Section 2 : les PME et l'apport du capital
investissement :
L'intervention du capital investissement favorise la
substitution de l'économie d'endettement à celle des fonds
propres nécessaire au financement des investissement.
En effet, le capital investissement offre des solutions de
financement aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), à la recherche de
concours financiers, qui sont confrontées à la
sélectivité du financement bancaire et au manque d'instruments
financiers appropriés leur permettant d'accéder au marché
financier.
Cette section traitera de l'apport du capital investissement en
terme économique et social à travers le financement des PME.
Il s'agira d'abord, de définir la PME, d'en
présenter les principales caractéristiques puis de
s'intéresser à son cycle de vie et au financement adéquat
pour chaque étape. Enfin de mettre en exergue le rôle du capital
investissement dans la promotion de la technologie, du développement,
des zones régionales et la résorption du chômage.
1. Définition et caractéristiques des PME
:
Avant de nous lancer dans l'analyse de l'apport du capital
investissement dans le monde des PME, il nous parait opportun de
présenter ces entités et d'en citer les principales
caractéristiques.
1.1. Définition de la PME :
Bien que la désignation PME fait
référence à des aspects de distinction exclusivement
qualitatifs (petite ou moyenne), la définition de la PME repose
essentiellement sur des critères qualitatifs et quantitatifs.
Théoriquement, l'identification de la PME se fait par
la combinaison des critères : qualitatifs, englobants ; la
responsabilité des dirigeants,la propriété personnelle ou
familiale du patrimoine,et de critères quantitatifs concernant
l'effectif employé par l'entreprise et le chiffre d'affaires .
Cependant, il en est tout autrement dans la pratique, son identification est
essentiellement basée sur des éléments mesurables entre
eux, pour des raisons d'objectivité et de facilitation de la
sélection et du classement des entreprises (petites , moyennes ou
grandes).
L'Algérie retient comme définition des PME
celle adoptée par l'union Européenne en 1996 26 et qui a fait
l'objet de recommandation à l'ensemble des pays membres. Une
définition reprise par la loi n°01-18 du 12 décembre 2001,
portant loi d'orientation sur la promotion de la PME dans article 04, elle se
fond sur : les effectifs, le chiffre d'affaires et le total bilan annuel et son
indépendance.
Ainsi, la PME algérienne est définit comme une
entreprise de production de biens et de services, de quelque statut juridique
que ce soit, employant entre 1 à 250 personnes à plein temps
pendant une année, dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pas
2 milliards de DA ou dont le total bilan n'excède pas 500 millions de
DA, et qui respecte le critère d'indépendance.
26 Selon : projet de rapport : pour une politique
de développement de la PME en Algérie. C N E S, Alger, 2002,
pp 14 et 15.
Cette définition constitue une référence
dans le traitement périodique et conjoncturel des statistiques relatives
aux PME. Cependant, une distinction entre les petites, moyennes et grandes
entreprises s'impose avant une quelconque classification :
|
Nombre d'effectifs
|
Chiffre d'affaires
annuel
|
Total bilan annuel
|
Moyenne entreprise
|
50 à 250 employés
|
Compris entre 200
millions et 2 milliards de DA
|
compris entre
1OO et 500 millions de DA
|
Petite entreprise
|
10 à 49 employés
|
N'excède pas 200
millions de DA
|
N'excède pas 100 millions de DA
|
Très petite entreprise (TPE) ou micro entreprise
|
1à 9 employés
|
Inférieur à 200 millions
|
N'excède pas 10 millions de DA
|
|
Source 27
1.2. Les caractéristiques de la PME :
La PME est promue d'un bon nombre de caractéristiques
qui lui confèrent, d'un coté, des atouts majeurs dont elle
pourrait tirer profit, d'un autre, des inconvenants érigés en
obstacles qu'elle se doit de gravir.
