RESUME ET TRANSITION
Dans cette deuxième partie, nous avons
étudié les mécanismes de propagation d'un conflit en nous
appuyant sur l'exemple des réfugiés rwandais. Ceux-ci
étaient en fait manipulés par les responsables du
génocide, qui eux avaient pour but de continuer la guerre, que ce soit
au Rwanda, comme ils le firent à travers de nombreuses incursions
armées, ou que ce soit dans leur principal pays hôte, le
Zaïre. Nous avons vu à ce propos à quel point la politique
de l'Etat hôte est fondamentale dans la résolution d'un conflit.
Nous avons vu également comment le secours aux réfugiés
apporté par les organisations humanitaires peut exacerber le conflit
quand il n'est pas lié à une politique volontariste et globale de
résolution du conflit. Enfin, dans ce type de situations où
l'Etat hôte n'est pas capable ou ne veut pas mettre en place les mesures
de sécurisation (des camps et des frontières), l'action et
l'influence des acteurs extérieurs devient fondamentale dans la
résolution ou non du conflit.
Après avoir étudié l'exemple au bilan
négatif des réfugiés rwandais au Zaïre,
étudions maintenant l'exemple au bilan somme toute plus positif des
réfugiés rwandais en Tanzanie, afin de comparer des situations
qui étaient semblables à l'origine mais dont l'issue pour les
réfugiés et les pays de la région fut totalement
différente. Nous étudierons enfin les mécanismes jouant
lors de la réinstallation ou du rapatriement des réfugiés,
afin de comprendre comment il est possible de mettre fin à une crise de
réfugiés.
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