L'administration coloniale allemande et les pouvoirs politiques traditionnels Duala et Bamun (1884-1916): une analyse de l'histoire politique du Camerounpar Winnie Patricia Etonde Njayou Université de Douala - Doctorat 2023 |
3. La pertinence de la perception des chefs Duala au sujet de l'administration coloniale allemande : Le Leadership de Rudolf Douala Manga Bell dans le Processus de Résistance Anti-ColonialeLOCK PRISO BELL1154(*)1155(*) exerça son pouvoir pendant près de 70 ans1156(*)1157(*). Avec Elami JOSS1158(*), il est l'un des premiers résistants à l'occupation allemande des territoires duala1159(*). Le médecin et explorateur MaxBUCHNER le décrit comme étant une personne qui donneune « impression favorable au premier regard. Il est imposant et bien corpulent, avec des muscles énormes et une poitrine extraordinairement large et puissante, un teint plutôt clair, une tête bien posée sur une nuque de taureau et avec des traits réguliers et fermes, il appartient à la meilleure des sortes et des plus réussies de prince nègre »1160(*). En réaction au geste du serviteur du Reich, qui avait hissé haut le drapeau allemand plus tôt dans la journée, LOCK PRISO, chef du canton Bèlè Bèlè, Roi d'Hickory Town, aujourd'hui Bonabéri, écrit une lettre en pidgin à Max BUCHNER - consul allemand - afin de sauvegarder la souveraineté de son territoire. Par cet acte, il refuse de signer le traité Germano-Duala du 12 juillet 18841161(*), ce qui sera l'un des premiers actes de résistance anticolonialiste au Cameroun. Selon le Prince KUM'ANDUMBEIII, petit-fils de LOCK PRISO, quand les Allemands sont arrivés, ils lui ont offert de l'argent : « Tu peux avoir de l'argent comme les autres. Ensuite, tu peux signer ». Il a répondu : « Non ! Je ne veux pas de cet argent et je ne signe pas non plus, parce que je veux rester indépendant. Je ne vois pas pourquoi, je dois avoir un autre souverain ». Ensuite, les Allemands sont venus et ils ont hissé le drapeau allemand à Bonabéri. Son grand-père a alors écrit, ce qui est important pour nous, pas seulement une mémoire orale : « Abaissez votre drapeau. Je ne veux pas de votre argent, je ne le signerai pas, je veux rester libre ! »1162(*)Sous son règne, Bonabéri est bombardé en 18841163(*). Des combattants, dont certains du peuple « Abo » sont exécutés. Le temple de Bonabéri, construit par JosephJACKSONFULLER est détruit. Le « Tangué »1164(*), la proue princière de la pirogue de LOCK PRISO1165(*), est prise dans le palais1166(*) lors de la démonstration de force militaire de 18841167(*) et déposée depuis au Musée national d'Ethnologie de Munich parmi 30 000 autres objets pillés1168(*). Une loi dite de la protection du sang allemand conduit à la ségrégation avec 1 km de « no man's land », et à la création du quartier « NeuBell » aujourd'hui « New Bell ». NDOUMB'A LOBE1169(*) pacifie le pays Sawa et son influence s'étend sur tout le littoral, du Sud1170(*) au Nord1171(*). Il est cosignataire avec DIKA MPONDO AKWA, du traité du 12 juillet 1884 qui institue le protectorat allemand et préserve leurs droits fonciers aux Duala. Sous son règne, prend fin le monopole Duala de commerce intermédiaire avec l'hinterland. Son fils, AUGUSTE MANGA NDOUMBE,1172(*) grand bâtisseur, développe une économie de chasse d'éléphants et de plantations, et utilise les revenus du cacao, de l'huilede palme, du bois et de l'ivoire pour faire de gros investissements immobiliers à Bonanjo. Il constitue une des plus importantes fortunes jamais amassées par un roi Duala. Son petit-fils, RUDOLF DOUALA MANGA BELL1173(*), consacre essentiellement son règne à combattre le projet allemand d'urbanisme « Gross Duala » qui préconise, entre autres, l'expropriation des indigènes de Bonanjo, d'Akwa, de Deïdo, pour les expédier