L'enquête de police et l'infraction flagrante en droit Libanais(étude Comparative)( Télécharger le fichier original )par Ali Ataya Université de Perpignan Via Domitia - Master II droit comparé, option droit privé Et science criminelle 2006 |
§ 2. LA SURVEILLANCE VIDÉO DANS LES LIEUX PUBLICS:DEVRIONS-NOUS L'ACCEPTER? Il y a treize ans, l'ancien juge Gérald La Forest de la Cour suprême du Canada a soulevé des ennuis lorsqu'il a écrit: « permettre la surveillance magnétoscopique illimitée par des agents de l'État, ce serait diminuer d'une manière importante le degré de vie privée auquel nous pouvons raisonnablement nous attendre dans une société libre. Nous devons toujours rester conscients du fait que les moyens modernes de surveillance électronique, s'ils ne sont pas contrôlés, sont susceptibles de supprimer toute vie privée. » En Nouvelle-Écosse et dans tous les autres provinces et territoires au pays(CANADA) , et aussi au niveau fédéral, il existe des lois concernant la collection et l'utilisation des renseignements personnels par les organismes publics. La Loi s'applique aux municipalités et, bien sûre, les services de police. La définition des « renseignements personnels » dans la Loi sur l'accès à l'information et la protection de la vie privée (AAIPVP) inclut l'image d'un individu. Les citoyens respectueux de la loi qui enregistrent sur bande-vidéo pour des mesures de prévention de la criminalité sont de plus en plus nombreux au Canada et il y a très peu qui peut être fait à ce sujet, particulièrement si les citoyens trouvent cela acceptable. Etant donné le manque de débat public, est-il raisonnable de conclure que la plupart d'entre-nous acceptent que la meilleure manière de sauvegarder les gens et les propriétés, ainsi que de garder les criminels hors des rues, est de tracer tous nos mouvements? Avons-nous accepté que la police ne peut pas contrôler les crimes, au moins dans certains en droits, à moins que no us soyons tous assujettis à la surveillance vidéo? Alors pourquoi ne nous inquiétons pas plus? La réponse de plusieurs semble être: si nous n'avons rien à cacher, nous n'avons rien à craindre. Je pense que nous avons quelque chose à craindre, même si notre conduite est irréprochable. La surveillance vidéo peut parfois être nécessaire, pour de bonnes raisons. Mais, elle ne devrait pas être utilisée, tel que suggéré dans l'éditorial, simplement parce que la police et les milieux d'affaires la trouvent « utile ».En admettant que la surveillance vidéo dans le but de l'application de la loi est acceptable lors des circonstances « limitées et définies », les commissaires à la vie privée ont développé des lignes directrices à suivre par les organismes publics lorsqu'ils détermineront à voir à l'installation des vidéos surveillances dans les lieux publics. Ces lignes directrices reflètent les exigences de la Loi sur l'AAIPVP.
mesure de dissuasion ou de dépistage devrait être utilisé premièrement.
rapports précis et vérifiables d'actes criminels.
sur la vie privée des gens devrait être évaluée.
public.
aux citoyens
apposées à des endroits visibles au périmètre de la zone surveillée, en guise d'avertissement.
est retreint aux personnes dûment autorisées336(*). * 336 Voir Darce Fardy, « Loi sur l'information et la protection de la vie privée » |
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