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Exploitation aurifère et développement local dans la sous-préfecture de Hiré (Côte d'Ivoire)


par Judith YOBO-GNAHOUA
Université Felix Houphouet Boigny - Doctorat 2019
  

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V.5.2. La pré-enquête

L'étude de terrain permettra d'apprécier la véracité des informations recueillies dans les ouvrages et services mais aussi de les compléter grâce aux données collectées sur le terrain. Il s'avère nécessaire de constituer des échantillons des populations avant de réaliser l'étude. La réalisation de cette thèse a fait appel à diverses méthodes de recherche au nombre desquelles, l'observation directe, l'inventaire, l'entretien, les focus group et les enquêtes par questionnaire.

De Juin à Aout 2010, une pré-enquête a eu lieu afin de confronter les informations tirées de nos différentes lectures aux réalités du terrain. Cette étape a contribué à une meilleure connaissance de notre espace d'étude. A cette occasion, nous avons visité les sites d'orpaillages et sillonné les différentes localités de notre zone d'étude. Les sites visités sont Chapelle, Assonguisso, Akissi-so, Agbalé et Assayé, qui à cette période étaient des sites d'orpaillage. En l'absence d'autorisation de la compagnie minière, la pré-enquête a consisté en la localisation des sites d'orpaillage, en la définition du mode d'acquisition des terres et du fonctionnement de l'activité, puis en l'identification et la classification des différents acteurs de ce secteur. Il s'est également agit au cours de cette pré-enquête d'observer les différents équipements et infrastructures dans la sous-préfecture.

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En somme, la pré-enquête a été l'occasion de nouer des contacts, de clarifier nos objectifs et de jauger les premières difficultés de terrain afin de prendre les dispositions pour un meilleur déroulement de l'enquête proprement dite.

V.5.3. L'observation directe du terrain

Elle s'est effectuée à travers plusieurs visites dans la sous-préfecture. A l'occasion de nombreux séjours à Hiré, plusieurs méthodes ont été utilisées pour collecter les informations. Ce sont entre autre : l'observation directe, les interviews, les focus-groupe et l'enquête par questionnaire auprès des populations.

L'observation directe constitue pour le géographe, une source d'acquisition de données. C'est un processus dynamique mettant en exergue une interaction entre la description et l'explication du fait spatial. Elle a été l'occasion de parcourir la sous-préfecture afin d'appréhender les réalités liées à l'activité aurifère et au développement dans la sous-préfecture de Hiré. Les entités observées sont l'organisation spatiale, les réalités socio-économiques des populations, les équipements et infrastructures dans la sous-préfecture. Cette observation s'est faite en tenant compte de nos différentes variables d'analyse.

Les différentes visites, de 2014 à 2017, ont permis d'explorer le terrain d'investigation dans l'optique de confronter les informations contenues dans la littérature et de poser les bases de l'argumentaire de notre problématique. A l'aide d'un appareil photographique numérique, des photos d'illustration ont été prises lors de nos visites sur le terrain.

V.5.4. Les entretiens semi directifs

Au cours de la collecte d'informations pour la rédaction de cette thèse, nous avons eu des interviews réalisées avec certaines autorités impliquées dans les mines et dans l'agriculture aussi bien au niveau de la sous-préfecture de Hiré, qu'au niveau régional et national. La maîtrise de tous les paramètres relatifs à l'activité minière et aux différentes mutations qu'elle entraîne, exige des échanges avec les responsables des services et des entreprises intervenant dans notre thématique tant au niveau national que local. Ces interviews ont été réalisées suivant des guides d'entretien faits de questions ouvertes spécifiques à chaque interlocuteur. Il s'agit des responsables et chefs de services ci-dessous : le sous-directeur des mines, avec qui nous avons échangé au sujet de l'activité minière en Côte d'Ivoire, l'historique de l'activité, le potentiel minier ivoirien et les conditions d'obtention d'un permis minier ; le directeur de la géologie, nous a instruit sur la composition géologique de la Côte d'Ivoire et particulièrement de la région

