II. Analyse de fiabilité
des échelles
Pour s'assurer de la fiabilité des échelles
utilisées dans notre étude, nous allons étudier chaque
échelle de mesure retenue. Cette étape nous permettra d'analyser
à la fin les résultats obtenus et de répondre à
notre problématique. En se basant sur les travaux de la
littérature présentés nous allons montrer que les
réponses affectives des consommateurs peuvent être
scindées en deux dimensions : le plaisir et la stimulation. Ceci,
va être expliqué à travers l'analyse de l'échelle PA
de Mehrabian et Russel en 1974. Et puisque l'échelle PA est une
échelle sémantique différentielle, nous procédons
donc à l'ACP.
Tableau 1: Fiabilité des échelles de
réponses affectives lors de visite du magasin
|
Axe 1 : stimulation
|
Axe 2 : plaisir
|
ST4 : De pessimiste à optimiste
ST8 : De sans énergie à plein
d'énergie
ST9 : De désintéressé à
intéressé
ST10 : D'endormi à bien éveillé
ST11 : De non stimulé à stimulé
|
0,661
0,819
0,579
0,861
0,746
|
|
ST1 : De énervé à calme
ST2 : De malheureux à heureux
ST3 : De contrarié à content
ST5 : De triste à gai
ST7 : De insatisfait à satisfait
|
|
0,869
0,828
0,630
0,529
0,677
|
Indice de KMO
|
0,822
0,000
56,891
|
Signification du test de Bartlett
|
Pourcentage de variance expliquée
|
Alpha de cronbach
|
0,826 à 0,787
|
0,802 à 0,855
|
Tous les items ont une valeur d'extraction >0,05.Donc, ils
vont tous être utilisé pour la nomination des axes.
L'ACP à rotation orthogonale (varimax)
réalisée sur la totalité des items de l'échelle met
l'existence de deux facteurs doté d'une bonne cohérence interne
(Stimulation : Alpha=0,826, Plaisir : Alpha=0,802) qui explique 55,891% de
la variance totale, donc la qualité de représentation du plan
factoriel est est moyennement fiable. Les items 1, 3,6 sont inferieurs
à Alpha mais la suppression de ces items ne contribuent pas
améliorer la fiabilité de notre échelle Alpha passe de
0,826 à 0,787 et l'échelle devient - fiable. On garde tous les
items sur l'axe 1 qui forment la stimulation.
La valeur de l'indice de KMO=0,822>0,7, en plus la
signification du test de Bartlett=0,000<0,05. L'ACP est applicable pour dire
qu'il existe une certaine dépendance entre les items.
Ce tableau nous permet d'extraire les deux axes
suivants :
1er axe : est composé des
items : « pessimiste/optimiste », « sans
énergie / plein d'énergie »,
« désintéressé /
intéressé », « endormi / bien
éveillé » et « non
stimulé / stimulé », correspondants à
la dimension stimulation.
2éme axe : est composé
des items : « De énervé /
calme », « malheureux / heureux »,
« contrarié /content », « triste /
gai » et « insatisfait /
satisfait », correspondants à la dimension
plaisir.
Donc, ces deux dimensions correspondent bien à la
composante PA (pleasure, arousal) du modèle Mehrabian et Russel.
Tableau2 : Fiabilité des échelles
de réponses cognitives lors de la visite du magasin:
L'évaluation de l'atmosphère du magasin par les
consommateurs permet de mesurer les réponses cognitives car elle leur
permet de juger et d'évaluer les correspondances qui existent entre la
cible visée et eux-mêmes (Kotler, 1973-1974).
