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Le sound design musical des lieux publics haut de gamme

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par Benoit REBUS
Institut International de l'Image et du Son - Master of arts, spécialité SON 2007
  

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2. Recherches théoriques

2.2 Sociologie (éthique musicale, quelle musique pour qui ?)

La prolifération massive d'appareils électroniques pouvant diffuser de la musique est plus que conséquente (la barre des 100 millions d'iPod vendus dans le monde a été franchie en avril 2007)23. Sans compter les téléphones portables qui lisent eux aussi le mp3 depuis longtemps maintenant et qui polluent véritablement le paysage sonore moderne que ce soit dans les transports en commun ou au restaurant...

«Dans les rues des villes, on n'entend presque plus de voix humaines, si ce n'est en conversation solitaire avec un portable. Dans l'océan d'artifices de la société marchande, l'objet sonore lui-même devient un métissage vidé de sens.»24

De cette surcharge sonore, il découle une véritable confusion générale accompagnée d'un fou total autour de la musique. Monsieur Tout Le Monde ne comprend pas bien ce qu'il entend vaguement aujourd'hui et peut-être même bien depuis quelques années déjà, alors par mesure de «sécurité», il s'enferme dans les quelques références solides qu'il posséde pour se conforter et véritablement, se rassurer devant cette attaque massive d'une musique qui l'agresse à proprement parler.

«A chaque fois qu'on leur en laisse l'occasion, (NDLR, de développer leurs connaissances musicales) ils manifestent la haine qu'ils ont accumulée à l'égard de celui qui ressent vraiment les choses autrement mais finissent toujours par la refouler afin de pouvoir continuer à vivre tranquilles.»25

Au mieux, si cela l'est, Monsieur Tout Le Monde finit par réfuterer toute musique devant ce trop plein qui le submerge et en revient à «l'avantmusique» qui se caractérise par le silence.

«Quand la convocation est incessante, la musique devient repoussante et c'est le silence qui vient héler et devient solennel. Le silence est devenu le vertige moderne. De la même facon qu'il constitue un luxe exceptionnel dans les mégalopoles.»26

Seul probléme, le silence aujourd'hui n'existe plus, il est perturbé par toutes les nuissances sonores des grandes villes. Comment alors vivre ainsi ?

23 Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/ 0,39040745,39368555,00.htm

«La musique, par sa multiplication non de son usage (son usage au contraire s'est raréfié) mais de sa reproduction comme de son audience, a désormais franchi la frontière qui l'opposait au bruit. (É) A la campagne, la rareté des agressions permet parfois de recomposer peu à peu la musique comme un non-bruit. C'est à la campagne qu'il m'arrive de rejouer avec plaisir, quelques instants, de cette chose ancienne, exceptionnelle, convocative, dépossédante, fascinante, qui avait nom la «musique».»27

Si la musique d'aujourd'hui violente les esprits, c'est parce que son évolution est permanente, sa diversité grandissante mais en même temps son inquiétante répétition ! Combien de fois dans une journée on se retrouve à entendre le même morceau du même artiste simplement en sortant de chez soit ?

«La répétition ouvre, annonce, prédit le retour de la réciprocité violente, d'une jeunesse meutrière. Non pas la violence qui oppose des hommes que tout sépare, mais, au contraire, l'ultime affrontement de copies d'un même moule, qui, animées de désirs identiques, ne peuvent les satisfaire qu'en s'exterminant les unes les autres.»28

Prenons l'exemple au pied de la lettre; comptabilisons le nombre d'écoutes identiques possibles dans une journée : une fois en passant devant la terrasse d'un café dont, au passage, le volume sonore est déjà trop fort puisqu'il pollu le trottoirÉ ensuite plongez dans le métro, votre voisin écoute la même chanson qu'il fait d'ailleurs partager à tout le monde sans que personne ne lui demande rien, autre signe «d'agression». Troisième répétition, la radio du magasin dans lequel vous avez le courage d'entrer, diffusée sur un système de sonorisation excécrable, passe à nouveau le morceau qui vous poursuit depuis que vous êtes tranquillement sortit de chez vous. Sans comptez qu'il est sans doute très probable que cette radio repasse cette soupe infamme dans les heures qui suiventÉ et ainsi de suite... encore et toujours les mêmes morceaux !! Ce constat est juste terrifiant tant il reflète la stagnation ambiante qui règne dans le milieu «grand public» de la musique, c'est-à-dire dans la périphérie la plus lointaine en terme d'investissement personnel de recherche et d'effort. Profitons-en pour définir cinq degrés liés à l'intérêt que les gens portent à la musique.

