5) La couverture des risques par le recours aux
assurances
De nombreux pays ont mis en place des organismes
d'assurance pour l'exportation qui permettent à l'opérateur de
couvrir son risque de change moyennant le paiement d'une prime fonction surtout
de la volatilité de la devise concernée. Ces organismes
garantissent en même temps le risque politique, le risque des
transferts...
A titre d'exemple, ces risques sont garantis par EximBank aux
Etats-Unis, Mili au Japon, la Coface (compagnie Française d'assurance
pour les commerces extérieurs) en France, par OND (office national du
Ducroire) en Belgique, par Heres (HERMES Krediversis Herug) en Allemagne.
Toutes les moyens externes, jusque-là
présentés, sont simple à utiliser et donnent lieu à
un coût de couverture relativement faible mais offre une couverture d'une
durée limitée dans le temps sauf les swaps, alors que les
engagements peuvent être plus longues durées. De plus, ces moyens
engagent l'opérateur et ne lui laissent pas la possibilité de
profiter d'une évolution favorable du marché.
Conclusion
Au terme de ce deuxième chapitre, on conclue que toute
entreprise, court un risque de change certain. Ce risque provient de
l'incertitude engendrée par la variation des cours des
différentes devises vis-à-vis de la monnaie nationale.
Et pour se défendre, la couverture contre ce risque
de change est possible à travers plusieurs techniques de couvertures.
Les entrepreneurs ne cherchent pas à ce couvrir, d'où un manque
de caparaçon qui dépend en grand partie de caractère
propre à l'opérateur et non à la rigidité de la
réglementation, aussi dépend d'un facteur d'importance majeur qui
est le coût engendré par ces techniques. Ce que veut dire une
couverture insuffisance du risque mais avec l'accomplissement de la
réglementation et la promotion des exportations et la concurrence
internationale, on a pu remarquer une tendance, surtout pour l'exportateur,
à plus se couvrir.
Ainsi, on s'attend à un futur plus évoluer,
où l'agent national aurait les même conception que ceux à
l'étranger. Et tous ça, va être mieux analyser dans la
dernière partie qui suit où s'intitule nos fins sur la
répercutions économiques et financières du risque de
change, afin d'aborder les différents moyens de couverture
réalisé en Tunisie.
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