|
Axe 1
|
Axe 2
|
AT1 : De sans attrait à attrayant
AT5 : De fermé à ouvert
AT6 : De terne à coloré
AT8 : D'ennuyeux à stimulant
AT9 : De mauvais à bon
AT12 : De déplaisant à plaisant
AT13 : De peu motivant à motivant
AT14 : De désintéressant à
intéressant
|
0,685
0,742
0,691
0,828
0,680
0,724
0,811
0,798
|
|
AT7 : De négatif à positif
AT10 : De animé à inanimé
AT11 : De sombre à clair
|
|
0,558
-0,806
0,603
|
Indice de KMO
|
0,809
0,000
48,077
|
Signification du test de Bartlett
|
Pourcentage de variance expliquée
|
Alpha de cronbach
|
0,493
|
0,114 avec AT10 est éliminé
|
Le deuxième axe contient des items ont des
qualités d'extraction mauvaise et pas bonne qui s'approche de 0,5.
L'item AT10 a une mauvaise qualité d'extraction (-0,806<0,5). Cet
item sera éliminé de notre analyse. Donc l'axe ne contient que
deux items après la suppression d'AT10. Le premier axe contient des
items qui ont une qualité d'extraction bonne et même très
bonne proche et supérieur à 0,8. Le KMO=0,809>0,7 et la
signification du test de Bartlett =0,000<0,05 Pour confirmer l'existence
d'une dépendance entre les items pour appliquer l'ACP. Le plan factoriel
explique 48,077% de la variance totale. On peut dire que ce plan n'explique pas
bien l'ensemble des items. La cohérence interne des deux facteurs
extraite est mauvaise avec Alpha=0,493 pour le premier axe et 0,114 pour le
deuxième axe. Notre étude va être basée sur le
premier axe, ce qui correspond à une seule dimension de
l'évaluation de l'atmosphère.
Tableau 3 : Fiabilité des
échelles pour l'mage du magasin:
|
Axe 1 : Image du magasin 1
|
Axe 2 : Image du magasin 2
|
CR11 : évaluation du magasin
CR12 : évaluation du magasin
CR13 : évaluation du magasin
CR2 : image du magasin
CR3 : style des produits
CR4 : sélection des produits
CR5 : qualité des produits
CR6 : prix des produits
CR7 : Qualité du service
CR8 : satisfaction du service
CR9 : odeur diffusée
|
0,789
0,836
0,855
0,898
0,878
0,835
0,773
0,584
0,793
0,874
0,831
|
|
CR14 : évaluation du magasin
|
|
0,900
|
Indice de KMO
|
0,902
0,000
72,709
|
Signification du test de Bartlett
|
Pourcentage de variance expliquée
|
Alpha de cronbach
|
0,951
|
0,.....
|
A priori, on garde tous les items vu qu'ils ont des valeurs
d'extraction >0,5.
On choisie les 2 premières composantes vu que la
règle de kaiser ne donne qu'une seule composante avec une qualité
de représentation moyenne de 61,227%. Donc on ajoute une
deuxième composante pour avoir un plan principal avec une qualité
de représentation de 72,709%. Notre ACP est applicable puisque que la
signification du test de Bartlett =0,000<0,05.
L'indice de KMO=0,902>0,7.
La valeur de Alpha est égal à 0,951 pour dire
qu'on on une bonne cohérence si on se compare à 0,7. Sur l'axe 2
on trouve un seul item donc ya pas de calcul a faire pour Alpha de Cronbach.
L'analyse factorielle effectuée sur la base de l'échantillon
final fait émerger la structure bidimensionnelle de l'échelle.
Tableau 4 : Fiabilité des
échelles pour degré d'accord pour un achat imprévu
:
|
Axe 1 : Hédonistes
|
Axe 2 : Non hédonistes
|
ACH1 : Quand je vais faire du shopping, j'achète
des produits que je n'ai pas prévu d'acheter.
ACH2 : Je suis une personne qui fait des achats non
planifiés.
ACH3 : Quand je vois quelque chose qui
m'intéresse, je l'achète sans tenir compte des
conséquences.
