2.3 Limitations du modèle p-médian et de ses
méthodes actuelles de résolution
2.3.1 Le modèle p-médian : une
réalité simplifiée
Le modèle p-médian est uniquement
axé, comme nous l'avons précisé, sur les notions
de distance et de demande dans le cas du modèle p-médian
pondéré. Mais, même si le propos n'est pas
fondamentalement de critiquer le modèle lui-même, il
est évident que le
531 ARMSTRONG J.S. et BRODIE R.J. (1994)
Effects of Portfolio Planning Methods on Decision Making : Experimental
Results, International Research Journal in Marketing 11,
North-Holland, 73-84.
532 KOLEN A. et TAMIR A. (1990) Covering Problems,
Discrete Location Theory de Mirchandani & Francis
Chap. 6, Wiley & Sons.
consommateur ne se fondera pas seulement sur le seul
critère de distance pour choisir son point de vente parmi un
éventail de concurrents. Les autres paramètres jouant sur la
décision des clients peuvent être formulés sous forme de
cinq principes qui guideront la sélection des emplacements
commerciaux533 534:
- le principe d'interception: le point de vente a
d'autant plus de chance de capter la clientèle
que le passage de consommateurs à proximité,
mesuré le plus souvent en terme de trafic piétonnier ou
routier, est important.
- le principe d'attraction cumulative: le
regroupement de commerces dans un environnement géographique proche
d'activités similaires crée souvent une synergie
d'attractivité alors supérieure à la somme des
attractivités individuelles des commerces.
- le principe de compatibilité: de même, le
regroupement d'activités complémentaires permet assez souvent de
parvenir à ce même effet synergique des attractivités.
- le principe de suréquipement: une trop grande
concentration de points de vente a tendance à avoir un effet
répulsif sur la clientèle alors soumis à l'inconfort de la
congestion du trafic.
- le principe d'accessibilité:
l'accessibilité au point de vente, c'est-à-dire la
facilité d'entrer, de pénétrer, de traverser et de
sortir du site commercial doit être le plus facile possible.
Une bonne signalisation, la qualité et le nombre de voies
d'accès, les facilités de parking sont autant de
paramètres à privilégier dans le choix d'un emplacement
convenable.
Une solution que nous proposons pour intégrer tous ces
critères seraient d'introduire dans le
problème p-médian un poids évaluant
chaque site potentiel. Rien n'empêche en effet de
mesurer et de quantifier pour chaque emplacement potentiel des
points de vente les différents critères mentionnés tels
que l'ont fait Lewison et Delozier535 et Jallais, Orsony et
Fady 536.
533 DELOZIER M.W. et LEWISON D.M. (1986)
Retailing, 2nd ed., Merill.
534 CLIQUET G. (1992) Le Management
Stratégique des Points de Vente, p.187-191, Ed. Sirey.
535 DELOZIER M.W. et LEWISON D.M. (1986)
Retailing, 2nd ed., Merill.
536 JALLAIS J., ORSONY J. et FADY A. (1994)
Marketing du Commerce de Détail, Vuibert, Paris.
Puis il convient d'attribuer une note globale à
chaque site potentiel, note résultant d'une pondération de
ces critères. A titre d'exemple, il suffirait d'attribuer des notes par
exemple de
0 (emplacement vraiment médiocre) à 100
(emplacement excellent) pour chaque critère, de
les pondérer avec des coefficients positifs de
manière à quantifier leur importance et d'obtenir une note
globale nj. Cette note introduite dans la fonction objectif avec un signe
négatif (ayant tendance à minimiser avantageusement la
fonction) au même niveau que les distances dij servirait de
pondération à chaque site potentiel d'activité. La
distance dij en tant que critère impliquant à la fois le
commerce et le client considéré devrait alors être
normalisée (sur la même échelle de notes) de manière
à obtenir une homogénéité au sein de la fonction
objectif.
