les traits de personalité dépendante chez les toxicomanes( Télécharger le fichier original )par Parvaneh Majd Université Rennes 2 - Master Recherche2 2006 |
III-IIX- Relations entre dépendance affective, Conduites de dépendance et risque de suicide :Alors que de nombreux travaux se sont intéressés aux rapports entre dépendance affective et dépression d'une part et entre dépression et suicide d'autre part, peu de travaux ont étudié les rapports entre dépendance affective et suicide. Dans un travail récent O'Neill et Bornstein (2000) se sont intéressés aux rapports entre dépendance affective et indices de suicidalité (idées suicidaires et nombres de tentatives de suicide) chez 152 sujets des deux sexes présentant des troubles psychiatriques divers. Les résultats ont montré des associations positives et significatives entre les deux indices de suicidalité et le score aux échelles mesurants la dépendance affective. Ces associations restaient significatives lorsque l'influence d'une dépression était contrôlée. Nous avons testé la même hypothèse dans les différents addictions du Réseau dépendance en étudiant les relations entre la personnalité dépendante du DSM-IV et l'existence d'idées suicidaires et /ou le nombre de tentatives de suicide. L'existence d'une personnalité dépendante chez les toxicomanes, les femmes alcooliques et les femmes boulimiques augmente le risque d'idée suicidaires et / ou de tentatives de suicide d'un facteur allant de 2,65 à 9,42.177(*) Un article sur les deux types anaclitique et autocritique en lien avec l'addiction Nous avons trouvé un article au nom d'expérience dépressive et conduite de dépendance. Cette étude a été présentée par Jeammet ; Speranza ; Atger ; Corcos et les collègues. Ils ont utilisé le Dépressive Expériences Questionnaire (DEQ). Cet auto questionnaire présente deux aspects intéressants ça veux dire autocritique et anaclitique qui montrent les types l'autonomie et la sociotropie. Leur hypothèse était qu'il existe une relation étroite entre dépression et troubles addictifs. Les objectifs de cette étude étaient d'une part de valider le Dépressive Expériences Questionnaire dans une population française composée de 640 sujets ; et d'autre part d'évaluer la nature de la dépression chez des patients présentant des conduites addictives. Ce projet est intégré dans le cadre du réseau de recherche Inserm sur les conduites addictives (Réseau Dépendance n° 494013 1994-2000), qui est une large étude longitudinale multicentrique (France, Suisse et Belgique) contrôlée, visant à individualiser les dimensions psychopathologiques communes aux conduites de dépendance. L'échantillon total du Réseau Dépendance est composé de 786 témoins et de 705 patients présentant un diagnostique actuel de conduite d'addiction. Les résultats montrent que le score total au Beck Dépression Inventorie est corrélé positivement aux deux facteurs de dépression, anaclitique, autocritique, et négativement au facteur efficacité du DEQ, que ce soit chez les patients addictifs ou chez les témoins. Cette corrélation apparaît toujours plus forte avec l'autocritique qu'avec le facteur anaclitique. Au sein du groupe des patients, les femmes présentant des troubles des conduites alimentaire et celles qui ont une dépendance à l'alcool ont des scores plus élevés que celles ayant une dépendance à la drogue. Le score moyen sur la dimension anaclitique est significativement plus élevé chez les sujets dépendants à l'alcool par rapport à celui des sujets dépendants aux drogues. Enfin leurs résultats montrent que l'intensité de l'expérience dépressive telle qu'elle est mesurée par le DEQ est plus importante chez les sujets souffrant de conduites addictives par rapport aux témoins, et ce même lorsque les patients addictifs ne présentent pas de dépression clinique.
