Section 2 : Fonds commun de placement : (F.
C. P.)
Le fonds de placement est une
copropriété des valeurs mobilières dépourvue de la
personnalité morale et dont les investisseurs sont des porteurs de
parts. Ce fonds peut être alimenté notamment par les banques.
Le capital minimum des établissements de
gestion des F. C. P. est fixé à 1 million de dirhams, quand
à l'information devra obligatoirement être communiquer pour les
rapports semestriels et annuels des établissements de gestion FCP, en
effet, le rapport semestriel doit comprendre : la ventilation de l'actif
du portefeuille titres des revenus des O.P.C.V.M. par catégorie de
passif, la valeur liquidative du début de la fin de la période de
référence, le rapport annuel qui doit reprendre les 3 derniers
exercices, les plus values ou moins values réalisées,
l'affectation des résultats.
Parmi les exemples d' O.P.C.V.M celui mis en place par
la banque centrale populaire, il s'agit de « ALISTITMAR
CHAABI », ce FCP de droit commun est venu comme une réponse
à la nouvelle législation en matière d'OPCVM , il est
destiné à la clientèle local et aux résidents
marocains à l'étranger (RME).
Le produit « ALISTITMAR CHAABI »est
un service de gestion de portefeuille destiné à une
clientèle pouvant disposer d'un compte ouvert auprès d'un guichet
de banque populaire.
La valeur liquidative d'origine est fixée à
1000 DH, elle sera calculée toutes les semaines
« VENDREDI ». Le deuxième produits lancé par
la banque centrale populaire est« MAROC COISSANCE»ce FCP est
crée le 20 septembre 1994. L'objectif de sa création est de
recueillir et surtout réorienter l'épargne des RME vers
l'investissement productif, grâce à l'achat de titres et valeurs
mobilières qu'offre un marché financier Marocain en phase
d'émergence.
Section 3 : OPCVM et perfectionnement
souhaitables
Les OPCVM sont institués pour animer la bourse des
valeurs mobilières et pour sensibiliser les épargnants de
l'utilité de ces instruments financiers. En effet, grâce à
cette réforme l'épargnant bénéficie d'une masse
d'information sur les OPCVM pour lui permettre d'évaluer la
rentabilité de son placement partant de fructifier son
épargne.
La notice d'information est censée d'éclairer
l'épargnant sur la politique projetée des gestionnaires du FCP ou
de la SiCAV. Pour l'instant ce sont les banques qui drainent l'épargne
vers les « SiCAV », mais l'épargnant marocain
grâce à l'information pourra se libérer de cette tutelle.
Donc les épargnants sont incités à investir en bourse, ces
derniers sont mieux placés pour rentabiliser l'épargne avec le
minimum des risques.
L'actif net total réalisé par les OPCVM
s'élève à 2,3 milliards de dirhams, mais ce chiffre n'est
pas le résultat de la participation des petits épargnant, ces
derniers ne sont pas bien informés de l'efficacité d'un tel
placement au sein de ces organismes.
Par conséquent l'un des problèmes majeurs qui
explique cette situation : c'est la prédominance de la
thésaurisation chez le petit et moyen épargnant par simple souci
de sécurité, ce qui reflète l'absence d'une culture en
matière de placement et notamment la notion de risque chez cette
catégorie d'épargnants.
Les OPCVM sont soit à dominante action, soit à
dominante obligation ce qui minimise les possibilités de choix de
l'investisseur ainsi le choix la multiplication et la diversification des
OPCVM, et un perfectionnement souhaitable pour animer la place
casablancaise.
En fin, on peut dire que si la caravane de la bourse
organisée il y a deux semaines a pour but d'inciter les entreprises
à s'introduire en bourse des valeurs de Casablanca, ce qu'il faut faire
encore, c'est de mener une grande campagne publicitaire à
l'échelle nationale et d'une manière simple et
compréhensible vu le taux d'analphabétisation qui avoisine 50% de
la population, pour que le grand public soit conscient de cette
révolution financière que traverse notre pays et surtout de
l'éclairer de ces nouveaux organismes de placement et de fructifier
l'épargne et par conséquent, animer la place casablancaise.
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