· La satisfaction de besoins spirituels
individuels : le « je » avant tout !
Deux cas, pourtant, ne s'inscrivent pas dans cette
représentation. C1 et C2, n'expriment pas de déception à
l'égard des valeurs dans lesquelles ils vivent ou à
l'égard de ceux qui en seraient les exemples. C1 admet très
succinctement qu'il n'était pas très à l'aise en
société, et ne justifie pas son départ en Inde. Ce voyage
lui paraît normal, logique et implicite. Le Bouddhisme lui a permis une
connaissance et une maîtrise de soi, par laquelle, il a pu finalement
être plus ouvert au « nous ». C1 décrit
lui-même cette expérience religieuse comme une série
d'expériences thérapeutiques. Pour C2, il ne s'agit pas non plus
d'une attitude critique envers la société et ses valeurs, qui
serait, en amont de la quête spirituelle. Il s'agit d'un besoin
personnel, d'un manque intérieur qu'il a cherché à
satisfaire. Ainsi, il précise : « parce que j'avais
atteint les limites de la société de consommation, je gagne
très bien ma vie, j'ai de beaux enfants...[...] Plus tu avances dans
l'âge et plus socialement, tu es installé, plus tu gagnes mieux ta
vie...et plus, je me fais chier. »
b. La subjectivité relativement à la
croyance
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