dans les quartiers de Neu-Bell, Neu-Akwa, Neu-Deïdo, au-delà d'une « Freie Zone », bande de démarcation entre Européens et indigènes, large d'un kilomètre. Il perd ce combat et est pendu le 08 août 19141174(*).Cette rétrospective montre à suffisance que la chefferie BELL malgré son statut d'« enfant chéri » et des privilèges obtenus des autorités coloniales allemandes a toujours fait preuve de résistance. Cela s'est encore plus accentué avec le projet d'expropriation du plateau Joss qui a vu éclore le leadership de RudolfDOUALA MANGA BELL. Ainsi, la conférence du 20 novembre 1912 portant sur les termes de l'expropriation du plateau Joss se termina par une critique de MANGA BELL, représentant des intérêts Duala, qui accusa les autorités allemandes de ne pas respecter les engagements pris en 1884 « envers les ancêtres des Duala ». Pour clore le débat, l'on demanda aux chefs la liste des habitants acceptant de céder leurs terrains et on les pria d'informer les propriétaires, notables ou non, qu'ils pouvaient se présenter seuls au commissaire de police qui enregistrait leur accord ; procédé qui souleva d'autres critiques de la part des chefs. Mais cette tentative de division semée dans les milieux Duala échoua. Le 24 novembre 1912, en présence du gouverneur, les Duala affirmeront et prouveront qu'ils n'agiront pas les uns sans les autres. Mieux, dans une pétition rédigée le lendemain de la conférence du 20 novembre et adressée au pouvoir central, ils accuseront nettement le gouvernement local et le colonat européen de vouloir procéder à une vaste opération de déguerpissement, afin d'exploiter à leur profit les terrains expropriés alors qu'ils feraient mieux d'aider les indigènes à améliorer leur production. Le 07 décembre 1912, les chefs Duala, reprenant les déclarations du Gouverneur, jugèrent que celui-ci et à plus forte raison le chef de district n'étaient que des exécutants ; aussi s'adressèrent-ils à ce dernier, lui demandant, non sans ironie puisqu'il n'était qu'exécutant, de bien vouloir représenter les intérêts Duala auprès des instances supérieures de l'Empire allemand. Ils insistèrent également sur le fait qu'au temps de l'administrateur BRAUCHITSCH, « le principe de la force n'était pas de règle dans l'administration mais celui de justice et de salut pour les indigènes ». Le 09 décembre, VON RÖHM leur remettait les plans représentant le terrain sur lequel les chefs devaient faire un choix pour l'établissement des nouveaux logements. Le 16 décembre, ce plan lui était rendu, non sans discussion et critique de la part de MANGA BELL, lequel voyant les projets d'urbanisation prendre corps, n'hésita pas à accuser de nouveau le gouvernement local d'avoir dénoncé les termes du traité de 1884 et, à l'endroit de VON RÖHM, de manquer d'objectivité, alors que les Duala jusque-là en avaient eu1175(*) : « Le jour même de la publication de la décision, MANGA BELL, au nom de tous les Duala, adressait au Reichstag un télégramme de protestation dans lequel il demandait que l'on suspende l'avancement des travaux d'expropriation. Ce télégramme ne parvint au Reichstag que le 20 janvier après avoir été confisqué et relaxé. Des pétitions suivirent, toujours adressées en Allemagne et prenant en partie le gouvernement local ce qui amena le Reichstag dans sa séance du 27 juin 1913 à soumettre les pétitions à l'examen du Chancelier ». Parmi celles-ci, notons celle du 20 février 1913 qui nous paraît très intéressante, car les Duala y reprennent leur propre histoire durant le Protectorat. Après avoir dénoncé la validité de la décision d'expropriation laquelle fut prise en violant le traité de 1884, les chefs, revenant sur les limites de la souveraineté allemande, entreprennent de critiquer le conseiller du Gouvernement