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du Lôh-djiboua à laquelle Hiré appartient. Avec le sous-directeur de l'ANDE, l'entretien a consisté à connaitre le rôle de l'agence, les dispositions prises par l'Etat pour veiller à la sécurité environnementale des populations locales, le directeur régional de l'agriculture avec qui nous avons échangé sur l'évolution de la production agricole dans la sous-préfecture de Hiré et sur la question des indemnisations. L'entretien avec le directeur régional des mines a porté sur l'activité minière à Hiré et dans la région. Il nous a instruits sur l'historique de cette activité, son évolution et l'importance des réserves aurifères de la zone. Nous avons aussi eu un entretien à la Direction régionale de la construction et de l'urbanisme qui a porté sur l'habitat, l'assainissement, l'évolution de l'espace urbanisé, le niveau de modernisation du chef-lieu de commune et de la sous-préfecture, les zones d'extension de Hiré. Avec le sous-préfet, nous nous sommes également entretenus sur les activités minières qui sont menées à Hiré. Il nous a permis de connaitre le nombre de jeunes employés ou en contrat à la mine et les actions menées au niveau local pour réprimer l'orpaillage clandestin. L'interview a aussi porté sur les rapports entre les populations et la compagnie minière. Avec les responsables locaux de l'agriculture, de l'ANADER et des eaux et forêts, les entretiens ont portés sur les données de production agricole, d'indemnisation et d'évolution du couvert forestier et de son rapport avec l'activité minière. Notre rencontre avec le président des orpailleurs de Hiré nous a instruits sur l'activité d'orpaillage. Avec lui, il a été question de mieux connaitre l'activité à travers les méthodes et techniques d'exploitation et de traitement du minerai, les méthodes d'accès à la terre. Il a été également question du caractère clandestin de l'activité et de l'impact environnemental de leur activité.

V.5.5. Les focus group

Les entrevues de groupe ont concerné les Chefs de village et leur notabilité, les membres des Comités villageois de gestion des conflits, les membres des Associations des éleveurs lors de la mission exploratoire dans les onze localités visitées. Ce sont des groupes de huit à dix personnes qui nous ont permis de comprendre la nature des relations que la mine entretient avec les populations. Cette enquête a également permis de comprendre la perception qu'ont les populations de l'activité minière, leurs attentes par rapport au développement, leurs stratégies de sécurisation des moyens d'existence et les raisons qui motivent certains propriétaires terriens à céder leurs plantations aux orpailleurs.

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V.5.6. Les relevés GPS

Lors de nos enquêtes de terrain, des relevés de données GPS ont été effectuées. Ces relevés ont permis de parcourir le trajet de piste de la sous-préfecture de Hiré. Des points amers de différentes végétations qui jonchent le sol ainsi que les types de cultures ont été pris avec un GPS (Système de Localisation Mondial) de type GARMIN MAP 62. Des photos ont été prises également pour montrer les différentes végétations qui peuplent la zone d'étude. Toutes ces données ont été utiles et indispensables dans la réalisation de notre carte d'occupation du sol.

Cette technique de relevés basée sur l'observation des signaux émis par les satellites est actuellement l'un des meilleurs moyens de levés topographiques. Il permet de déterminer la position tridimensionnelle (longitude, latitude et altitude) de tout point à la surface de la terre.

Sa simplicité d'utilisation, sa précision, son exactitude et sa fiabilité ont permis d'améliorer la qualité des levés topographiques et la mise en place d'un système d'information géographique des espaces à étudiés. Pour réaliser les levées, il s'est agi d'actionner le GPS déjà mis en marche, attendre que la précision minimale de plus ou moins 5 m s'affiche à l'écran avant d'enregistrer les coordonnées du site. Les données sont directement enregistrées dans la mémoire de l'appareil en même temps que l'on effectue le travail.

Une mission vérité terrain a été réalisée par la suite et a permis de reconnaitre et de décrire visuellement sur la base des parcelles sélectionnées sur l'image les éléments paysagers. Nous avons effectué aussi des relevés GPS représentatifs de chaque classe d'occupation du sol préalablement définies. Les résultats ainsi obtenus nous ont permis de comprendre les données satellitaires et les points de vérité terrain collectés pour la validation de la classification la plus récente (KOFFI, 2013).

V.5.7. L'acquisition des données satellitaires

La mobilisation de l'outil de télédétection, de statistique et de SIG a été importante pour la réalisation de cette thèse. Pour cerner l'impact de l'activité minière sur la végétation et les sols, les images de LANDSAT font l'objet de traitement par classification, ce qui permet une cartographie détaillée des changements d'occupation du sol. La mise en relation de ces changements, par méthodes statistiques et par SIG avec les données de statistiques agricoles, minières et de population, permet de comprendre les relations entre ces activités anthropiques et la nature des changements de l'état de surface.

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VI. Techniques de traitement des données

VI.1. Traitement et analyse des données qualitatives et quantitatives

Au cours des différents entretiens effectués dans cette étude, l'enregistrement a été proposé aux enquêtés. Il consiste à consigner les discours produits lors des entretiens sur un support audio. Plusieurs intérêts justifient l'enregistrement des entretiens.