Problématisation : La dépendance affective a été décrite comme un facteur de risque prédisposant soit à un trouble somatique soit à un trouble psychiatrique. De nombreux travaux se sont intéressés aux rapports entre dépendance affective et dépression d'une part et entre dépression et toxicomanie d'autre part. Ainsi, de nombreux travaux ont montré les rapports entre dépendance affective et conduite de dépendances en testant notamment l'hypothèse qu'une dépendance affective pourrait prédisposer à une conduite addictive. Donc, dans cette étude, ce qui nous intéresse est l'étude de ce trait de personnalité en lien avec les deux : la depression, de même que les conduites de dépendance. Selon la théorie Beck en plus de personnalité dépendante, une personnalité autonome aussi prédispose à une dépression, au résultat nos objectifs seront de trouver la relation entre ces deux types de personnalités avec la dépression et l'addiction admise. L'hypothèse générale est que les personnes dépendantes affectives présentant une dépression ont le plus de problème en lien avec la toxicomanie. Résumé de troisième partie : Dans ce chapitre nous avons présenté la définition d'une dépendance affective pathologique sous forme dimensionnelle et catégorielle. Nous avons passé également sur les approches théoriques sur ce sujet et enfin les études diverses montrant les relations entre la dépendance affective et l'addiction d'une part et les rapports entre dépendance affective et dépression d'autre part. Introduction pour la quatrième partie : Dans ce chapitre, nous présenterons la problématisation sur cette étude actuelle ; les objectifs et l'importance de la recherche. Ensuite nous rappellerons la méthodologie de recherche qui contient les échantillons de sujets, le groupe de recherche, l'instrument de recherche et enfin l'analyse statistique. En suivant, nous aborderons les résultats et la discussion finale terminant notre étude. IV-I- Problématisation : Plus de six millions de personnes souffrant de le toxicomanie habitent en Iran. Nous faisons face actuellement à une crise très profonde qui menace les valeurs sociales et les valeurs individuelles. Ce problème n'est pas nouveau en Iran. Loin de là ! Ce qui est nouveau, c'est l'étude systématique et scientifique de ce problème, notamment quand nous désirons exercer un traitement efficace sur ce sujet. Sans doute le traitement découle, logiquement, à notre avis, de la position que nous aurons présentée. Mais encore on a lus ou moins confié les soins des toxicomanes à des psychiatres. Cette catégorie professionnelle a exercé une espèce de monopole sur le traitement de la toxicomanie. Ils ont toujours mis l'accent sur une approche biologique et médicale. Les politiques de santé en matière de drogue se sont désormais orientées vers les traitements de substitution (méthadone). C'est bien, tout d'abord pour le sevrage mais ce n'est pas suffisant et si on ne continue pas de les maintenir à l'aide d'un traitement complémentaire, ils vont reprendre de la drogue ; donc nous voyons que l'approche biologique ne peut expliquer les phénomènes très complexes par des moyens simplistes. Après le sevrage, d'autres thérapies sont nécessaires. Quel est le type de thérapie choisi ? Ce traitement dépend aux troubles mentaux et de personnalité qu'on trouve dans les études de comorbidité chez cette population. La vraie toxicomanie semble exprimer plutôt des troubles de l'humeur, troubles dépressifs, anxieux ou les troubles de la personnalité ; Au résultat le manque de connaissances précises nuit à toutes les étapes du traitement de ces personnes et mène souvent les cliniciens dans une impasse. Cela nécessite d'avoir recours à des méthodes d'évaluation des syndromes cliniques chez les toxicomanes afin d'orienter ces personnes vers un traitement plus adapté à leurs besoins. Au décours des deux dernières décennies, de nombreuses études cliniques et épidémiologiques ont tenté d'évaluer la comorbidité toxicomanie - autre trouble psychiatrique, en particulier les troubles de l'humeur.178(*) La présence de troubles comorbides, perturbe en effet le bon déroulement du traitement ou l'oriente vers des stratégies qui ne mettent pas au premier plan la modification du comportement de la toxicomanie. Les troubles psychiatriques fréquemment associés (anxiété et dépression), fragilisent le maintien de l'abstinence.179(*) Nous savons que La dépression est le trouble mental le plus fréquemment associé à la toxicomanie ; elle est particulièrement corrélée à un niveau de dépendance élevé et / ou une polytoxicomanie.180(*) Dépression et toxicomanie s'influencent réciproquement, la dépression précédente, accompagnant ou succédant à l'usage de toxique. Les mêmes facteurs biologique ou psychopatologique peuvent produire une pathologie à double expression : toxicomanie et dépression. Certains