilité d'utilisation est bien adaptée au
questionnaire en face-à-face.
Ce phénomène est sans doute également
valable pour les réponses émotionnelles. Les répondants
ont effectivement du mal à ressentir leur humeur, mais surtout à
admettre que leur humeur soit négative. Ainsi, ils répondent
souvent en confondant ce qu'ils voudraient être et ce qu'ils sont. Seules
les réponses comportementales ont échappé à ce
biais car elles étaient métriques par rapport aux échelles
d'intention.
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