Le premier intérêt d'avoir un enregistrement de l'entretien est lié au fait qu'il permet de dépasser les «impressions» que l'on a à l'issue de l'entretien, qui peuvent être fondées sur des détails qui ne correspondent pas forcement à l'essentiel. L'enregistrement permet de remédier à cette dimension émotionnelle des échanges. Ensuite, l'enregistrement permet de faire ressortir la parole exacte de l'enquêté ; contre l'interprétation immédiate qu'implique la prise de note.

L'ensemble des informations recueillies au cours des différents entretiens avec les cibles définies ont été analysées et confrontées. Les résultats sont présentés par des écrits. Aussi, des données recueillies ont été consignées dans des tableaux qui traduisent des réalités observées sur le terrain.

VI.2. Traitement et analyse des relevés GPS

Les coordonnées GPS relevées ont été transférées à l'aide du logiciel Arc Gis 10.21 afin d'en constituer une base de données sur Excel et de créer des Shape files (fichiers de formes) qui ont servi à la réalisation des cartes. Une fois les différents sites localisés, il s'est agi de les décrire (végétation rencontrée, plantation, types de cultures, types de sol).

À la fin de la collecte des données, ayant une idée précise des différents types d'occupation du sol, les informations obtenues ont été comparées aux descriptions passées pour en retenir celles qui reflètent mieux la réalité du terrain. En outre, des prises de vue photographiques ont été faites dans les différentes localités.

VI.3. Traitement et analyse des images satellites

La télédétection est aujourd'hui l'une des principales disciplines permettant de faire un suivi en temps réel de l'évolution du couvert végétal. Ce suivi permet de rendre compte des dynamiques paysagères et peut aider à la décision dans une perspective de gestion. Utiliser des données de télédétection suppose la mise en place d'une méthode appropriée qui permet d'avoir les résultats les plus pertinents possibles pour répondre à l'objectif visé (Tra bi, 2013). Le traitement des images satellites a consisté à appliquer les compositions colorées qui ont permis

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de discriminer les informations relatives au mode d'occupation du sol. A la suite de cela, la classification a été faite.

Le choix des images Landsat est motivé par le fait que de tous les satellites d'observation de la terre existant, seuls deux sont gratuits et facilement accessibles. Il s'agit des images des satellites français SPOT et américains Landsat. Pour cette étude, nous avons choisi de prendre des images des satellites Landsat, pour deux raisons. Le premier avantage est le libre accès des images Landsat. En effet, ces images sont disponibles gratuitement sur internet. Les images satellites sont téléchargées en format brut à partir du site Earth Explorer (<http://earthexplorer.usgs.gov/>) en téléchargement libre. Les images sont produites à partir des bandes spectrales du visible et de l'infrarouge des satellites Landsat-5, Landsat-7 (bandes 5-4-3) ou, depuis 2013, du Landsat-8 (bandes 6-5-4) qui ont une résolution de 30 mètres (MFFP, 2015).

Le second atout que présentent les satellites Landsat, c'est qu'ils utilisent jusqu'à 8 bandes spectrales pour Landsat 7 (sept bandes multi spectrales et une bande pour le panchromatique), alors que les satellites SPOT présentent au maximum 5 bandes spectrales (quatre bandes multi spectrales et une bande pour le panchromatique). Ainsi, les images données par Landsat ont apporté plus d'informations que celles des satellites SPOT. Ces informations sont révélées par l'utilisation de différentes combinaisons de canaux. À partir du Landsat 4, il est obtenu une meilleure résolution spatiale, une meilleure résolution radiométrique, des bandes spectrales plus étroites. Il n'a pas non plus quatre mais sept bandes spectrales avec plus de détecteurs par bandes. Tous les capteurs des différents satellites Landsat ont une fauchée de 185 km. Chaque scène fait 185 km sur 185 km (Lecuyer, 2012 ; Tra Bi, 2013 ; MFFP, 2015).

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? Prétraitement de l'image satellitaire Landsat ETM+ et Landsat Oli 8/Tirs

Les images LANDSAT ETM+ et OLI8/Tirs ont été déjà corrigées géométriquement, donc sont superposables l'une à l'autre et également avec les couches vectrices. Par conséquent, nous avons procédé directement à la correction radiométrique. Elle est essentielle vu qu'elle fait passer les valeurs de pixel de l'image en compte numérique en valeur de réflectance. Pour la réaliser, il faut ouvrir le logiciel de traitement ENVI. L'outil Radiometric calibration d'ENVI 5.1 permet de faire proprement la correction avec utilisation unique des bands multispectrales. La méthode de correction atmosphérique que nous avons utilisée est celle qui fait intervenir les paramètres du capteur, lors de la prise de vue appelée la méthode Flaash. Ainsi, l'outil FLAASH Athmospheric correction dans ENVI 5.1 permet d'afficher l'onglet d'intégration des paramètres d'entrer de la radiance de l'image (input radiance image) ; du ficher de sortie de la réflectance (output reflectance file) ; des fichiers de sortie directrices de la correction atmosphérique FLAASH (output directory FLAASH files) ; Le nom d'origine des fichiers FLAASH (rootname for flaash files,).

