Mise en place des schémas bilans en sciences de la vie et de la terre en classe de 5ème

I Présentation du schéma bilan

1) Définition du schéma bilan

Le mot schéma vient du latin « schema » signifiant manière d'être et du grec « skhêma ».

De manière simple il peut être défini comme un dessin ne comportant que les traits essentiels de la figure représentée, afin d'indiquer non sa structure mais ses relations et son fonctionnement, d'après le petit Larousse.

Le Petit Robert le défini comme une figure donnant une représentation simplifiée et fonctionnelle. Ces seules définitions qui sont très proches permettent de dégager les points importants des schémas, c'est à dire la simplification et la fonctionnalité. Cependant d'autres idées sont aussi indispensables si l'on désire définir de façon plus précise le schéma et notamment les schémas bilans

Le schéma bilan est un schéma de synthèse qui n'est pas propre aux sciences de la Vie et de la Terre mais réalisable et utilisable dans de nombreuses matières scientifiques ou non même si son emploi en SVT est plus fréquent. Cela lui confère un caractère pluridisciplinaire indéniable, ce qui renforce l'intérêt de son étude.

Tout au long de mes études ce type de représentation a été très souvent utilisé.

Cette expérience personnelle ajoutée à une réflexion plus précise me permet d'essayer de définir ce qu'est un schéma.

Selon moi, le schéma est un outil qui se défini comme un support visuel qui par une représentation simplifiée du réel à pour but de faire une synthèse de différentes notions. Il est le résultat d'une sélection. En outre, il permet une visualisation simple d'un phénomène en le traduisant par une image. Il a donc une forte valeur synoptique.

Pour l'enseignant, il représente une aide pédagogique très appréciable grâce à ses nombreuses qualités explicités ci dessus (simplifications...). Il est donc un outil.

Pour les élèves il leur permet d'assurer leur apprentissage. En effet, il possède la propriété de rendre plus facile la compréhension, la mémorisation et ainsi de structurer les éléments de l'apprentissage, puisque celui-ci permet de démontrer les relations entre les données.

Il apporte aux élèves un recul par rapport aux notions abordées à différents moments du cours et ainsi leurs mises en relation.

Il favorise, également, la sélection de l'information, c'est à dire, qu'il permet d'attirer l'attention des élèves sur les notions qui ont été jugées importantes dans le chapitre. AM Drouin ^2(*) indique à juste titre, que si le schéma est une représentation simplifiée du réel ce n'est pas un appauvrissement mais au contraire un enrichissement en augmentant le degré d'abstraction.

Par sa nature non verbale, le schéma ouvre des possibilités d'expression à des élèves qui sont en difficultés linguistiques. Cette voie de communication peut être un facteur de réussite: En effet elle peut donner confiance à l'élève en ses connaissances qu'il osera exprimer.

Il doit pouvoir se suffire à lui même pour la compréhension. Cela est un critère important pour définir s'il s'agit d'un bon schéma bilan. Le schéma bilan peut être plutôt à but descriptif, si il met surtout en évidence les caractéristiques telles qu`elles apparaissent, ou explicatif si il met en évidence le principe. La plupart des schémas bilans présentent un aspect explicatif plus développé qu'un aspect descriptif.

Enfin pour avoir une idée complète des définitions du mot schéma, il n'est pas inintéressant de demander aux élèves, ce qu'il représente pour eux.

Ceci permet de passer à côté de certaines représentations qui auraient pu être oubliées mais aussi pour savoir leurs acquis en ce domaine.

La plupart des élèves ne possèdent qu'une idée très vague de sa définition. Pour eux, il se défini globalement comme un bilan ou comme une illustration d'un texte.

Après avoir pu constater que leurs connaissance concernant ce sujet était faible, une analyse de ces caractéristiques s'impose pour pouvoir établir quels points du schéma sont à transmettre aux élèves pour les sensibiliser aux schémas.

* ² Drouin AM - Aster N°4 1987  « communiquer les sciences », « des images et des sciences »