L'influence des attentats de Casablanca sur la politique antiterroriste au Maroc( Télécharger le fichier original )par el azzouzi el idrissi hicham Université de Perpignan - master II droit privé 2005 |
B : Les engagements internationaux en matière du terrorismePour la coopération internationale, nous avons ramené des accords et des conventions, ratifiées par le Maroc à cet égard. 1 : la convention arabe antiterroristeLa convention arabe a été signée le 22 avril 1998 à Caire, le Maroc a ratifié cette convention le 4 avril 2002 Plusieurs matières dans la convention concernant la coopération, dans les domaines suivants : La sécurité entre les pays signataires ; l'échange d'informations et d'expériences ; l'extradition, la coopération judiciaire : chaque pays, a le droit de demander la commission rogatoire dans un pays membre de la convention, l'échange de preuves.. Etc. 2 : l'accord maroco-français relatif à la coopération en matière de sécurité Vu l'accord fait à paris le 30 mai 2000 entre le gouvernement de Royaume de Maroc et le gouvernement de la République Française relatif à la coopération en matière de sécurité, le Maroc peut avoir un soutien considérable, dans ce domaine surtout, l'accord franco-marocain admettre les agents marocains, d'avoir des avantages suivants :
Cette accord, avec la France est très important par rapport aux relations fortes avec les deux pays, de plus l'expérience de deux pays dans la matière de terrorisme. 3 : Les traités des Nations -unis réprimant Le terrorisme internationalLes nations unies sont activement engagées et ce, depuis longtemps, dans la lutte contre le terrorisme international .A l'image de la communauté internationale qui est déterminée à le terrorisme. A l'image de la communauté internationale qui est déterminée à éliminer cette menace, le Maroc comme plusieurs pays a ratifié l'ensemble de ces accords. L'organisation et ses institutions ont développé de nombreux accords juridiques internationaux pour permettre à la communauté internationale de mener des actions en vue de réprimer le terrorisme et poursuivre en justice ceux qui en sont responsables. Ces accords, dont le plus ancien date de 1963, constituent des instructions des instruments juridiques fondamentaux visant à lutter contre le terrorisme internationale dans ses nombreuses formes et manifestations, allant de la capture des aéronefs à la prise d'otages, en passant par le financement du terrorisme . Beaucoup de ces accords ont été ratifiés par la majorité des pays à travers le monde et seulement les plus récents ne sont encore entrés en vigueur. Ces accords ont vu le jour grâce à l'Assemblée générale. L'organisation de l'aviation civile international (OACI) , l'organisation maritime internationale (OMI) et l'agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA)Les instruments juridiques internationaux en la matière sont les suivants :
Protocole pour la répression d'actes illicites contre la sécurité des plates-formes fixes situées sur le plateau continental, adopté à Rome en 1988, compte à ce jour 48 Etats-parties. Ce protocole élargit les exigences de la convention aux plates-formes fixes telles que celles qui sont utilisées pour l'exploitation de ressources pétrolières et gazières hors côtes.
Adoptée par l'assemblée générale à new York en 1999, compte à ce jour quatre ratifications. Cette convention oblige les Etats-parties à poursuivre ou extrader les personnes accusées de financer des activités terroristes, et demande aux banques d'adopter des mesures pour identifier les transactions douteuses ; elle entrera en vigueur lorsqu'elle aura été ratifiée par 22 Etats. La sixième commission (commission juridique) de l'Assemblée générale élabore actuellement une convention visant à supprimer les actes de terrorisme nucléaire, ainsi qu'une convention d'ensemble portant sur l'élimination du terrorisme. En outre, pour encourager la mise en oeuvre de quatre de ces conventions, l'Assemblée générale a adopté la déclaration sur les mesures visant à éliminer le terrorisme international (1994) et la déclaration sur complémentaire à la déclaration de 1994 (1996).Elles condamnent tous les actes et pratiques terroristes comme étant criminels et injustifiable, quels qu'en soient le lieu ou les auteurs, et prient instamment tous les Etats d'adopter des mesures , tant aux plans national qu'international. Le conseil de sécurité, à titre de principal organe international responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est engagé depuis longtemps dans la lutte contre le terrorisme. Immédiatement après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 perpétrées à New York et à Washington D.C , dans sa résolution 1368(2001) , il a condamné dans les termes les plus fermes les attaques terroristes contre les Etats- Unis .par sa résolution 1333 (2000) , le conseil a demandé aux Taliban d'Afghanistan de s'employer rapidement afin de fermer tous les camps où des terroristes sont entraînés .Par sa résolution 1269(1999), il a condamné sans réserve tous les actes de terrorisme comme étant criminels et injustifiables, et invité les Etats Membres à adopter des mesures précises à cet effet. Aux termes de sa résolution 1267(1999), il a exigé que les Taliban remettent sans plus tarder Ousama bin laden à des autorités compétentes pour y être effectivement traduit en justice. La section des Nation Unies pour la prévention du terrorisme, basée à Vienne, étudie les tendances actuelles du terrorisme et apporte une assistance aux pays désireux de renforcer leurs capacités pour enquêter et, surtout, pour prévenir les actes terroristes, cette section relève du bureau du contrôle des drogues et de prévention du crime. 30(*) * 30 Publication de la
revue marocaine d'administration locale et de
développement (collection « textes et documents »)
p : 59 |
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