La formulation mathématique du p-médian deviendrait
alors:
Minimiser
i j
ai (dij - nj) xij représente la
nouvelle fonction objectif, (1)
avec
i
xij = 1, i, assure que tous les clients sont
assignés à une activité et une seule, (2)
et dij - nj
0, j assure que toute
activité possède un minimum d'attractivité,
(2)'
xij yj, i, j empêche d'assigner un client à
une activité si elle n'est pas ouverte, (3)
yj = p, le nombre total d'activités est p,
(4)
j
xij, yj {0,1}, i, j nature
binaire des variables xij, yj (5)
où
ai : est la demande au noeud i,
nj: la note positive attribuée au site potentiel du noeud
j, di,j : la distance du noeud i au noeud j,
p : le nombre d'activités à localiser,
xi,j = 1, si le noeud i est assigné à
l'activité j et 0 autrement,
yj = 1, si l'activité j est ouverte et 0 autrement.
On observe que logiquement dans la fonction objectif, plus
l'activité au noeud j est attractive
(note nij importante), meilleure est la fonction objectif
(valeur plus faible) et que l'attractivité
est un réducteur de distance, la valeur
(dij - nj) pouvant être qualifiée de "distance
psychologique" qui est la distance ressentie effectivement par les
consommateurs et non plus seulement la distance routière ou
temporelle537 538. Un autre avantage de cette nouvelle
formulation que l'on pourrait qualifier de "modèle p-médian
généralisé" est qu'elle est soluble
par les méthodes traditionnelles de résolution
du p-médian puisque la forme de la fonction objectif est
similaire (forme linéaire).
2.3.2 La complexité des méthodes de
résolution du p-médian
L'autre reproche déjà évoqué
au niveau du modèle p-MP concerne cette fois ses
méthodes existantes de résolution. Celles-ci sont très
lourdes et même souvent impossibles à mettre en oeuvre si l'on
considère un réseau de plusieurs centaines de milliers de noeuds.
Quelle tâche herculéenne que d'imaginer vouloir trouver une
solution plus ou moins optimale à un réseau comprenant l'ensemble
des clients potentiels d'une future grande surface ! Un autre
problème
du même ordre, mais cette fois dans le domaine
de la gestion informatique serait de considérer le réseau de
communication Internet et les différents micro-ordinateurs, serveurs et
réseaux Intranet le composant (soit des millions d'ordinateurs à
travers le monde): sur quels serveurs (les noeuds d'activités) serait-il
préférable de localiser les données pour que celles-ci
soient acheminées le plus rapidement possible à destination des
autres ordinateurs (les clients)
connaissant les probabilités de requête (les
demandes ) ?
537 HUBBARD R. (1978) A Review of Selected Factors
Conditioning Consumer Travel Behavior, Journal of
Consumer Research, vol. 5, june, p.1-21.
538 VOLLE P. (1999) Du Marketing des Points de Vente
à Celui des Sites Marchands : Spécificités,
Opportunités
et Questions de Recherche, Cahier n°276, Centre de
Recherche DMSP, juin 1999.
Le problème classique du p-médian a pourtant fait
couler beaucoup d'encre, en témoigne le
nombre d'articles où ce modèle est cité (en
excluant les auto-citations):
Fig. 2.13 - Nombres d'articles traitant du p-médian par
année - source: The Scientific Literature Digital Library
Les 225 articles cités sur 30 ans ne s'attaquent
cependant qu'à l'affinage de la résolution du p- médian
à savoir essentiellement améliorer l'optimalité des
solutions à travers de nouvelles heuristiques
d'amélioration (et rarement des algorithmes de
résolution). Les autres publications de recherche traitent
principalement des applications du p-MP en adaptant le modèle
à certains cas particuliers comme l'efficacité des moteurs de
recherche539, le coloriage
de graphes à l'aide du p-MP et d'un algorithme
génétique540 ou encore la localisation de
simulateurs de conduite de char de l'armée américaine au plus
près des casernes541.