états dépressifs peuvent être en rapport avec un dysfonctionnement biologique consécutif à l'action des drogues ou au sevrage. Enfin, la prise de drogue peut représenter pour le sujet une tentative en cherchant à s'euphoriser - de lutter contre la perception d'affects dépressifs. Le repérage de cette symptomatologie dépressive s'avère tout à fait essentiel, car elle est le plus souvent au centre de la demande de soins du toxicomane et peut constituer un moteur dans la dynamique évolutive de la prise en charge de tels patients.181(*) Mais toujours, les patients addictifs ne présentent pas de dépression clinique. Ils n'ont pas le tableau clinique selon DSM-IV. Donc, il faut chercher l'existence des autres facteurs qui sont en lien avec la dépression chez cette population. Entre les divers facteurs ce qui nous intéresse est la dépendance affective. Parce que cette personnalité est d'une part en lien avec la dépression et d'autre part en lien avec l'addiction. Plusieurs auteurs appartenant à des écoles différentes ont proposé deux dimension de la personnalité en lien avec la dépression, la dépendance affective (ou sociotropie) et le besoin d'autonomie et d'accomplissement personnel. Ces deux traits de personnalité sont supposés être acquis au cours d'expériences précoces. Ils procurent une vulnérabilité à la dépression en réponse à des événements de vie négatifs, mais il faut une congruence entre l `événement et le type de personnalité pour développer un trouble dépressif. Ainsi, Blatte (1974) d'un point de vue psychanalytique, a suggéré que les individus développent une personnalité dépendante quand ils sont incapables de créer des représentations matures du moi. Les relations interpersonnelles permettraient à de tels sujets de renforcer leur propre valeur. La dépression, de type anaclitique, survient si l'individu dépendant se sent rejeté ou abandonné des autres. D'un autre côté, la personnalité « autocritique » se construit lorsque l'individu a des difficultés à développer des représentations adéquates du soi dans les relations interpersonnelles et lorsqu'il se centre sur le soutien du soi à travers la réalisation et l'accomplissement de ses projets. La dépression, de type introjectif, survient si l'individu ne peut atteindre ses propres standards ou ceux des autres. Il éprouve alors des sentiments d'infériorité et de culpabilité associé à une perte de plaisir et d'intérêt (anhédonie). Dans le système théorique de Blatte, l'important pour le sujet dépendant est d'être aimé alors que pour l'individu introjectif, c'est d'être reconnu, respecté et admiré.182(*) Beck et ses collaborateurs (1983) ont décrit de leur côté, la sociotropie et l'autonomie. Deux dimensions de la personnalité plus ou moins équivalentes à celles de la personnalité dépendante et autocritique. Le sujet sociotrope a besoin d'encouragements et d'attention de la part des autres. La personne sociotrope attache une grande valeur aux gratifications provenant de l'intimité, du partage, de l'empathie, de la compréhension, de l'affection, de la protection, de l'approbation et de l'aide. La personne autonome attache plutôt une grande valeur à l'indépendance, la mobilité, la liberté, le choix, la réalisation de ses objectifs personnels et le développement de soi. Il ne peut supporter qu'on lui dicte ce qu'il doit faire.183(*) Dans cette étude, ce qui m'intéresse et qui est important est la connaissance des traits de personnalités en lien avec la dépression dans un cadre théorique présentant par Beck particulièrement sous-type dépendance affective. Parce que la dépendance affective exagérée a été décrite depuis longtemps comme un facteur à une conduit addictive. En fait, je veux étudier l'humeur dépressive à partir des expériences subjectives et non de la symptomatologie chez les toxicomanes. Donc, nos questions sont les suivantes : 1-Y-a-t'il les traits de personnalité de dépendance affective chez la population toxicomane ? 2-Y-a-t'il les traits de personnalité d'autonomie chez cette population ? 3-Y a t il une différence signifiante entre les traits de personnalité de la dépendance affective et les traits de personnalité de l'autonomie chez cette population ? 4-Est ce qu'il y a une corrélation signifiante entre les traits de personnalité dependance affective et la dépression chez cette population ? 5-Est ce qu'il y a une corrélation signifiante entre les traits de personnalité d'autonomie et la dépression chez cette population ? 6-Est ce qu'il y a une corrélation signifiante entre l'intensité de la dépendance affective et l'Addiction admise chez les toxicomanes ? 7-Est ce qu'il y a une corrélation signifiante entre l'intensité de l'autonomie et l'Addiction admise chez les toxicomanes ? 8-Est ce qu'il y a une relation signifiante entre l'intensité de la dépression et l'Addiction admise chez les toxicomanes ?