ACH4 : C'est amusant pour moi d'acheter
spontanément.
|
0,825
0,808
0,851
0,674
|
|
ACH5 :J'évite d'acheter des produits qui ne
figurent pas dans ma liste d'achats.
|
|
0,941
|
Indice de KMO :
|
0,725
0,000
72 ,904
|
Signification du test de Bartlett
|
Pourcentage de variance expliquée
|
Alpha de cronbach
|
0,800
|
0,.......
|
A priori, on garde tous les items vu qu'ils ont des valeurs
d'extraction >0,5. On choisit les 2 premières composantes puisque
que la règle de kaiser ne donne qu'une seule composante avec une
qualité de représentation moyenne de 50,245%. Donc on ajoute une
deuxième composante pour avoir un plan principal avec une qualité
de représentation de 72,904%.
Notre ACP est applicable puisque la signification du test de
Bartlett =0,000<0,05. L'indice de KMO=0,725<0,5 La valeur de Alpha est
égal à 0,800 pour dire qu'on on une bonne cohérence si on
se compare à 0,7. L'item ACH4 est inférieur à Alpha la
suppression de cet item contribue à améliorer la
fiabilité de notre échelle Alpha passe de 0,800 à 0,832 et
l'échelle devient +fiable. Sur l'axe 2 on trouve un seul item donc il
n'y a pas de calcul à faire pour Alpha de Cronbach. L'analyse
factorielle effectuée sur la base de l'échantillon final fait
émerger la structure bidimensionnelle de l'échelle.
III-Méthodes d'analyses
utilisées :
Pour tester la validité des hypothèses, des
méthodes différentes ont été utilisées selon
la nature des variables et du test effectué.
1- l'analyse de la variance (ANOVA à un
seul facteur ou « One way ANOVA »)
C'est une méthode d'analyse statistique qui permet
d'apprécier s'il existe une relation statistiquement significative entre
deux variables, l'une est quantitative, l'autre est qualitative à l'aide
du test de Fisher et permet d'étudier le sens de cette relation. On
teste deux hypothèses fondamentales une hypothèse de base H0 et
une hypothèse alternative H1 définies comme suite :
H0 : Il y a une indépendance
entre les 2 variables.
H1 : Il y a une dépendance
statistiquement significative entre les 2 variables.
Si la signification du test de Fisher est inférieure
à 0,05 qui représentent le niveau du risque utilisé,
l'hypothèse H0 sera rejetée et l'hypothèse H1 sera
acceptée.
1.1. Lien entre l'ambiance olfactive et les
émotions :
D'après des études
antécédentes :
ü La présence d'une odeur agréable (par
rapport à la condition odeur désagréable) augmentait le
plaisir des consommateurs et elle n'avait aucune influence sur la stimulation
(Knasko (1990 dans Daucé, 2000).
ü Spangenberg (1996), (dans Karray, 2000) n'a
trouvé, quant à lui, aucune réponse significative
concernant l'influence d'une odeur (par rapport à la condition sans
odeur) sur les réponses émotionnelles des consommateurs.
Notre tâche est donc de tester les hypothèses
suivantes, afin de savoir si la présence d'une odeur (par rapport
à la condition sans odeur) peut modifier les réponses
affectives.
H.1 La diffusion d'odeur influence le plaisir des
consommateurs.
H.2 La diffusion d'odeur affecte la stimulation des
consommateurs.
Anova
|
H1 : Plaisir
|
H2 : Stimulation
|
|
Intergroupes
|
Intra-groupes
|
Intergroupes
|
Intra-groupes
|
Somme des carrés
|
0,548
|
54,625
|
17,472
|
46,375
|
Moyenne des carrés
|
0,548
|
0,557
|
17,472
|
0,473
|
F
|
0,982
|
36,923
|
Signification
|
0 ,324
|
0,00
|
Appliquant le test de Fisher les résultats
dégagés sont :
Pour la dimension plaisir F=0,324>0,05 donc nous rejetons
H1.