1.2.1. Les atouts de la PME :
Toute PME désirant se développer se doit
d'exploiter au maximum les atouts dont elle dispose, il s'agit notamment de
:
· La rapidité de la prise de décision
: la souplesse dont jouit la PME lui confère une
réactivité très vive face aux conjectures
économiques, elle peut par conséquent, modifier sa
stratégie de production et/ou sa politique de commercialisation. Il est
à signaler que les coûts de développement d'une PME sont 24
fois moins importants que ceux d' une grande entreprise.
· Une forte motivation des équipes et de leurs
dirigeants : par le biais d'une structure humaine adaptée,
constituée d'un capitaine et d'une équipe.
· La fluidité de la circulation de
l'information : le cercle de communication dans une PME est très
réduit rendant ainsi la circulation de l'information assez fluide ,il
lui évite toute déformation possible (parasites de
communications)et lui permet de se concentrer sur sa productivité et sa
créativité.
· La concentration de l'effort : en
général, la PME n'aura qu'un seul segment de marché
à conquérir, ce qui lui donnera, en permanence, une vision nette
de son évolution et lui permettra de réaliser la meilleur
adéquation produit/marché.
27 Loi n° 01-18 du 12 décembre 2001
portant loi d'orientation sur la promotion de la Petite et Moyenne
Entreprise
1.2.2. Les faiblesses de la PME :
Les PME souffrent de leurs faiblesses qui ralentissent
considérablement leurs expansions :
· La perte de l'autonomie : l'autonomie reste pour un
bon nombre de PME très relative. En effet, une majorité s'oriente
vers la sous-traitance, évitant ainsi, de se frotter aux grands
groupes.
· La fragilité de leurs structure financière
: la majeur partie du temps les PME présentent des bilans
caractérisés par l'importance des postes à court terme.
· Le manque de notoriété : Les PME sont,
en général, peu connues aussi bien du public que des
éventuels partenaires de l'entreprise (fournisseurs, clients,
administration, banque...) ce qui leur vaut un manque de confiance envers
elles, et un formalisme stricte dans leurs relations communes.
· La difficulté de se procurer des ressources
financières et humaines : la sous-capitalisation, ses indicateurs
financiers souvent insuffisants et son manque de notoriété font
de la recherche de financement au profit des PME, un exercice laborieux
relevant parfois de l'exploit.
Il en est de même pour le recrutement des
compétences professionnelles, qui préfèrent vendre leurs
services aux grandes entreprises offrant une rémunération
nettement plus attrayante.
1.3. La spécificité de la start-up
innovante et la problématique de son financement :
L'innovation est un investissement risqué et sa dimension
financière devrait être soumise à la même logique que
le financement de toute activité économique.
Les nouvelles firmes innovantes représentent une
catégorie particulière dans l'économie, jeunes, petites
voire très petites et surtout développant de nouveaux
procédés d'intervention sur le marché, sont, en
général, caractérisées par :
· La difficulté de valorisation des start-up
innovantes, en particulier, celles opérant dans le domaine des nouvelles
technologies : une asymétrie souvent ressentie lors des
négociations pour l'investissement, les investisseurs externes
sollicités pour le financement du projet, ne disposent pas toujours de
prérequis ou de connaissances suffisantes pour évaluer le
procédé ou la technologie développée. Les
entrepreneurs, de leur coté, qui n'ont pas toujours des réflexes
de financiers, connaissent souvent mal le marché de l'entreprise et de
son évolution future.
· Une faible surface financière, une
capacité d'autofinancement insuffisante pour couvrir les coûts de
développement. En plus, leur pouvoir de négociation limité
auprès des investisseurs, dû en grande partie à l'absence
d'actifs matériels pouvant être présentés en
garantie.
· un portefeuille d'activité restreint : la plus
part des start-up disposent de réseaux d'approvisionnement, de
réseaux de distribution peu importants, les rendant vulnérables
à tout retournement conjoncturel.
