Chapitre II
Le contrôle du marché boursier :
Le contrôle de la bourse des valeurs de Casablanca est
confié à un conseil déontologique des valeurs
mobilières (C.D.V.M), dont la mission est de garantir la protection de
l'épargne investie des valeurs mobilières.
En effet, la réforme prévoit que les
sociétés doivent se conformer aux législations en vigueur,
pour garantir une réelle transparence vis-à-vis ses actionnaires
d'une part, et pour convaincre les sociétés non encore
introduites en bourse de l'utilité de cette dernière avec toutes
les garanties acquises d'une autre part.
Le C.D.V.M vient donc, combler une carence réglementaire
dans l'organisation de la bourse des valeurs de Casablanca.
Mentionnons au passage que la fiabilité d'un marché
financier, mesuré à travers les règles
déontologique en vigueur, constitue pour les investisseurs
internationaux du critère de choix de marché boursier.
La question de l'information des actionnaires constitue l'une
des priorités visé par la présente réforme,
notamment la communication de tous les documents nécessaires :
Bilan, C.P.C E.S.G, etc. Et ceci pour que C.D.V.M puisse contrôler la
santé de l'entreprise, et partant les intermédiaires sont soumis
au contrôle de ce gendarme boursier, pour éviter toute fraude.
GROSSO-MODO, l'institution de C.D.V.M a pour objectif principal
de doter ce pauvre marché boursier des règles de gestion
rigoureuses, et moins préjudiciables sur les intervenants.
Chapitre III
Les instruments financiers de mobilisation de
l'épargne
L'un des apports de la réforme boursier concerne
l'organisation, et la gestion des organismes de placement en valeurs
mobilières, ces derniers constituent un panier d'actif financier commun
à plusieurs investisseurs, et qui investissent des liquidités
qu'ils collectent dans les valeurs mobilières (actions ou
obligations)
En vue de réaliser des plus values.
Les O.P.C.V.M ont été crées dans le but
essentiel de permettre aux épargnant d'accéder à la
bourse, dans les meilleurs conditions de sécurité et de
rentabilité, et partant d'animer le marché boursier.
Il existe deux types d'O.P.C.V.M : les
sociétés d'investissement à capital variable (SICAV), et
le fonds commun de placement (FCP), qui ont pour mission de faciliter la
gestion de l'information, en réduisant ses risques de perte, et en lui
assurant la liquidité de son patrimoine.
Il s'avère donc que la préoccupation essentielle
du législateur est de moderniser et de diversifier le financement de
l'économie marocaine, et de favoriser ainsi l'émergence d'un
actionnariat populaire.
La question qui se pose : est ce que ces organismes de
placement collectif en valeurs mobilières sont en mesure de drainer
l'épargne vers le marché boursier ?
Section 1 : Les S.I.C.A.V
La SICAV est une société anonyme dotée de
la personnalité morale, qui a pour objet exclusif la gestion d'un
portefeuille de valeurs mobilières et de liquidités, dont les
actions sont souscripteurs ou rachetées à tout moment à la
demande de tous souscripteurs ou actionnaire, à un prix
déterminée conformément aux législations en
vigueur.
En outre la loi exige les SICAV à publier leur valeur
liquidative d'une manière liquidative d'une manière hebdomadaire.
C'est donc par le biais de cette information que les épargnants peuvent
évaluer la rentabilité de leur placement et que ceux qui
désirent utiliser ce nouveau mode pour fructifier leur épargne
peuvent comparer sur la base des résultats passés.
Les épargnants profitent donc, d'une division
extrêmement poussée des risques, ainsi que les
sociétés d'étude outillées pour analyser la
conjoncture économique et l'évolution des sociétés.
Les SICAV profitent des exonérations fiscales : de l'impôt
sur les sociétés, de l'impôt des patentes etc....
Aujourd'hui une dizaine des SICAV existent sur le marché,
mais restent pourtant peu diversifiées.
A titre d'exemple WAFA GESTION est la première à
avoir lancé ses produits sur le marché au premier janvier 1996
elle a lancé coup sur coup deux SICAV (cap. Régularité et
cap. Opportunité) la société générale l'a
suivie en mettant sur le marché sa « SICAV »
perspectives dont la gestion a été confié à
GESTAR, la B.C.M. commercialise pour sa part « Tijari
Croissance ».
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