I.2.4.1. La décentralisation politique
Quant à la décentralisation politique
plusieurs auteurs ne donnent pas une réponse satisfaisante. Selon
Buttgerbach « Eric croit que ces auteurs confondent le point de vue
de la science et celui de la technique36(*).
Partant du fait que, la décentralisation politique
évoque le phénomène de l'autocratie de la gestion qui est
reconnue çà l'autorité où à un service
public ne peut pas être étudié sous l'angle et les
méthodes de la science politique.
Sur ce, la décentralisation politique, propose la
coordination des responsabilités, comme une technique de service de
l'intérêt général. Elle favorise donc le
développement endogène à partir de la base par la
population. La promotion de la démocratie locale par la participation
des citoyens dans la prise de décision.
Outre ses avantages, la décentralisation
présente quelques inconvénients ci-après :
- La création des institutions locales,
exécutif et organe délibérant ;
- La mise en place des nouveaux emplois qu'augmentent les
charges au sein de l'administration publique ;
- Elle fait pour l'Etat de l'unicité, voir la
multiplicité des pôles de décision au sein du
gouvernement ;
- De plus en plus il y a des conflits de leadership qui
peuvent surgir entre les organes délibérant et les
exécutif locaux ;
- La décentralisation peut créer une nouvelle
dictature avec à la tête des entités territoriale
décentralisés.
C'est pourquoi, si le principe de la solidarité et la
péréquation n'est pas appliquer, il y aura risque de frustration
des entités décentralisée à faible capacité
de mobilisation des recettes fiscales.
Selon Mabiala, « l'Etat a tout
intérêt, la décentralisation, car elle permet la Bonne
Gouvernance, la transparence dans la gestion, le devoir de rendre compte
à la population, une meilleure communication horizontale et
verticale »37(*).
La mobilisation des moyens adéquate est d'importance
capitale pour résoudre les problèmes locaux, et l'implication de
la société civile.
* 36 BUTTGENBACH, A.
Science administrative. Administration publique, Paris, Dalloz, 1971,
p. 164.
* 37 MABIALA, P.,
Idem, p. 60.
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