3. Collecte, tri et traitement des déchets
En 2003 a été inaugurée une
décharge de classe III (aire de stockage destinée à
recevoir uniquement des déchets inertes) sur la commune de Lantenay,
venant s'ajouter à la déchetterie déjà existante
sur la commune, ainsi qu'à celles de Velars-sur-Ouche et de
Gissey-sur-Ouche.
La collecte d'ordures ménagères est
assurée une fois par semaine pour l'ensemble des habitations, ainsi que
pour les communes de Gergueil, Arcey et Saint-Jean-de-Boeuf n'appartenant
à aucun groupement intercommunal mais ayant signé une convention
avec la CCVO. La Communauté de Communes a pris cette compétence
assurée jusqu'au 31 décembre 2005 par le Syndicat intercommunal
de collecte et de traitement des ordures ménagères (SICTOM) de
Sombernon qui a été dissout.
Les habitants et entreprises des communes concernées
sont assujettis à la Taxe d'enlèvement des ordures
ménagères (TEOM) qui les assure d'un service de collecte et de
traitement des déchets des ménages ainsi que des déchets
assimilés. Pour l'instant, les déchets, d'origine commerciale ou
artisanale, sont déjà soumis à des réglementations
strictes d'élimination des déchets fixées par les
entreprises. Ces entreprises pourraient toutefois être à terme
assujetties à une redevance spéciale.
L'adhésion récente à la CCVO des trois
communes d'Agey, Rémilly-en-Montagne et Grenand-les-Sombernon va
s'accompagner d'une réflexion sur une réorganisation des
collectes et des tournées de ramassage des déchets.
4. Position de la CCVO en réponse au SCOT
Le bassin versant de l'Ouche, naturellement riche de par ses
zones boisées, sa faune et sa flore, présente aujourd'hui sur son
territoire des zones rurales et forestières encore peu exploitées
mais bien maîtrisées. Située aux portes de
l'agglomération dijonnaise, la CCVO subit aujourd'hui une pression
urbaine impliquant notamment une réorganisation de son système
d'habitat.
Comme mentionné dans ses statuts, son
considérable potentiel environnemental incite la CCVO à
préserver le caractère rural de son territoire. Toutefois, les
grands équilibres d'un développement réussi doivent passer
par une acceptation raisonnée de cette pression urbaine, faisant par
conséquent de la maîtrise du foncier un enjeu de taille.
Enfin, cette richesse patrimoniale naturelle confère
à la Communauté de Communes un atout touristique de poids, dont
les multiples possibilités et projets de loisirs attirent aujourd'hui
bon nombre d'habitants de l'agglomération dijonnaise. C'est pourquoi la
politique en matière d'environnement de la CCVO est de préserver
ces richesses et ces ressources en eau, en maîtrisant les rejets des eaux
usées et les déchets. Ceci va impliquer une bonne organisation du
territoire, notamment en termes d'accessibilité et de voiries.
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