IV-II- L'importance de la recherche :Un grand nombre de personnes parmi la population toxicomane s'adresse aux centres de santé pour recevoir un traitement. Mais malheureusement la plupart de ces traitements ne sont pas suffisamment efficaces et nous observons une rechute chez cette population. Pourquoi ? On peut considérer de nombreux de facteurs à mon avis, toute d'abord les points de vues existant sur ce problème ; Parce que la toxicomanie a été longtemps considérée comme « vice », un homme de faible volonté, comme un « pécheur ». Depuis ce temps, on a cessé de considérer la toxicomanie du point de vue moral pour l'intégrer au domaine médical. Pour démontrer qu'il ne s'agit pas seulement d'un problème moral, on y a apposé l'étiquette de maladie. Ce concept de désordre à la fois physique, psychologique et social semble avoir permis aux professionnels de percevoir ce problème en tenant compte de ses multiples facettes. Mais les études sur les caractères de personnalité, sur les maladies comorbides, chez les toxicomanes Iraniens sont rares et pour cette raison que je souhaite avoir une enquête sur cette population. C'est nécessaire de la connaissance les facteurs de vulnérabilité au développement d'une toxicomanie. Mais en fait, il existe de très nombreuses voies pouvants conduire à l'abus et à la dépendance. Les facteurs de vulnérabilité concernent certains aspects de la personnalité comme la recherche de sensation, l'impulsivité, l'hyperactivité, la dépression, la faible estime de soi, la dépendance affective, L'alexithymie, mais l'existence d'éléments génétiques et de facteurs sociaux a également été repérés.184(*) Selon les études diverses, l'association dépression et toxicomanie ne fait plus aucun dout. Qu'elle soit primaire ou secondaire la dépression ne peut qu'aggraver ou maintenir la consommation de drogues.185(*) C'est pour cette raison que dans actuelle étude nous envisagerons les facteurs importants en lien avec la dépression chez cette population. Cette étude est importante parce que L'évaluation et le traitement de la dépression doivent faire l'objet d'une attention particulière puisque l'on sait que la dépression est considérée comme un des principaux facteurs de rechute pour le sujet. Résultats, la connaissance de facteurs qui sont en lien avec ce phénomène peut être efficace pour reconnaître ce trouble de l'humeur chez les toxicomanes et le traitement leur dépression après les traitements substitution. J'espère que les résultats de cette enquête pourront être efficaces pour les cliniciens parce que je pense que cette connaissance des types de personnalité en lien avec la dépression, nous aidera pour mieux faire le traitement complémentaire après le sevrage et la prévention de la rechute ; également nous espérons un changement de point de vue seulement biologique pour le traitement, vers des opinions psychologiques. Et bien sûr, je ne prétends pas avoir trouvé l'unique solution au problème de la drogue et non plus qu'aucune autre approche ne puisse être valable. IV-III- Les objectives de la recherche L'objective principale de ce travail est d'étudier la nature de la dépression dans le cadre d'une approche psychopatologique et dimensionnelle chez les toxicomanes grâce à un instrument, l'échelle sociotropie autonomie. Cette auto - questionnaire présente deux aspects particulièrement intéressante par rapporte à cet objectif : il permet d'évaluer l'humeur dépressive à partir des expériences subjectives et non de la symptomatologie. Les autres objectifs sont : 1- Comparer du type de personnalité de la dépendance affective avec le type de personnalité de l'autonomie chez la population toxicomane. 2-Trouver de la relation entre du type de la dépendance affective et la dépression chez les toxicomanes. 3-Trouver de la relation entre du type de l'autonomie et la dépression chez les toxicomanes. 4- Trouver de la relation entre de la dépendance affective et l'addiction admise chez les toxicomanes. 5-Trouver de la relation entre de l'autonomie et l'addiction admise chez les toxicomanes. 6- Trouver une relation entre la dépression et l'addiction admise. IV-IV- Les hypothèses de recherches : L'étude sur le type de personnalité en lien avec la dépression chez la population toxicomane est rare. C'est pourquoi nous restons prudents dans l'élaboration de nos hypothèses. Mais notre hypothèse générale est ce qu'il existe des types de personnalités qui sont en lien avec la dépression chez les toxicomanes et également ils ont une relation avec l'addiction admise. . 1-Il existe une différence significative entre de type de la dépendance affective et de l'autonomie chez les toxicomanes. 2-Il existe une relation entre la dépendance affective et la dépression chez cette population. 3-Il existe une relation entre l'autonomie et la dépression chez les toxicomanes. 4-- Il existe une relation significative entre la dépendance affective et l'addiction admise chez les toxicomanes. 5-Il existe une relation significative entre l'autonomie et l'addiction admise chez les toxicomanes. 6-Il existe une relation significative entre la dépression et l'addiction admise chez les toxicomanes. 7- Les personnes sociotropes présentant une dépression , montrent l'intensité d'addiction plus élevé que les autres, ça veut dire, les sociotropes non déprimés , les autonomes déprimés et les autonomes non déprimés. IV-V- Opérationnalisation des concepts : Variable de la Toxicomane : La toxicomane est la personne qui consomme les drogues illégales comme l'Héroïne, la Cocaïne, etc. Dans cette étude la toxicomane est la personne qui s'adresse au clinique pour le traitement. Variable de La dépression : Les critères du DSM IV sur la dépression sont :
sur deux pendant au moins deux ans, signalée par le sujet ou observée par les autres.
- perte d'appétit ou hyperphagie ; - insomnie ou hypersomnie ; - baisse d'énergie ou fatigue ; - faible estime de soi ; - difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions ; - sentiments de perte d'espoir.
Dans cette étude, la dépression sera mesurée par l'inventaire dépression Beck. Variable du Type de personnalité dépendance affective ou Sociotrope : Selon la théorie Beck, c'est une dimension de la personnalité en lien avec la dépression, le sujet sociotrope a besoin d'encouragements et d'attention de la part des autres. L'important pour le sujet sociotrope est d'être aimé. Dans cette étude, cette personnalité sera mesurée par Echelle de sociotropie autonomie (ESA) qui a été présenté par Beck.
Variable du Type de personnalité d'Autonomie : Selon la théorie Beck, C'est une dimension de la personnalité en lien avec la dépression, le sujet autonome ne peut supporter qu'on lui dicte ce qu'il doit faire. L'important pour ce sujet est d'être reconnu, respecté et admiré. Dans cette étude cette personnalité sera mesurée par Echelle de sociotropie autonomie qui a été présenté par Beck. IV-VI- Description de l'échantillon des sujets : Dans notre étude , l'échantillon clinique est composé de 100 jeunes iraniens âgés de 19 à 64 ans qui sont choisi par hasard d'entre les toxicomanes qui s'adressent aux cliniques pour sevrage en Mashhad et Neishabour ( deux régions en Iran). IV-VII- Méthodologie Le plan de recherches est causal - comparatif. Dans ce plan, le chercheur ne manipule aucun variable. Il étudie l'existence de certains variables ou l'existence certaines relations entre les variables dans les diverses groupes. Dans cette étude, notre objectif est le trouver de types de personnalité qui sont en lien avec la dépression chez les toxicomanes. Parce que nous souhaitons d'envisager la dépression à parti d'expériences subjectives et non symptomatologies chez cette population. Donc nous avons tout seul un groupe de toxicomanes qui a été choisi par hasard d'entre les toxicomanes qui s'adressent aux cliniques de sevrage.Ensuit L'on compare ces deux types personnalités sur ce groupe. Le variable indépendant est le type de personnalité en deux dimensions, la dépendance affective et l'autonomie. Les variables dépendants sont de la dépression et de l'addiction admise. Dans notre étude, dans une première phase, pour l'hypothèse 1, les toxicomanes ont remplir l'échelle sociotropie autonomie Beck .au résultats, nous avons leurs données sur ces deux types de la personnalité et l'on les compare. Ainsi, les toxicomanes ont marqué deux autres questionnaires, l'inventaire de la dépression Beck et l'addiction admise du MMPI 2. C'est pour la deuxième phase que nous souhaitons de trouver les relations entre ces deux types de personnalité d'une part avec la dépression et de l'autre part avec l'addiction admis. IV-IIX- Analyse statistique : L'analyse statistique dans cette étude est l'analyse statistique - descriptive (moyen - déviation standard, variance) pour la prévalence de la dépression et les caractères démographique obtenu de l'échantillon (sexe, éducation, carrier, l'état familial) et également, le statistique - déductive (T test pour 2 groupes dépendantes) et la corrélation Pearson pour retrouver de relations entre les variables la dépression, la dépendance affective, l'autonomie et l'addiction admis. Pour les hypothèses de 1 à 6 on utilise en suivante :
2-Il existe une relation entre la dépendance affective et la dépression chez cette population. (La corrélation coefficient Pearson) 3-Il existe une relation entre l'autonomie et la dépression chez cette population. (La corrélation coefficient Pearson) 4-Il existe une relation entre la dépendance affective et l'addiction admise chez les toxicomanes. (La corrélation coefficient Pearson) 5-Il existe une relation entre l'autonomie et l'addiction admise chez les toxicomanes. (La corrélation coefficient Pearson) 6-Il existe une relation signifiante entre la dépression et l'addiction admise chez les toxicomanes. (La corrélation coefficient Pearson) 7- les personnes sociotropes présentant une dépression , montrent l'intensité d'addiction plus élevé que les autres, ça veut dire sociotropes sans dépression, autonomes déprimés et autonomes non déprimés.( analyse factoriel ). Pour l'analyse des données, nous avons utilisé le logiciel SPSS IV-IX- Présentation des outils méthodologie : * 177 Loas G. Dépendance affective et conduites de dépendances. In Jeammet P et coll (2003). * 178 Lepine,J-P , Pezous. A.M. Comorbidité troubles de l'humeur-troubles liés aux substances psychoactives In .Bailly, D ; Venisse, J.L. (2001). Addiction et psychiatrie. Masson. Paris. * 179 Varesscon I. (2005). * 180 Valleur M. Richard D. Angel P. (2000). Toxicomanies. Masson. Paris. * 181 Valleur M (2000). * 182 Bouvard, M. (2002). Questionnaires et échelles d'évaluation de la personnalité. Masson. Paris. * 183 Blackburn I. M, Cognitive Vulnerability to Depression in Paul M. Salkovskis (ed.), Cognitive Therapy, Guilford, 1996. Frontiers * 184 Reynaud et al ; 2000, Valleur, Matysiack, 2003. D'après Varescon I. (2005). |
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