d) GESTION DE LA COMPLEXITE, ADAPTABILITE ET APRENTISSAGE
CONTINU.
Le gestionnaire supérieur sait lire les contextes
changeants et adapter la gestion aux demandes de la société qui
évolue. Il est en mesure de donner un sens aux nombreux changements
souvent complexes et aux nouvelles exigences souvent conflictuelles de la
société. Il est à l'aise avec la complexité des
problématiques nouvelles de la gestion publique. Cette adaptation de sa
gestion fait partie d'un apprentissage continu pour lui- même, ses
subordonnés et son organisation et cherche à assurer un
véritable soutien à la gouvernance démocratique. Il
recherche et multiplie les nouvelles occasions d'apprentissage et de
développement, non seulement à travers les occasions formelles
(séminaires, cours et colloques), mais aussi à travers les
événements quotidiens de la gestion.
Sommaire des opinions des cadres :
- le niveau hiérarchique. « Cette
compétence demeure critique à tous les niveaux, car il s'agit
avant tout d'une compétence de vie qui déborde du simple domaine
de la gestion. En tout temps ou en toute situation, nous sommes appelés
à nous adapter, à apprendre. Elle fait avant tout appel à
une notion de jugement que tout cadre se doit de détenir. » «
Cette compétence est sollicitée de façon croissante du
niveau inférieur au niveau supérieur, car la complexité se
fait elle-même plus forte à mesure que l'on gravit les
échelons de la hiérarchie. » « Cette compétence
reste plus importante aux niveaux moyen ou premier, car ce sont eux qui
gèrent la plus large zone de complexité, en ce sens qu'ils ont
pour tâche d'opérer les grands virages de l'organisation et des
ministères, qui sont simplement décidés au niveau
supérieur. »
- la localisation du poste : « Peu importe la
localisation, cette compétence importe. » « Cette
compétence reste particulièrement essentielle au siège
social, car gérer toutes les régions se révèle bien
plus compliqué que de gérer une seule région. En
région, le degré de complexité est plus
élevé qu'au siège social. » « Cette
compétence est davantage sollicitée pour gérer de plus
grosses équipes, comme par exemple dans la région de
Montréal où la complexité y est supérieure.
»
- le type de service : « Peu importent le service et
les responsabilités, il s'agit d'une compétence de base qu'il est
essentiel de posséder dans un monde où le changement est synonyme
de règle. » « Cette compétence reste d'importance
moindre dans les services auxiliaires, puisqu'ils font davantage office de
support. En revanche, elle est importante aux niveaux fonctionnel et
opérationnel qui ont pour fonction de faire progresser le
ministère et d'apporter les changements. »
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