IV. Le cas des documents
contre lettre d'engagement
Le principe est le même que celui des remises contre
acceptation.
Le client lève les documents en remettant une lettre
d'engagement de paiement à l'échéance. Trois cas sont
possibles, en ce qui concerne la teneur de la lettre :
- le client et son revendeur se mettent d'accord pour
construire le corps de la lettre en dehors de toute intervention bancaire.
- La banque remettante prend soin, au nom de son client de
rédiger la lettre et de la transmettre à AMEN BANK afin que le
tiré puisse la parapher.
- La banque rédige la lettre pour le compte du tireur
et la soumet au tiré pour signature
- Le client rédige et signe la lettre d'engagement,
puis la remet à son agence contre les documents de la marchandise.
Le dernier cas est le plus courant d'autant que, rappelons le,
dans les opérations d'encaissements AMEN BANK a une
responsabilité nulle. Elle ne fait que jouer le rôle
d'intermédiaire entre la banque du vendeur étranger et son
client. Néanmoins, ses moyens humains et matériels, sont requis
pour permettre la bonne fin de l'opération. Aussi, le tiré qui
aura émis et signé une telle lettre d'engagement y sera
lié et sa responsabilité pourra être engagée en cas
de non respect des termes de la dite lettre devant les tribunaux Tunisiens.
Pour terminer, notons que les cas de remise documentaire
contre lettre d'engagement sont peu courants, du moins d'après ce que
l'on a pu constater pendant notre séjour professionnel dans la
banque.
Conclusion :
Cet exposé nous aura permis de découvrir et
cerner certains aspects pratiques du traitement des crédits et
encaissements documentaires vu du coté Import.
Et, parce que nous avons été associés
à cette gestion, nous avons pu en déceler les aspects positifs et
négatifs, dans le cadre de l'analyse suivante qui se veut aussi
objective que professionnelle.
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