2.3.3 L'analyse typologique : une approche pour simplifier
la problématique du p-MP Peu d'articles abordent vraiment la
partie fondamentale, mais ô combien stratégique de la
formulation ou de la modélisation même du problème p-MP.
Si elle est mieux établie, elle permettra de simplifier le
problème et de parvenir à une solution plus rapidement ou
à une
meilleure solution en utilisant un algorithme plus lent mais plus
performant capable de traiter
539 CRASWELL N. et BAILEY P. (1999) Is it fair to
evaluate Web systems using TREC ad hoc, Department of
Computer Science - CSIRO, The Australian National University
Pub.
540 RIBEIRO FILHO G. et NOGUEIRA LORENA L.A.
(2000) Improvements On Constructive Genetic
Approaches To Graph Coloring, Sao José Dos
Campos, Spain.
541 MURTY K.G. et DJANG P.A. (2000) The US Army
National Guard's Mobile Training Simulator Location and Routing Problem,
US Army Training and Doctrine Analysis Command, Dept. of IOE,
University of
Michigan.
les modèles intégrant un très grand
nombre de noeuds. Cependant, il est à noter qu'un
problème assez étudié et à la mode est
celui de l'analyse typologique (cluster analysis en anglais).
Déjà évoqué par Aristote, cette dernière
consiste à partitionner un ensemble d'entités
en sous-ensembles bien séparés et homogènes
selon un certain nombre de paramètres. Dans le domaine de
l'identification de classes, on peut recenser dans la littérature deux
approches qui
se sont développées, la première
étant celle de la reconnaissance déterministe et de
décision
par sélection de distance; la seconde est
statistique car elle a pour base des probabilités acquises lors
d'une phase d'apprentissage et une décision par
sélection de pénalisations
encourues. En particulier, la classification
séquentielle utilisée par de nombreux chercheurs
dans les procédures de reconnaissance de forme se rattache
à cette dernière approche542 543 544
545 546 547 548. Il existe également
des méthodes de segmentation fondées sur un algorithme
génétique associé à un modèle de
régression549.
Fig. 2.14 - Un exemple de 3 classes , et identifiées par
les variables x1, x2, x3
542 DUDA R.O. et HART P.E. (1973) Pattern
Classification and Scene Analysis Editions J. Wiley, New York, N.Y.
543 TOU J.T. et GONZALEZ R.C. (1974) Pattern
Recognition Principles, Edition Addison-Wesley, Reading,
Mass.
544 FU K.S. (1968) Sequential Methods in Pattern
Recognition and Machine Learning, Editions Academic Press, New York,
N.Y.
545 PAVLIDIS T. (1977) Structural Pattern
Recognition, Editions Springer-Verlag, New York, N.Y.
546 PATRICK E.A. (1972) Fundamentals of Pattern
Recognition, Edition Prentice-Hall, Englewood Cliffs, N.J.
547 POSTAIRE J.G. (1987) De l'Image à la
Décision, Editions Dunod-Informatique Bordas, Paris.
548 CHEN C.H. (1973) Statistical Pattern
Recognition, Editions Spartan Books, Rochelle Park, N.J.
549 AURIFEILLE J.M. (2000) A Bio-mimetic
Approach to Marketing Segmentation : Principles and
Comparative Analysis, European Journal of Economic and Social
Systems 14 N°1, p. 93-108.
Si l'analyse typologique intéresse principalement le
domaine des mathématiques statistiques, elle recense également
des applications dans le domaine de la localisation et du problème p-
médian550 (voir son utilisation au § 2.4.2.4. dans la
délimitation des zones de chalandise). Un exemple récent est
représenté par la décomposition de la Suisse ou
plutôt des 2863 principales communes suisses en 23 cellules
associées chacune à un centre urbain551 selon
diverses
méthodes comparées: p-médian,
méthode Alt552, algorithme de
décomposition553. Le
problème est en premier lieu d'identifier les 23
centres urbains et d'y affecter ensuite des communes selon le
critère du plus proche voisin en terme de distance à vol
d'oiseau. Selon notre point de vue, cette analyse typologique
géographique peut conduire en quelque sorte à une simplification
du problème p-médian, dans le sens où, plutôt que
prendre comme noeuds
du réseau l'ensemble des 2863 communes au sein
desquelles on rechercherait une ou plusieurs localisations optimales, on
pourrait plus aisément considérer les 23 centres urbains
comme étant les noeuds d'un réseau p-médian
simplifié: l'étape d'analyse typologique constituerait une
étape amont destinée à constituer ce réseau
p-médian simplifié (avec comme noeuds les 23 centres
urbains) préalablement à sa résolution.