Nous ne manquerons de rappeler que ni la comptabilité
privée, ni la comptabilité nationale n'intègre le concept
de l'innovation,
Outre, les spécificités qui pénalisent la
PME innovante, elle se retrouve prisonnière de sa propre nature, de son
environnement et du manque d'accompagnement de la part des pouvoirs publics et
des institutions financières. Aussi, devient-il primordial de mettre en
place des mécanismes d'évaluation, de sélection et de
contrôle spécifiques. D'où l'intérêt que
portent les pouvoirs publics algériens pour la promotion du capital
investissement.
2. Le cycle de vie de la PME et financement adapté
:
L'adéquation des ressources externes au financement des
PME dépend du stade de développement dans lequel elles se situent
(recherche pour les PME innovantes, démarrage, développement,
maturité).
Très souvent, le taux de mortalité est assez
conséquent dans la première phase de développement du
projet de création ou d'innovation, justifiant ainsi le comportement des
financiers envers eux.
La théorie financière n'admet pas que
l'incertitude et/ou le taux de mortalité des PME soient les seuls
obstacles pouvant obstruer leurs accès au financement, le comportement
des financiers n'en dit pas autant, ils classent irrémédiablement
les entreprises en démarrage et les programmes d'innovation comme
très difficiles à financer, alors que les entreprises
développant de nouvelles technologies ne devraient pas rencontrer des
difficultés de financement, même si elles doivent au risque
élevé qu'elles présentent l'appellation de « cocktail
de la mort ».
La dynamique du cycle de vie de l'entreprise est
marquée par l'évolution du risque associé au
développement du projet (innovation, création,
développement) et au comportement du financier. Une dynamique largement
omise, et tout à fait négligée par la théorie
financière, même si son analyse révèle un ensemble
d'éléments financiers, plus significatifs au regard des
financiers ; elle éclaire le profil temporel des besoins de financement
de l'entreprise et met en avant le risque entrepreneurial.
L'étape de développement d'une entreprise,
l'horizon d'investissement et le secteur économique et les
prévisions de santé du marché financier sont
nécessaires pour l'évaluation du risque, il en ressort que le
degrés de risque d'une entreprise se traduit par un coût plus
élevé du capital et donc par un rendement attendu plus
important.
Le cycle de vie d'une PME est étroitement lié
à celui du produit qu'elle développe (conception, lancement,
croissance, maturité, déclin), d'où l'intérêt
de prospection permanente de nouveaux concepts de production, de nouveaux
marchés (viser une clientèle spécifique) et surtout de
l'innovation qui permet de perpétuer le cycle.
Nous présentons ci-après un graphique reprenant les
différents cycles de vie de la PME, nous essayerons par la suite de
donner plus de précisions :
TEMPS
CONCEPTION LANCEMENT CROISSANCE MATURITE
DECLIN
IDEE
PROTOTYPE
FAISABILIT2E
RECHERCHE/ EVALUATION
DEMARAGE
DECLIN
MARUROTE
1 ere CROISSANCE
DEVELOPPEMEN
T
INDUS TRIALISATI
ON
Chiffre d'affaires
Résultat
Zone de profits cumulés
0 1 2 3 4 6 10
TEMPS -1
(en années)
Zone de déficits cumulés
PHASE PHASE INDUSTRIELLE PHASE MANAGEMENT PHASE
TECHNIQUE ET MARKETING ET ORGANISATION FINANCIERE
AMORÇAGE CREATION DEVELOPPEMENT
TRANSMISSION
POSTE CREATION BOURSE
Schéma illustrant l'adéquation des modes de
financement au cycle de vie de la PME 28.
28 Le schéma est inspiré de deux
schémas repris dans deux oucrages :
- Pierre BATTINI, <<capital risque ; mode d'emploi»,
Edition d'Organisation, Paris, Novembre 2000, P 73. - Jean LACHEMEN,
<<Financer l'innovation des PME», Edition Economica, Paris , 1996. P
18.
