II.3.1.3. Formation sur les
techniques modernes de théiculture
Le renforcement des capacités de ses membres est l'une
des activités de prédilection de la coopérative. Les
nouvelles techniques de production et de culture du thé sont acquises
à travers différentes formations offertes par la
coopérative à ses membres. Le tableau suivant nous résume
cette situation :
Tableau 7 : Participation aux
formations
Formation
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
78
|
100%
|
Non
|
0
|
0%
|
Total
|
78
|
100%
|
Source : Notre enquête, 2007
Nous devons rappeler ici que, ceux qui ont répondu aux
questionnaires se trouvaient à l'usine à thé de Gisovu,
dans une formation de formateurs sur les techniques modernes de production et
de culture du thé. C'est donc à 100% que se chiffrent les
bénéficiaires desdites formations si l'on considère
l'échantillon.
Outre les formations sur les nouvelles techniques de
théiculture, les membres de la COOTHEGIM bénéficient des
voyages d'études vers les autres théiculteurs. Ils visitent
généralement les autres unités théicoles
disséminées à travers le pays, mais aussi, leurs
représentants sont allés dans certains pays voisins comme le
Kenya pour échanger l'expérience avec les théiculteurs
kenyans.
Les différentes formations dont
bénéficient les théiculteurs sont un moyen de les aider
à améliorer la qualité et la quantité de leur
production. En améliorant la qualité et la quantité du
thé, son prix nominal devrait logiquement monter stabilisant ainsi le
prix réel. Cela leur donnent des connaissances suffisantes sur les
nouvelles techniques de culture du thé évitant ainsi les
coûts liés aux experts qui viendraient ailleurs pour les aider
à les appliquer.
II.3.1.4. Octroi de
crédits à court et à moyen terme
Tableau 8 : Octroi de crédits à
court et moyen terme
Crédit
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
78
|
100%
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
78
|
100%
|
Source : Notre enquête, 2007
La COOTHEGIM a mis sur pied plusieurs mécanismes visant
à assister financièrement ses membres :
· COOPEC THEGIM : c'est une coopérative
d'épargne et de crédit travaillant au sein de la COOTHEGIM. Il a
des taux d'intérêt extrêmement réduits (3%) et
n'octroie des crédits qu'aux seuls membres de la COOTHEGIM. Si l'on
compare à la banque populaire qui demande 14% d'intérêt, on
remarque la nette différence qui existe entre les deux taux
d'intérêt.
· La COOTHEGIM octroie à ses membres un
crédit sans intérêt appelé d'urgence. Il est
remboursable en trois mois et ne peut pas dépasser 100000 Frw.
· La COOTHEGIM donne des intrants agricoles à ses
membres, paie les cueilleurs de ses membres et assure le transport de leur
production sous forme de crédits remboursables après la
récolte à raison de 14 frw par Kilo.
De ce tableau, il est clair que tout le monde a reçu au
moins une de ces trois sortes de crédits disponibles à la
COOTHEGIM. Il est rare que les théiculteurs utilisent leur fond propre
pour payer les salaires des travaux champêtres. Normalement, la
coopérative avance les frais de la cueillette et le remboursement se
fait systématiquement sur chaque kilo de thé vert vendu à
l'usine. Ce système garantit la stabilisation des prix du thé car
les théiculteurs ne manquent jamais d'argent pour réaliser les
travaux nécessaire à leurs travaux champêtres. Les
liquidités qui sont disponibles à un taux d'intérêt
réduit, s'appliquent sensiblement au prix réel du thé
vendu à l'usine.
|