La diffusion d'odeur n'influence pas le plaisir des
consommateurs.
Pour la dimension stimulation F=0,00<0,05 donc nous
acceptons H1.
La diffusion d'odeur influence la stimulation des
consommateurs
1.2. Lien entre l'ambiance olfactive et les
cognitions :
Concernant la relation entre l'ambiance olfactive et les
réponses cognitives nous avons trouvé que :
ü la présente d'une odeur ambiante
améliorait l'évaluation de l'atmosphère d'après
Spangenberg et Al (1996 dans Karray, 2000)
ü Daucé (2000) a trouvé que la
présence d'une odeur (par rapport à la condition sans odeur)
améliorait non seulement l'évaluation de l'atmosphère mais
aussi l'évaluation des produits.
En analysant le tableau si dessous nous pouvons confirmer ou
infirmer les résultats de ces études précédentes et
ceci en s'appuyant sur le test de Fisher.
H3 : La diffusion d'odeur a un impact positif sur
les réponses cognitives, c'est à dire que l'atmosphère est
bien perçue.
Anova
Axe1
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
11,952
|
1
|
11,952
|
34,421
|
,000
|
Intra-groupes
|
34,028
|
98
|
,347
|
|
|
Total
|
45,980
|
99
|
|
|
|
Pour l'axe 1 F=0,000<0,05 donc nous acceptons
H1
Il existe une relation significative entre la diffusion
d'odeur et les cognitions. Plus précisément la présence
d'une odeur ambiante améliore l'évaluation de
l'atmosphère. Concernant l'attachement de l'atmosphère à
l'évaluation des produits nous allons le vérifier d'après
le tableau suivant :
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
évaluation du magasin
|
Inter-groupes
|
38,440
|
1
|
38,440
|
61,194
|
,000
|
Intra-groupes
|
61,560
|
98
|
,628
|
|
|
Total
|
100,000
|
99
|
|
|
|
évaluation du magasin
|
Inter-groupes
|
26,010
|
1
|
26,010
|
52,905
|
,000
|
Intra-groupes
|
48,180
|
98
|
,492
|
|
|
Total
|
74,190
|
99
|
|
|
|
évaluation du magasin
|
Inter-groupes
|
30,250
|
1
|
30,250
|
70,149
|
,000
|
Intra-groupes
|
42,260
|
98
|
,431
|
|
|
Total
|
72,510
|
99
|
|
|
|
style des produits
|
Inter-groupes
|
23,040
|
1
|
23,040
|
38,322
|
,000
|
Intra-groupes
|
58,920
|
98
|
,601
|
|
|
Total
|
81,960
|
99
|
|
|
|
sélection des produits
|
Inter-groupes
|
25,000
|
1
|
25,000
|
26,700
|
,000
|
Intra-groupes
|
91,760
|
98
|
,936
|
|
|
Total
|
116,760
|
99
|
|
|
|
qualité des produits
|
Inter-groupes
|
20,250
|
1
|
20,250
|
29,039
|
,000
|
Intra-groupes
|
68,340
|
98
|
,697
|
|
|
Total
|
88,590
|
99
|
|
|
|
prix des produits
|
Inter-groupes
|
7,290
|
1
|
7,290
|
9,204
|
,003
|
Intra-groupes
|
77,620
|
98
|
,792
|
|
|
Total
|
84,910
|
99
|
|
|
|
Qualité du service
|
Inter-groupes
|
19,360
|
1
|
19,360
|
23,138
|
,000
|
Intra-groupes
|
82,000
|
98
|
,837
|
|
|
Total
|
101,360
|
99
|
|
|
|
satisfaction du service
|
Inter-groupes
|
18,490
|
1
|
18,490
|
20,852
|
,000
|
Intra-groupes
|
86,900
|
98
|
,887
|
|
|
Total
|
105,390
|
99
|
|
|
|
odeur diffusée
|
Inter-groupes
|
24,010
|
1
|
24,010
|
29,201
|
,000
|
Intra-groupes
|
80,580
|
98
|
,822
|
|
|
Total
|
104,590
|
99
|
|
|
|
Pour plus de précision dans notre analyse :
Nous avons considéré que les critères (de
mauvais à bon, favorable-défavorable, négatif-positif)
servent à évaluer le magasin d'une façon
générale).