1. La conception du produit :
la première phase du cycle de vie de la PME est
consacrée à la création, à la concrétisation
de l'idée motrice du projet, passant ainsi par la recherche technique ,
l'évaluation des coûts, l'étude de faisabilité et en
fait la réalisation d'un prototype. A ce stade de développement
le chiffre d'affaires est quasiment nul et le cash-flow est
généralement négatif du fait des investissements
principalement immatériels (recherches, études, frais de
personnels), en plus, la commercialisation du produit nécessitera
beaucoup d'efforts et d'investissement sur une durée plus ou moins
longue (nous pouvons citer l'exemple des produits médicinaux et leur
cheminement de l'idée de production à l'obtention
d'agrément auprès des autorités compétentes
à la commercialisation), rendant de ce fait, le financement de la PME
à ce stade de développement très risqué.
Jugés très risqués, trop lents à
réaliser, n'offrant aucune garantie réelle ou personnelle, les
banquiers préfèrent ne pas s'aventurer dans le financement de la
conception et préfèrent plutôt s'engager sur le court
terme. Il est à signaler que le financement de la conception doit
être garanti par des fonds personnels ou par un apport en « love
money » ou encore de business angel.
L'intervention des fonds de capital risque à ce stade
de développement reste lui aussi relativement faible, seuls les projets
à très fort potentiel de croissance ou promus par des personnes
notoires peuvent faire l'objet de financement capital investissement par le
biais du capital amorçage.
2. Le lancement de l'entreprise :
Cette phase correspond au lancement industriel et commercial
effectif du produit, la production augmente, l'entreprise commence à
dégager un chiffre d'affaires, le résultat demeure négatif
mais continue de s'améliorer. Elle est caractérisée par un
risque assez élevé et un besoin accru en fonds propres.
L'entreprise, se heurtant au refus de financement de la part
du banquier pour manque de garanties réelle ou personnelle, est
obligée de puiser dans ses capitaux propres pour financer ses frais
d'établissement et ses premiers coûts exploitation.
Le fonds de roulement constitue une composante importante pour
une nouvelle entreprise, dans la mesure où le capital de départ
est souvent insuffisant pour couvrir l'ensemble des frais de lancement
(acquisition d'actifs incorporels, dépenses immatériels).
En général, l'autofinancement demeure la
principale source de financement à ce stade de développement de
l'entreprise. Pour les financiers, le temps c'est de l'argent, le risque que
véhicule ce genre de financement et la longue durée de retour sur
investissement, évaluée de cinq à dix ans les laissent
perplexes et ne plaident en leur faveur. Néanmoins, il existe partout
dans le monde, des régimes publics d'aides à la création
d'entreprises et d'emplois, qui peuvent être d'un apport plus ou moins
intéressant aux nouvelles entreprises en phase de lancement.
Les organismes de capital investissement destinés
à financer l'entreprise dans sa phase de lancement (capital
création), ont tendance à intervenir, exclusivement, sur de gros
projets, avec des tickets de participation assez élevés faute de
rentabilité attrayante sur les petits projets.
3. La phase de croissance :
L'entreprise s'est faite un nom sur le marché (parts
de marché), maintenant, les produits connaissent un succès
commercial, propulsant son chiffre d'affaires à même de
générer des bénéfices et de résorber le
cumul de déficits antérieurs ou dépenses
réalisées ultérieurement pour développer
l'innovation. Dans cette phase de développement, l'entreprise doit faire
face à de nouvelles préoccupations, l'apparition de
problèmes de fabrication (phase industrielle) et le développement
de la politique commerciale (engagement d'actions publicitaires...), et
parfois, des réajustements au niveau de la conception technique du
produit (suite à un feedback du marché) nécessitent de
nouveaux investissements.