Le degré 5 correspond aux personnes pour qui la musique est juste un accompagnement sonore qu'ils percoivent de temps à autre sans aller plus loin, toutes catégories socio/professionnelles confondues. En aucun cas elle dépend de leur vie de tous les jours. A propos de ce type de gens, Adorno à ses quelques mots féroces :

«Le déplacement des affects vers la valeur d'échange fait que l'on exige plus rien de la musique. (É) des oreilles qui ne sont plus capables d'entendre dans ce qui leur est offert que ce qu'on leur demande d'y entendre, et qui enregistrent un charme abstrait au lieu d'opérer une synthèse concrète des moments de ce charme, sont de mauvaise oreilles (É) De fait, il existe aussi un mécanisme névrotique de la bêtise dans l'écoute : le rejet présomptueusement ignorant de tout ce qui est inhabituel en est la marque certaine. Les auditeurs en régression se comportent comme des enfants. Ils demandent toujours à nouveau et avec une malice obstinée le même plat qu'on leur a déjà servi.»29

Degré 4, il concerne les 30-50 ans qui ont les moyens de s'offrir de la musique que ce soit par le biais d'achat de CD ou bien de place de concert dans une mesure raisonnable. La musique fait donc partie intégrante d'une démarche de choix d'écoute. Ils se déplacent au moins à la fnac, et assistent à des concerts occasionnelement.

Degré 3, même cible d'%oge, 30-50 ans mais ayant des moyens suffisant pour pouvoir consommer la musique de maniére trés confortable, mais qui a en plus l'intention de le faire et le fait. Ils évoluent dans un milieu professionnel oü la musique est plus ou moins liée à leur sphere, et ou il est bon ton de se tenir au courant, ou du moins d'avoir une certaine connaissance de la musique. Disons tous ces métiers qui concerne les médias, le marketing, la publicité, le cinéma, la communication mais aussi l'architecture, le design, la mode... Ces personnes sont sensibles à l'environnement musical qui les entoure et portent des jugements sur ce qui s'y passe. C'est typiquement les gens que l'on retrouve dans les endroits branchés; restaurants, concept stores, musées d'art moderneÉ

Degré 2, les jeunes de 16 à 25 ans. Cette cible est particuliére dans la mesure oü trés souvent à cet %oge, les trois centres d'intérêt majeurs sont le sexe opposé, les voyages et bien sur la musique. Dans ce cas là, il est délicat de parler musique car il y a alors des genres trés distincts qui ne se mélangent que trés peu comme le rock, le hip hop et l'electro. Quoiqu'il en soit, les jeunes consomment leur style de musique de maniére obsessionnelle en ce sens qu'elle importe pour eux. Cependant, les limites se situent par rapport à l'ouverture d'esprit et la curiosité pour les autres musiques existantes.

Degré 1, tous les fous de musique ! J'entend par-là, les musiciens, les compositeurs, les mélomanes, les collectionneurs qui fouillent dans les caves de St-Michel à la recherche de LA perle rare. Les ingénieurs du son qui travaillents en studio pour produire la musique de demain. Les DJ qui passent des heures chez les disquaires du monde entier ou sur des sites internet de communauté musicale comme myspace ou last.fm. La musique est pour eux vitale, il ne se passe pas un jour sans qu'ils découvrent un artiste, réécoutent un classique, s'abonnent à un nouveau podcast, lisent la presse spécialisée, se visent le casque de l'ipod rempli à ras bord à la moindre occasion, écoutent la radio avec leur téléphone portable pendant qu'ils se brossent les dents à l'affut du morceau magique qu'ils s'empressent de noter sur un calepin et qui attérira sur une compilation des années plus tard ou au beau milieu du set qu'ils vont faire le soir-même. Le tout se comptant en dizaines d'heures hebdomadaires, sans inclure les moments oü ils jouent la musique qu'ils digérent au quotidien lors de prestations live, et les milliers de kilométres qu'ils parcourent à pieds, en métro, en voiture, en TGV, en avion chargés de centaines de disques uniquement pour un festival, une soirée, une heureÉ

En fait, vous l'aurez peut-être compris, mais ce dernier degré que je décris avec tant de ferveur et d'énergie, c'est le mien.

Tout cet investissement personnel dans un seul et unique but traduit ici :

«Entre le chant des premiers hommes appelant les oiseaux, la flute des premiers bergers, l'arc des premiers chasseurs, l'esprit des dieux entendus dans les premiers grondements du ciel, la polyphonie primitive, le contre-point classique, l'harmonie tonale, le dodécaphonisme sériel, le jazz, le rap, la musique électronique et le sampling aujourd'hui, il n'y a de commun qu'un même rêve de mise en forme des bruits, d'extraction du beau hors du chaos.»30

Justement, face à cette horde musicale, Médam porte un espoir dans la volonté «d'extraction du beau hors du chaos» :