Dans ce cas la signification du test de fisher est<0,05
pour tous les items. Donc nous acceptons H1.
La diffusion d'odeur au sein du magasin a une influence non
seulement sur l'évaluation des produits mais aussi sur la qualité
du service.
1.3. Lien entre l'ambiance olfactive et les
réponses comportementales.
Hirsh (1995),a montré l'influence de la diffusion
d'odeur sur le montant dépensé, nous essayerons donc de savoir si
la diffusion d'odeur augmente le montant dépensé et le nombre
d'articles achetés.
H4 : La diffusion d'odeur augmente le nombre
d'achats.
H5 : La diffusion d'odeur augmente le montant
dépensé en magasin.
ANOVAa
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Si oui : montant
|
Intergroupes
|
17,848
|
1
|
17,848
|
128,790
|
,000
|
Intra-groupes
|
6,652
|
48
|
,139
|
|
|
Total
|
24,500
|
49
|
|
|
|
si oui : le nombre d'articles
|
Intergroupes
|
16,354
|
1
|
16,354
|
128,151
|
,000
|
Intra-groupes
|
6,126
|
48
|
,128
|
|
|
Total
|
22,480
|
49
|
|
|
|
a. Nature du magasin = parfumé
|
Pour l'axe1 F=0,000<0,05 donc nous acceptons H1
Il existe une relation significative entre la diffusion
d'odeur et les réponses comportementales. Nous pouvons confirmer que la
présence d'une odeur ambiante augmente le nombre d'achat et le montant
dépensé en magasin.
1.4. L'influence des modérateurs sur les
réponses des consommateurs :
Selon karray (2000), l'âge ne modère pas les
réponses du consommateur lorsque l'odeur est diffusée. Nous
testerons donc :
H6 : lorsque l'odeur est diffusée,
l'âge modère les réponses émotionnelles, cognitives
et comportementales des consommateurs.
ANOVAa
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Stimulation
|
Intergroupes
|
,965
|
4
|
,241
|
,402
|
,806
|
Intra-groupes
|
27,010
|
45
|
,600
|
|
|
Total
|
27,975
|
49
|
|
|
|
plaisir
|
Intergroupes
|
1,098
|
4
|
,275
|
,405
|
,804
|
Intra-groupes
|
30,467
|
45
|
,677
|
|
|
Total
|
31,565
|
49
|
|
|
|
a. Nature du magasin = parfumé
|
Pour les réponses émotionnelles la signification
de Fisher>0,05donc nous acceptons H0.
L'âge ne modère pas les réponses
émotionnelles lorsque l'odeur est diffusée.
ANOVAa
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
décor
|
Inter-groupes
|
,129
|
4
|
,032
|
,061
|
,993
|
Intra-groupes
|
23,685
|
45
|
,526
|
|
|
Total
|
23,814
|
49
|
|
|
|
magasin
|
Inter-groupes
|
1,984
|
4
|
,496
|
,920
|
,461
|
Intra-groupes
|
24,274
|
45
|
,539
|
|
|
Total
|
26,259
|
49
|
|
|
|
a. Nature du magasin = parfumé
|
Pour les réponses cognitives la signification de Fisher
>0,05 donc nous acceptons H0.
L'âge ne modère pas les réponses
cognitives lorsque l'odeur est diffusée.
