3. Un exemple de zone économique :
« Les Combets » à Fleurey-sur-Ouche
Cette zone devrait être la première à
être installée par la CCVO, dans la continuité de la zone
existante (cf. carte 7). L'espace à construire occupe une bande de
terrain d'environ 900 mètres de long sur une largeur moyenne de 60
mètres, soit une surface d'environ 5 hectares. Elle s'étend le
long de l'autoroute A38 pour bénéficier, par rapport à
cette infrastructure, d'un impact « vitrine ». En effet, un
automobiliste roulant à 110 Km/h longe le secteur pendant 20 à 30
secondes. La zone s'étend au sud du village à proximité
d'une zone d'habitat récent (lotissement « Les
Acacias »), isolée de cette dernière par le terre-plein
végétalisé du ballast de l'ancienne ligne Dijon-Epinac. La
zone est occupée, pour une large part, par une usine de moutarde
à l'architecture très contemporaine, rompant avec l'image rurale
du village.
Le secteur de Fleurey-sur-Ouche dispose donc d'un formidable
atout paysager et patrimonial mais qui demeure fragile et qui peut être
menacé par des aménagements inadaptés ou mal
intégrés avec l'implantation de nouvelles entreprises. Un tel
aménagement tombe par conséquent sous le coup de la Loi Barnier
qui prescrit une étude spécifique relative au renforcement de la
protection de l'environnement. Une réflexion en est également
à ses prémices sur l'implantation d'un carrefour à
l'entrée sud de la zone.
4. Position de la CCVO en réponse au SCOT
Sur le territoire du SCOT, environ 100 hectares sont en
prévision, en particulier dans le sud-est du Dijonnais. En comparaison,
les zones proposées par la CCVO restent relativement modestes avec moins
de 20 hectares en zones nouvelles, ce qui impliquerait environ 200 à 220
entreprises, pour la plupart de petite et moyenne tailles, sur l'ensemble du
territoire. Le développement économique est nécessaire
à la CCVO pour pallier financièrement aux dépenses
engendrées par l'implantation de nouveaux services nécessaires
aux populations périurbaines. La TPU dont bénéficie la
Communauté de Communes est en cours de refonte, impliquant une grande
vigilance quant à ses équilibres financiers.
Il est à souligner que l'implantation de ces zones
économiques correspond à un équilibre du territoire
répondant à la fois à l'évolution
démographique, la limitation des flux de circulation et par
conséquent aux risques de pollution.
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