Mais, cette manière de simplifier le
problème p-médian comporterait de nombreuses limitations
dont celle en premier lieu de devoir spécifier à l'avance en
combien de classes (et donc de noeuds du futur réseau p-médian
simplifié) il conviendrait de partitionner l'ensemble des
entités de départ: ainsi, dans le problème
précédent, il a été fixé
d'entrée de jeu de partitionner le territoire suisse en un nombre de
23 cellules associées à 23 centres urbains sans
que ce nombre ait été ultérieurement
justifié.
550 ROGER P. (1983) Description du Comportement
Spatial du Consommateur, Thèse de Doctorat, Lille.
551 TAILLARD E.D. (1996) Heuristic Methods for Large
Centroid Clustering Problems, Technical Report Idsia
96-96, Idsia.
552 COOPER L.G. (1963) Location-Allocation Problems,
Operations Research 11, 331-341.
553 TAILLARD E.D. (1996) Heuristic Methods for Large
Centroid Clustering Problems, Technical Report Idsia
96-96.
Fig. 2.15- Partition des communes suisses en 23 cellules
représentées chacune par un centre urbain 554
Les exemples personnels suivants illustrent le principe de
l'analyse typologique utilisée dans
le cadre du p-médian et l'erreur dans la recherche
d'une localisation optimale qui peut résulter d'un nombre
prédéfini de partitions. D'abord, un cas où l'approche de
l'analyse typologique fonctionne bien: considérons 76 villes de
même taille réparties sur un territoire, chaque ville étant
représentée par un cercle :
554 TAILLARD E.D. (1996) Heuristic Methods for Large
Centroid Clustering Problems, Technical Report Idsia
96-96, Idsia.
Fig. 2.16 - Les 76 villes représentées chacune par
un cercle
Si l'on décide de partitionner l'espace
géographique en deux par la méthode des k-plus
proches voisins (k=2) par exemple, on aura deux régions A et B avec
leurs centres respectifs,
les noeuds a et b:
Fig. 2.17 - Partition des 76 villes en 2 ensembles
Prenons comme poids des noeuds a et b de ce réseau
pondéré, l'importance de la population représentée
respectivement par le nombre de villes des deux ensembles soit 39 villes
et 37 villes. Alors la localisation optimale d'une activité
unique selon le problème 1-médian sera choisie au noeud a
car il a un coefficient de pondération plus important. Mais, si l'on
choisit un nombre de partitions égal à 4, on obtient alors la
répartition suivante avec chacun des noeuds reliés aux noeuds de
ceux des autres ensembles les plus proches:
Fig. 2.18 - Partition des 76 villes en 4 ensembles
Le centre optimal est alors situé sur le noeud de
l'ensemble A' qui correspond bien au noeud a
de l'ensemble A précédemment. Si on
considère maintenant le contre-exemple suivant avec 3
partitionsde 17 villes, la droite verticale passant par O
étant la droite médiane du segment ab:
Fig. 2.19 - Partition de 17 villes en 3 ensembles
Selon le modèle 1-médian, le centre optimal est
situé au noeud b. En considérant une partition
en deux ensembles, le centre optimal est cette fois
situé au noeud a puisque que sa partition a
une pondération plus élevée en nombre de
villes (9 villes):
Fig. 2.20 - Partition des 17 villes en 2 ensembles
De plus, on peut se poser la question de savoir si certaines
villes, ou paquets de villes, très éloignées valent ou non
la peine d'être prises en compte dans l'étude de localisation:
quel que soit leur potentiel de clientèle même faible, leur
éloignement a tendance à attirer vers elles le (ou les) site(s)
à implanter sans que cela ne vaille peut-être la peine.