«Vient un moment oü la musique se meurt. Oü sons sens n'a plus de sens. Oü il n'est même plus question de se réfugier, ne serait-ce qu'un instant, dans l'écoute d'une oeuvre. Tout sanctuaire est mort. Le sublime se délite en l'absurde qui le cerne. On aurait presque honte de vouloir préserver quelque sens là oü le non-sens, semble t-il, emporte tout sur son passage. Et pourtant ! N'est-ce pas là, précisément, qu'il faut tenir ? Tenir en s'en tenant à la beauté. Par ce geste, l'esthétique n'est rien d'autre qu'une éthique du refus de la débandade.»31

30 Jacques Attali Bruits, Fayard, 2001 (p.24)

31 Alain Médam Ce que la musique donne à entendre, Liber Quebec, 2006 (p.

Pour mieux saisir cet extrêmisme du comportement des personnes face à la musique, placons-nous du côté de ceux qui refusent d'y porter plus d'intérêt que cela, étudions la facon dont les gens «consomment» la musique dans leur vie de tous les jours en partant d'un esprit de bon sens.

Il faut réussir à se détacher de ses idées propres concernant l'emploi de la musique. Tout le monde n'en est pas fanatique, et ne peut y passer par conséquent des heures entiéres chaque jour. Nous commencerons donc par dire que la valeur de la musique dépend de l'importance que chaque personne veut bien y accorder. Les morceaux qui me rendent fous, si je les fait écouter à ma grand-mere elle ne va probablement pas sauter au plafond ! En revanche, si je les partage avec des personnes aussi sensibles et demandeuses que moi, ils risquent de mieux saisir la valeur intrinséque de ce que je leur fais écouter.

Partant de cela, une étude à été faite sur les circonstances dans lesquelles les gens écoutent de la musique, et l'influence qu'elle procure sur eux.32 Il est certain qu'une personne qui entend une chanson qui lui rappelle des souvenirs tristes, ne va pas les laisser transpara»tre lors d'un diner entre amis. Le fait de sortir de leur contexte des musiques avec lesquelles on a eu une relation «d'écoute particuliére», j'entend par là le contexte, la période et l'esprit dans lequel on l'a écouté, nous lie de telle maniére que l'on s'approprie certaines musiques. Lorsque l'on est à nouveau en contact avec ces sonorités précises, et qu'en plus on n'a pas nous-même décidé de les écouter, donc de choisir ou, quand, comment et avec qui, la situation devient étrange. Il se peut alors que l'on ne soit pas dutout réceptif à ce que l'on entend parce que justement pas dans le même contexte qui avait déclenché une réaction trés personnelle lors de l'écoute précédente.

Il s'avére donc que d'une maniére générale, les 346 personnes interrogées dans cette étude disent être en état d'attention maximal le soir entre 22h et 23h ainsi que le week-end. Difficile donc, en ce qui concerne notre problématique, d'attirer un quelconque intérêt à la musique diffusée dans un magasin en pleine semaine, aprés l'heure du déjeuner ! Qu'importe, cela signifie au contraire qu'il faut conceptualiser la programmation musicale de maniére assez intelligente pour éveiller, positivement, la curiosité de l'auditeur.

J'insiste bien sur le fait de ne pas déranger celui qui écoute, car à ce moment-là, il suffirait de diffuser une musique aggressive et bruyante pour que l'on remarque qu'il y ait de la musique ! Tout le défi réside donc dans le fait de trouver la bonne alchimie pour juste aviver une flamme d'écoute qui va faire en sorte que le client se souvienne qu'à l'endroit précis oü il est allé d»ner, il y avait en plus de la trés bonne cuisine, en plus du service irréprochable, en plus du design du lieu, une musique incroyable à laquelle il ne s'attendait pas en réservant sa table.

32 Adrian C. North, David J. Hargreaves, and Jon J. Hargreaves The Uses of Music in Everyday Life, 2004

A propos de la question complexe des différents sens que prend la musique suivant les individu, je crois que l'explication majeure est le vécu des gens :

«La musique est (É), un chemin de vertige, un moyen de dépassement, une invation au voyage, une source d'extase. Elle est intuition, sacrifice, voie de la connaissance, chemin initiatique.»33

On comprend alors que l'expérientiel est définitivement la composante essentielle de la force d'évocation d'une musique particulière, et de la musique en générale. Que l'on soit musicien ou simplement le fait d'avoir étudier le solfège enfant, bouleverse totalement la manière dont vous percevez la musique. Pour les non «pratiquants», les explications sont multiples mais en aucun cas, un musicien de formation peut justifier d'une sensibilité plus ou moins grande par rapport à une personne n'étant pas issue du conservatoire. La sensibilité est une affaire de gout, de culture et de caractère.

De nos jours, il y a une autre raison importante qui fait que la musique touche beaucoup moins les gens, c'est la facilité d'accès à la musique. Depuis deux siècle, il s'est produit un changement dramatiquement significatif par rapport à l'importance que l'on veut bien accorder à la musique.

«Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante comme sa séduction vertigineuse.»34

Au XIXè siècle, le seul moyen d'écouter de la musique était en «live», avec des musiciens, dans le cadre d'un concert ou d'un évènement particulier. L'expérience musicale s'établissait dans un contexte précis et c'est ce qui la rendait appréciable sans être attendue pour autant. L'écoute était alors plus que limitée dans le sens oü on ne pouvait exiger la musique à la moindre envie. Ecouter de la musique était un réel processus ! C'est pourquoi avant, on désirait et appréciait véritablement la musique. Aujourd'hui, on est lassé d'en entendre en rentrant dans le premier établissement venu, il n'y a plus cette étincelle du rare.

Dans une moindre mesure, c'est un peu comme le manque d'eau en Afrique. En Europe on gaspille cette denrée parce que son accès est instantanné tandis que dans les pays sous développés, le simple fait de boire demande toute une logistique. Il en va de même pour la musique aujourd'hui, comme l'eau, il suffit d'ouvrir le robinet et ce, ironie du sort, dans tous les pays du monde développés ou pas, gr%oce à l'Internet. Au cause du virus mp3, de la superproduction d'iPod, la musique a perdu son «aura» de valeur esthétique pour ne devenir qu'un vulguaire produit de consommation courant au même titre que du café par exemple.

La musique est devenue une commodité plus qu'une ressource à part entière.

La hierarchie ancienne du compositeur/interprète/arrangeur/ingénieur du son/auditeur est pratiquement obsolète, c'est une autre explication de ce bouleversement de l'écoute musicale . Aujourd'hui, cette gradation des rTMles dans la musique a disparu avec la démocratisation de la création musicale, notamment avec l'informatique et les logiciels de programmation virtuelle.

Un bon technicien du son, peut tout à fait produire sa musique avec son ordinateur, un micro et quelques machines externes. Encore une fois, la musique est devenue au-delà de la matière, un produit commun à tout le monde. Le seul domaine musical oü cette hierarchie de valeur tient toujours est probablement en classique. Dans le répertoire classique, les oeuvres sont figées dans des partitions, déchiffrées par des musiciens qu'un chef d'orchestre ordonne, qu'un ingénieur du son enregistre en concert ou en studio et qu'un auditeur Ð mélomane Ð écoute.

Pour revenir à la notion de ressource, nous pouvons dire qu'elle prend sens chez les gens qui restent sensibles à la musique et qui font la démarche, une fois rentrés chez eux, après avoir été abasourdi par cette charge musicale globale érintante et passive, de choisir LA musique qui va leur permettre de changer leur état d'esprit de manière active. C'est en ca que la musique reprend sa vraie valeur, c'est quand elle est consommée comme une ressource et non comme une obligation.

Ainsi, c'est l'idée de choix qui dicte le comportement de l'écoute musicale quotidienne dans le monde moderne.

Firth (1996) va dans ce sens en découvrant que l'attitude de consommation de la musique reflète la personnalité propre de l'individu. Ainsi, une personne ayant recu des valeurs strictes d'éducation conservera peutêtre plus un état d'honnêté et de légitimité par rapport à la musique qu'un jeune qui a grandi dans la rue, pour qui la musique ne représente pas forcément des siècles de création engendrée par de véritables génies.

D'après DeNora (2000), la musique est plus qu'une activité diverse parmis tant d'autres, la musique permet de lier toutes les autres activités. La musique est alors plus considérée comme un processus que comme un objet.

En société, toujours d'après cette étude de consommation musicale quotidienne, les gens ont plus de mal à aimer la musique qu'ils entendent parce qu'ils n'en ont pas décidé la programmation. Ils n'ont alors pas le contrTMle de choisir ce qu'ils écoutent.

La question se pose alors de savoir si la musique est vraiment utile à l'auditeur si il n'en a pas le choix ? Tout le défi pour moi, sélecteur sonore, est donc de les faire adhérer à une musique que j'ai choisi pour eux. Cette tâche est loin d'être facile dans la mesure ou lorsque les gens sortent, ils viennent avec un certain à priori quant à leurs intention d'écoute (to achieve ends). Sortis du «alone at home», les gens ne savent pas à quoi s'attendre, ou alors avec des idées plus ou moins préconcues liées à leur peur de déception.

35 Gilbert Rouget La musique et la transe, Gallimard, 1990 (p.143)

27

Cependant, je considere que les gens restent libres de choisir lÕendroit dans lequel ils vont sortir et o0 à forciori il y aura de la musique. Tout comme ils sont libres le soir venu, de porter un interêt ou non à la musique, tout

comme dans une moindre mesure lÕindividu ui sÕa rête à entrer en transe :

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand