les traits de personalité dépendante chez les toxicomanes( Télécharger le fichier original )par Parvaneh Majd Université Rennes 2 - Master Recherche2 2006 |
Echelle de Sociotropie AutonomieL'ESA a été développée pour tester la théorie de Beck concernant deux caractéristiques de la personnalité relativement stables qui peuvent prédisposer l'individu à la dépression en fonction de certains événements. Le sujet doit coter chacune des propositions présentées en fonction d'une échelle de pourcentage qui reflète le mieux à quel point la proposition s'applique à lui. A chaque pourcentage correspond une note de 0 à 4 (de 0%= 0 à 100%=4). L'ESA comprend une échelle de sociotropie et une échelle d'autonomie. Pour obtenir le score de sociotropie du sujet il suffit d'additionner les notes obtenues aux 30 items sociotropes :1,4,5,7,8,11,15,17,18,19,24,26,27,29,31,33,34,35,38,40,44,46,47,49,50,52,53,56,58,59. Pour obtenir le score d'autonomie, il suffit d'additionner les notes aux items restants. On qualifie le sujet d'autonome ou de sociotrope lorsqu'il existe une différence d'au moins 10 points entre les deux scores. Sinon, le sujet possède les deux caractéristiques. Etudes de validation Elles ont été réalisées sur les populations cliniques185(*)et des populations étudiantes186(*). La consistance interne est satisfaisante pour les deux échelles quel que soit le groupe de sujet. La sensibilité a été calculée après seize semaines de traitement chez des sujets dépressifs. Il existe une différence significative sur les scores moyens de l'échelle de sociotropie chez le sujet répondeur. Il n'existe pas de différence significative sur les scores moyens de l'échelle d'autonomie.187(*) L'échelle de Sociotropie différencie également des sujets présentant un trouble de la personnalité évitante, des sujets présentant un trouble de la personnalité dépendante, des sujets présentant un trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive, des sujets contrôles issus de la population générale et de sujets présentant seulement un trouble de l'axe I.188(*) l'échelle d'autonomie ne montre aucune différence significative entre les cinq groupes de sujets. La validité de construit de l'échelle de sociotropie a été établie avec les inventaires de dépression de Beck et d'anxiété de Spildberger, l'échelle d'attitudes dysfonctionnells, l'échelle de névrosisme de l'inventaire de personnalité d'Eysenck.189(*) La Sociotropie est corrélée à la dépression, l'anxiété et le névrosisme. Cependant la sociotropie serait plus spécifique de la dépression que de l'anxiété. En effet, l'association de la sociotropie avec la dépression est indépendante de l'anxiété, alors que l'association de la sociotropie avec l'anxiété est reliée à la dépression.190(*) L'échelle d'autonomie en générale corrèle très faiblement avec les outils cités. 2) Inventaire de dépression de Beck : C'est un inventaire qui permet d'évaluer rapidement la profondeur de la dépression. Cet Inventaire est présenté par Beck, Mendelson, Mack et Erbaf en 1961, et plus tard ce test est modifié en 1971. Il existe plusieurs études (Lempériére et al, 1984, Collet et Cautraux, 1986, Cautraux, 1988) qui ont prouvé la validité, l'homogénéité, et la fidélité par test - retest de cet inventaire Il s'agit d'une échelle d'auto administration, le sujet doit répondre en cochant un ou plusieurs numéros. Il y a 4 réponses différentes par item, qui correspondent à 4 numéros : 0, 1, 2,3. A chaque item, il y a 4 propositions proposées dans un ordre d'intensité croissante. 3) Echelle d'addiction admise (AAS). C'est une échelle supplémentaire, du MMPI-2. 13 items vrais / faux évaluant le consentement à évoquer directement des problèmes liés à la consommation de substances191(*). Fidélité (cohérence interne : 74, test-retest : .84 à .89). 192(*) Cette échelle a été traduit et validé par Dr Husseini en l'université Téhéran, Département de la psychologie, sur la population Iranienne en 2002. Selon cette norme le numéro 6 montre que l'individu a beaucoup de problème avec la drogue. Le numéro 4 et moine montre le problème bas et le numéro 5 le problème moyen. Les données obtenus : Les résultats de Alpha Cronbakh pour la Fidélité de l'échelle Sociotropie et Autonomie. Tout d'abord, nous avons fait un alpha Cronbakh sur 29 sujets d'toxicomanes pour la fidélité de test. Fidélité : ****** Method 1 (space saver) will be used for this analysis ****** R E L I A B I L I T Y A N A L Y S I S - S C A L E (A L P H A) Reliability Coefficients N of Cases = 29.0 N of Items = 60 Alpha = .8497
Age
Sexe (l'homme)
Emploie
Célibataire/ marié / divorce/ séparé
Dépression
Dépendance affective
Autonomie
Addiction admise
Statistiques descriptives
Statistiques descriptives
Statistiques descriptives
Statistiques descriptives
Statistiques descriptives
L'état familial 1- marié 2- célibataire 3-divorcé
1- en chômage 2- emploie L'état éducation 1- sans éducation 2- primaire et collège 3- bac 4- plus de bac
1- bas 2- moyen 3- haut Les données déductives Statistiques pour échantillons appariés
Corrélations pour échantillons appariés
Test échantillons appariés
Test échantillons appariés 1- l'hypothèse 1 est justifiée. Il existe une différence significative entre les traits de sociotropie et l'autonomie chez la population toxicomane Iranienne. Corrélation
** La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral). 2- L'hypothèse 2 a été justifiée. Il existe une relation positive ,0.43% entre le variable de la dépression et le variable de la dépendance affective. Corrélations
3-L' hypothèse 3 n'a été pas justifiée. Il n'existe pas une relation entre la dépression et l'autonomie. Corrélations
* La corrélation est significative au niveau 0.05 (bilatéral). 4- L'hypothèse 4 a été justifiée. Il existe une relation positive et significative entre la dépendance affective et l'addiction admise. Corrélations
5- L'hypothèse 5 n'a été pas justifiée. Il n'existe pas une relation entre l'autonomie et l'addiction admise. Corrélations
** La corrélation est significative au niveau 0.01 (bilatéral). 6- L'hypothèse 6 est justifiée. Il existe une relation positive et significative entre la dépression et l'addiction admise.
Addiction Admise
Pour l'analyse finale, nous avons divisées les personnes toxicomanes en 4 groupes. Les personnes sociotropes présentant la dépression, les personnes sociotropes non déprimées, les personnes autonomes déprimées et enfin les personnes autonomes non déprimées. Pour le quatrième groupe, elle n'était aucune. En résultats, nous avons eu 3 groupes. Et l'intensité de l'addiction admise a été mesurée chez ces groupes avec analyse factoriel ou discrimination. F =4.64 qui montre une différence significative entre ces groupes, ça veut dire les toxicomanes qui sont sociotropes et déprimés présentent plus élevé l'addiction admise que deux autres groupes. Donc la septième hypothèse a été justifiée que l'interaction deux variables, la dépression et le type de dépendance affective peut augmenter l'intensité de la conduite addictive. 1- sociotrope dépression 2- sociotrope non dépression 3- autonome dépression * 185 (Beck et coll, 1983, Baker et coll, 1977, Gilbert et Reynold, 1990, Moore et Blackburn, 1994,1996, Nordhal et Stiles, 2000, Robins et coll, 1989). In Bouvard M. (2002). * 186 Cappeliez, 1993, Clarck et coll, 1992, Robins et coll, 1995, Rude et Burnham, 1995. In. Bouvard M (2002). * 187 Moore et Blackburn, 1996. In. Bouvard M (2002). * 188 Nordahl et Stiles, 2000. In. Bouvard M (2002). * 189 Cappeliez, 1993, Gilbert et Reynolds, 1990 ; Moore et Blackburn, 1994, Robins et coll ,1995). In Bouvard M (2002). * 190 Moore et Blackburn. (1994). * 191 Fernandez L ; Catteeuw M. (2002). Clinique des addictions. Nathan université. * 192Bisson T. (1997). Le MMPI. Pratique et évolutions d'un test de personnalité. Presses universitaires de Grenoble.
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