1.4. Techniques culturales
Ø Précédent cultural :
Il dépend de la texture du sol et de son état de
dégradation. La production obtenue sur un sol déjà
cultivé (amélioré) est généralement
meilleure. Les meilleurs précédents sont les légumineuses
et les tubercules ou racines (pomme de terre et manioc) qui facilitent par la
suite un meilleur enracinement du maïs (Hubert, 1978).
Ø Préparation du sol : Il
faut une bonne présentation du sol, pas trop fin (terres battantes) ni
trop tassé afin que l'eau de pluie puisse pénétrer
facilement dans les agrégats et pour que les grains puissent se lever
rapidement et toujours travailler perpendiculairement au sens de la pente, en
suivant les courbes de niveau, pour éviter l'érosion du sol
(Hubert, 1978).
Ø Semis : Choisir les
grains sains provenant d'une variété pure et
améliorée si possible et bien adaptée à la
région, les variétés locales peuvent donner entière
satisfaction si l'on prend soin de choisir les épis les plus gros et
sains. Pour faciliter la germination, il faut un sol humide. La quantité
de semences est en général de 15 à 25 Kg /ha pour le
maïs grains ou 80 Kg/ha pour le maïs fourrage. Tremper les graines 4
à 6 heures dans l'eau juste avant le semis (Anonyme, 2006 ; Hubert,
1978).
Lorsque le maïs est semé en ligne, on
aménage habituellement un espace de 75 à 90 cm entre les lignes
et de 25 à 50 cm dans les lignes, en mettant 1 à 3 grains par
poquet ; ce qui donne une densité de plantation de 20000 à
60000 plantes à l'hectare en fonction de la variété et de
la fertilité du sol (Ristanovic, 2001).
1.5. Maladieset ravageurs
Les plus importants maladies et ravageurs du maïs en
Afrique tropicale sont repris dans le tableau 3 ci-dessous :
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