Paragraphe 1- Les enjeux agro environnementaux
Certains pensent que les OGM peuvent être
écologiquement bénéfique, en particulier parcequ'ils
permettent, au-delà d'une meilleure compréhension des
interrelations entre les plantes, les animaux et les écosystèmes,
une lutte plus efficace contre les pathogènes, ainsi qu'une plus grande
adaptation aux conditions extrêmes de l'environnement.
47. les industries agro-alimentaires sous la direction de
Michel PRIEUR et Soukéina BOURAOUI page 44
48. . Voir le site internet
www.biodiv.org/doc/press/presskits/bs/cpbs-unep-cbd-fr.pdf
Nous traiterons successivement dans ce
paragraphe des enjeux agricoles (A) ensuite les enjeux
environnementaux (B)
A- Les enjeux agricoles
La transformation génétique des plantes vise
à améliorer les cultures en développant des
mécanismes de tolérances ou de résistances ayant pour
effet d'augmenter les rendements.
.
· Tolérances des plantes aux
herbicides
L'insertion d'un gène de tolérance à un
herbicide dans une plante d'intérêt permet, via la
résistance induite, une sélectivité du traitement vis
à vis des plantes indésirables.
Ce gène assure donc une protection de la plante contre
le principe actif de l'herbicide par une modification de la cible, une voie de
biosynthèse alternative ou un changement de perméabilité
membranaire. De nombreuses espèces végétales, comme le
colza, la betterave, le soja, le blé et le tournesol ont
déjà bénéficié de cette
technique49.
· Résistance aux conditions climatiques
extrêmes
Une grande partie de la surface de la planète est
impropre à l'agriculture du fait de condition défavorable (froid,
sécheresse, salinité...). Les biotechnologies pourront apporter
une réponse aux pays en voie de développement en créant de
nouvelles espèces adaptées à ces conditions.
· Résistance aux insectes
Les pertes occasionnées par les insectes
représentent une part non négligeable des récoltes. Les
insecticides employés jusqu'à maintenant présentent des
inconvénients : atteintes à l'environnement et apparition de
formes résistances d'insectes ayant pour conséquences l'emploi de
doses croissantes de ces produits.
Par ailleurs, la lutte biologique nécessite un suivi
poussé des cultures et une recherche approfondie ne permettant pas
d'apporter une solution économiquement viable face aux
dégâts causés par les ravageurs. La synthèse de
protéines toxiques pour ces cultures par modification
génétique de la plante constitue donc une voie majeure du
procès.
· Résistance aux maladies
Sur le même principe, les biotechnologies s'orientent
vers la lutte contre les virus, bactéries phytopatogènes,
mycoplasmes et champions. Des résultats ont déjà
été obtenus sur les plantes comme la pomme de terre, la tomate ou
la betterave.
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