Ensuite, faire entrer les paramètres de date, de l'heure de la prise de vue puis l'altitude du satellite et la taille du pixel de l'image. Cette correction est importante dans la mesure où elle permet une visibilité meilleure que celle de l'image brute. Par ailleurs, cette étape permet de mieux enrichir la suite des traitements.

L'extraction de la zone d'étude sur les deux images est faite avec la même procédure pour les deux images. L'outil region of interest dans ENVI 5.1 permet d'extraire notre zone d'étude en forme rectangulaire. Ensuite, on extrait la zone d'étude à partir du fichier Shape qui circonscrit la zone étudiée. Pour ce qui nous concerne, il s'agit du fichier Shape files de la sous-préfecture de Hiré.

Les traitements d'images satellitaires sont multiples, nous avons fait appel à celles qui nous sont utiles pour obtenir l'information recherchée. Dans notre étude nous avons procédé à la composition colorée qui fait appelle à trois canaux. Il s'agit des bandes spectrales d'une image satellitaire. C'est une combinaison qui recherche l'information la mieux disposée à être interprétée selon l'information que l'on recherche. Selon Sarr, (2009), elle permet une meilleure discrimination entre les objets géographiques.

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Les sites d'entrainements de parcelle représentant tous les types d'occupation du sol sur la composition colorée des bandes 5-7-4 pour l'image Oli8 et 4-7-3 pour l'image ETM. Ces sites sont choisis en fonction de l'accessibilité et de leur répartition spatiale. Il est question d'avoir des points de contrôle des différents types d'occupation du sol.

- Pour la scène OLI8 :

En fonction des éléments qui constituent le paysage actuel de la sous-préfecture, et des points de contrôles qui nous ont permis de choisir les sites d'entrainement ainsi que les classes pour la classification supervisée : forêt, cultures pérennes, cultures vivrières, jachère sol nu, bâtis et site d'activités minières.

- Pour la scène ETM+ :

Les mêmes classes ont été choisies pour qu'une logique des classes soit respectée afin de faciliter la détection des changements. Seule la classe « sites d'activités minières » est absente vu qu'à cette date de l'image aucun site n'était installé.

Nous avons parcouru le trajet de piste de la sous-préfecture de Hiré au cours duquel on a pu prendre les points avec le GPS de différentes végétations qui jonchent le sol, ainsi que les types de cultures. Des photos ont été prises également pour montrer les différentes végétations qui peuplent la zone d'étude. Toutes ces données sont utiles, voire indispensables dans la réalisation de notre carte d'occupation du sol.

V' Classification, évaluation et validation

- Matrice de transition

- Filtrage de l'image classifiée

- Vectorisation et rédaction cartographique

V' Analyse de la dynamique de l'occupation du sol

Afin de caractériser au mieux la dynamique de l'occupation du sol et les modalités de transitions entre les différentes classes d'une année à l'autre, nous avons effectué une analyse qualitative et quantitative.

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A travers une comparaison post-classification, l'analyse quantitative des changements issus de la comparaison entre les pixels des classifications entre deux dates (Girard et Girade), 1999. Cette analyse s'est faite par le calcul du taux de changement global (Tg) et le taux moyen annuel d'expansion spatiale (Tc) couramment utilisé dans les études sur le changement d'occupation du sol (Hadjadi, 2011).

Tc = [(S2/S1)1/t -1] x 100 Où :

Tc = taux de changement (%)

S1 = superficie de la classe à la date t1

S2 = superficie de a classe à la date t1

S2 = superficie de la classe à la date t2 (t2 > t1)

L'analyse des valeurs du taux de changement montre que les valeurs positives indiquent une « progression » et les valeurs négatives une « régression ». Les valeurs proches de zéro indiquent que la classe est relativement « stable ».

VII. Les difficultés rencontrées

Le sujet de recherche porte sur l'exploitation aurifère, une activité très complexe qui tant dans sa pratique artisanale qu'industrielle est maintenue secrète. Nous avons dans le déroulement de nos enquêtes rencontrés plusieurs difficultés.

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