ANOVAa
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
hédonistes
|
Inter-groupes
|
3,335
|
4
|
,834
|
1,253
|
,302
|
Intra-groupes
|
29,946
|
45
|
,665
|
|
|
Total
|
33,281
|
49
|
|
|
|
Achats imprévus
|
Inter-groupes
|
1,280
|
4
|
,320
|
1,371
|
,259
|
Intra-groupes
|
10,500
|
45
|
,233
|
|
|
Total
|
11,780
|
49
|
|
|
|
a. Nature du magasin = parfumé
|
Pour les réponses comportementales la signification de
Fisher >0,05 donc nous acceptons H0.
L'âge ne modère pas les réponses
comportementales lorsque l'odeur est diffusée.
H7 : lorsque l'odeur est diffusée, le
niveau d'étude modère les réponses cognitives et
comportementales des consommateurs.
ANOVAa
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
décor
|
Inter-groupes
|
,012
|
2
|
,006
|
,012
|
,988
|
Intra-groupes
|
23,802
|
47
|
,506
|
|
|
Total
|
23,814
|
49
|
|
|
|
magasin
|
Inter-groupes
|
,696
|
2
|
,348
|
,640
|
,532
|
Intra-groupes
|
25,563
|
47
|
,544
|
|
|
Total
|
26,259
|
49
|
|
|
|
a. Nature du magasin = parfumé
|
Pour les réponses cognitives la signification de Fisher
>0,05 donc nous acceptons H0. Le niveau d'étude ne
modère pas les réponses cognitives lorsque l'odeur est
diffusée.
ANOVAa
|
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Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
hédonistes
|
Intergroupes
|
1,034
|
2
|
,517
|
,753
|
,476
|
Intra-groupes
|
32,248
|
47
|
,686
|
|
|
Total
|
33,281
|
49
|
|
|
|
Achats imprévus
|
Intergroupes
|
,161
|
2
|
,080
|
,325
|
,724
|
Intra-groupes
|
11,619
|
47
|
,247
|
|
|
Total
|
11,780
|
49
|
|
|
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a. Nature du magasin = parfumé
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Pour les réponses comportementales la signification de
Fisher >0,05 donc nous acceptons H0.
Le niveau d'étude ne modère pas les
réponses comportementales lorsque l'odeur est diffusée.
1.5. Lien entre odeur diffusée et
fréquentation du magasin :
Malgré qu'aucune expérience n'a
été menée sur le liens entre odeur diffusé et la
régularité de la fréquentation du magasin, nous avons
essayé de tester nous-mêmes cette hypothèse.
ANOVAa
|
Fréquentation
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
,720
|
1
|
,720
|
,520
|
,474
|
Intra-groupes
|
66,400
|
48
|
1,383
|
|
|
Total
|
67,120
|
49
|
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a. Nature du magasin = parfumé
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Le tableau montre qu'il n'existe pas un lien entre une odeur
diffusée et la régularité de la fréquentation du
magasin, puisque la signification du test de fisher > 0,05 donc nous
acceptons H0.
IV- Conclusions et limites de notre
étude
L'analyse de l'impact d'une variable atmosphérique
« la diffusion d'odeur » sur les réponses
émotionnelles, cognitives et comportementales des consommateurs est
l'objectif de notre étude. Dans cette analyse, nous avons
constaté que la diffusion d'odeur a un impact significatif. Toutefois,
notre travail comporte certaines limités :
a. Les limites
théoriques :
L'atmosphère pouvait se composer
d'éléments extérieurs, nous avons pris en compte seulement
de l'atmosphère interne du magasin (Berman et Evans, 1995 ; Karray,
2000). Cette étude a été effectuée au sein d'un
centre commercial « city centre » qui est
lui-même équipé d'un diffuseur d'odeur, mais
l'atmosphère du magasin DiXit n'est qu'une composante d'une
atmosphère globale. Cette limite a créé une confusion chez
les consommateurs qui s'est manifestée dans l'absence de dimension
plaisir. Les clients sont stimulés et non en état de plaisir.
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