A ce stade, l'entreprise présente un risque moindre, et
peut désormais accéder au financement traditionnel. Toutefois,
les motivations des banquiers demeurent, toujours, fondées sur des
critères, de rentabilité (chiffre d'affaires, résultats),
de solvabilité (niveau des fonds propres, indicateurs de santé
financière) et commerciaux (parts de marché, concurrence...).
Le capital investissement joue pleinement son rôle
à ce stade de développement de l'entreprise. Mais comme il n'a
pas la possibilité de l'aider à se perfectionner dans
l'exportation, il la conforte dans l'accentuation de la recherche sur de
nouveaux produits pour d'éventuels perfectionnement ou visant une
nouvelle catégorie de clientèle, ou dans l'accroissement des
capacités de production de l'entreprise, lui permettant de
réaliser une économie d'échelle et conquérir de
nouvelles parts de marché.
4. La maturité de l'entreprise :
A la suite d'une période d'expansion réussie,
l'entreprise aura conquis une part importante de son marché, les taux de
croissance des ventes et du cash-flow ont ralenti après avoir atteint
des seuils maximums. Le produit est arrivé à maturité et
entamera dans quelque peu son déclin, des problèmes de management
et d'organisation peuvent apparaître,
L'entreprise financera donc, son exploitation grâce aux
bénéfices cumulés antérieurement (résultat
non distribué) et aux concours extérieurs plus faciles à
obtenir du fait du moindre risque qu'elle véhicule. N'ayant pas d'autre
choix, l'entreprise adoptera une stratégie de repli et se mettra en
position de défense, attendant le résultat de la
rénovation ou de l'amélioration de son produit. Si cette
démarche aboutit et que le lancement du nouveau produit a réussi,
l'entreprise entamera alors un nouveau cycle de vie, sinon, elle entre en phase
de déclin.
Dans le cadre d'un développement, le recours au capital
risque peut avoir lieu lors d'une croissance de la force de vente, d'une
opération de croissance externe (rachat d'une entreprise concurrente ou
intégration verticale) ou pour le développement de nouveaux
produits.
En effet, à travers ses structures de
développement, il contribue au financement, selon le cas, à la
rénovation du produit, ou à son amélioration, avant son
arrivée en phase de déclin. Il peut aussi être
sollicité pour des opérations d'introduction en bourse (bridge
financing).
5. La phase de déclin :
Les difficultés que rencontre une entreprise, dont le
produit a atteint sa phase de déclin, pour trouver des moyens de
financement, sont assimilables à celles rencontrées lors de la
conception du produit. Les financiers traditionnels ne voient pas
l'intérêt de financer une entreprise qui tend à
disparaître et dont les ressources propres auraient été
épuisées durant la phase précédente.
Une entreprise en phase de déclin doit fixer à
l'avance ses objectifs et ses horizons, car un financement n'a
d'intérêt que s'il s'inscrit dans le cadre d'un processus qui
engendrerait un retour sur investissement assez satisfaisant par rapport au
risque encouru.
Dans ce cas de figure, l'intervention des structures de capital
investissement peut intervenir en adoptant plusieurs scénarios:
- la transmission de l'entreprise à travers des
investisseurs détenant le savoir faire et la connaissance requise de
technologie contribuant à la réduction du taux de
mortalité des entreprises en transmission du fait de manque de
volonté de ses dirigeants.
- Le désengagement d'actionnaires minoritaires, dans le
cas d'une architecture éparpillée du capital de l'entreprise
(petits actionnaires présents lors de la constitution, inactifs),
l'actionnaire peut décider de regrouper le capital entre les mains des
actionnaires actifs, en phase avec le développement de l'entreprise. Le
capital investisseur peut alors s'immiscer dans l'affaire en rachetant les
parts des autres actionnaires et jouer un rôle actif dans la
société.
- La réalisation d'une partie du capital : un actionnaire
majoritaire souhaite réaliser une partie du capital de son entreprise et
le réinvestir afin de redresser la situation.
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