Dans l'exemple précédent, la partition constituée des
quatre villes du noeud c est d'une importance moindre devant les deux autres
partitions des noeuds a (7 villes) et b (6 villes). Si le problème
était de livrer un produit ou un service à partir du noeud a
à un ensemble de clients, faudrait-il intégrer
les clients associés au noeud c qui, compte tenu du
faible potentiel et du coût de déplacement, engendrerait une
faible rentabilité ? La réponse à cette question n'est pas
fournie par l'analyse typologique et ses méthodes de partition qui
traitent le problème d'une manière brute et
mathématique.
Outre le fait de fournir des résultats
rationnels, le développement de méthodes plus
performantes dans la recherche de localisations optimales
doit conduire à notre sens, à
améliorer la capacité du p-médian
à traiter des réseaux de plus en plus importants afin
de modéliser de manière plus précise le monde réel
et pouvoir prendre en compte par exemple l'ensemble des clients d'une grande
surface, le réseau Internet et ses nombreux ordinateurs, la
totalité des entrepôts d'un transporteur,...
Conclusion
Ainsi, les théories de la localisation rassemblent un
certain nombre de modèles dont certains comme le modèle de
Christaller ou la loi de Hotelling, deviennent plutôt des
curiosités intellectuelles en présentant la réalité
sous un jour très idéal, mais permettent néanmoins de
prendre conscience des phénomènes non-aléatoires de
répartition des activités commerciales dans l'espace. D'autres
modèles dérivant de la loi de Reilly comme les modèles MCI
ou MNL
ont permis d'analyser les variations de
fréquentation selon les caractéristiques de
l'environnement ou du point de vente considéré. Leur mise
en oeuvre pour répondre aux problématiques de localisation
reste cependant ardue d'une part par le fait qu'il faille identifier
précisément quels sont les paramètres fondamentaux jouant
sur le choix des consommateurs
de tel ou tel magasin en se fondant sur l'expérience,
et d'autre part, car il est nécessaire de rassembler les données
relatives à ces paramètres avant de lancer l'analyse : rien ne
prouve d'un autre côté que les paramètres identifiés
dans une zone soient transposables dans celle où l'on recherche un ou
plusieurs emplacements commerciaux. Les modèles de localisation
multiple comme le modèle p-médian jouent essentiellement
sur la notion de distance en choisissant les sites les plus proches d'une
clientèle potentielle. D'autres variables comme le coût
d'ouverture des points de vente, les coûts de déplacement
ou même une mesure de
l'attractivité des points de vente avec le modèle
Multiloc555, peuvent être pris en compte dans
ces modèles ce qui est susceptible de les
rendre assez intéressants pour la recherche de localisations
multiples optimales. Mais, les algorithmes approchés permettant de
résoudre ces problèmes élaborés, trop lents, ne
sont pas suffisamment performants pour être utilisés tels
quels. Partant d'une base de données de clients potentiels, le processus
initial de modélisation conduisant à un réseau de
localisation-allocation s'avère souvent être une tâche
difficile.
555 ACHABAL D.D., GORR W.L. et MAHAJAN V.
(1982) Multiloc : A Multiple Store Location Decision
Model, Journal of Retailing, 58.
Alliés au modèle le plus adapté
à la localisation multiple de points de vente
c'est-à-dire le modèle p-médian, les principes du
traitement du signal introduits dans le chapitre suivant
réussiront à surmonter ces difficultés en facilitant
considérablement à la fois la modélisation d'un
réseau de localisation-allocation et la résolution de ce
modèle. D'autres avantages
complémentaires apparaîtront à la lecture de
l'exposé.
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