GERSTEMEYER pour son interprétation juridique de la présence coloniale au Cameroun : « Ce fonctionnaire écrivait que les Protectorats ne sont pas des protectorats au sens du Droit international, parce que l'Empire allemand a acquis par occupation la pleine souveraineté... Les conventions selon lesquelles certains droits de souveraineté ont été laissés aux chefs, sont en grande partie sans importance... C'est l'exemple du Cameroun dont les premiers traités signés sont devenus caducs et sans valeur »1176(*). Cette pétition se termine sur une série de plaintes dirigées contre l'administration et par une critique sévère de l'urbanisation projetée : « Nous commençons par nier le besoin de créer une ville européenne et une ville purement indigène. La conception selon laquelle ces deux aménagements sont nécessaires n'est soutenue ni par les colons européens installés au Cameroun et particulièrement à Douala, comme les commerçants, les missionnaires...,le Gouvernement mis à part, plus précisément une partie de ses fonctionnaires, ni par tous les indigènes. En outre, l'assainissement de Douala n'exige pas une séparation spatiale aussi vaste de ses quartiers... Aussi, les indigènes qui ont essayé jusqu'à présent d'exécuter autant que possible les ordonnances du Gouvernement sont peinés de faire remarquer aux autorités que leur attitude a toujours été purement objective et nullement troublée par des préjugés personnels ou des répugnances... il leur est tout aussi pénible de demander pour la première fois au Gouvernement d'annuler un projet déjà établi par lui et une décision déjà ratifiée ». Les chefs Duala eurent alors recours en Allemagne à l'avoué FLEMMING et à l'avocat HALPERT. Ceux-ci profitant de l'envoi de pétitions Duala adressées les 19 août et 03 décembre 1913 au Chancelier de l'Empire, au Bureau colonial et au Reichstag, rédigèrent un rapport dans lequel ils déclarent le déguerpissement prêt à être entrepris, illégal et juridiquement inadmissible : « Les Duala, dans le traité de 1884, s'étaient réservés une souveraineté sur le sol malgré le transfert de leur souveraineté politique. Ils font aussi remarquer que cette mesure enfreint la réglementation en usage relative aux expropriations : il n'avait pas été prévu d'exproprier des indigènes au profit d'allogènes.Ils contestent également le caractère d'utilité publique que l'on prêtait à l'entreprise, s'étonnent de l'étendue de la surface à exproprier ; sur une surface de 900 ha l'installation de 400 Européens leur paraissait absurde. Sur ce point, le Gouvernement répliqua que sur les 900 hectares expropriés, 650 seraient utilisés pour la zone libre exigée par l'hygiène tropicale ; d'autre part, qu'il fallait penser à une population européenne à venir de plus de 2000 personnes. La critique des avocats, reprenant d'ailleurs les griefs Duala, portait enfin sur la nécessité de séparer Blancs et Noirs au nom de l'hygiène : en d'autres points de l'Afrique, les deux communautés cohabitaient sans dommage pour les colonisateurs. Le handicap que les Duala éprouveraient dans leurs activités économiques, si on les refoulait vers l'intérieur, était invoqué ». Le Chancelier d'Empire, de son côté, fit savoir qu'il ne pouvait accorder d'autre audience aux chefs Duala, et ce pour les mêmes motifs. Ainsi, en mars 1913, près de 1000 personnes habitaient donc dans le nouveau quartier de Bell, ou « Neu-Bell », les anciennes habitations ayant été détruites sur le plateau. Celle de MANGA BELL n'y échappa pas, toutefois celui-ci préféra, au lieu d'occuper la maison que l'administration lui avait fait construire à « Neu-Bell » ; se réfugier sur « les hauteurs de Bali » qui était appelé, avant que les quartiers Akwa et Deïdo, à être évacué de la mêmefaçon que Joss.D'ailleurs, les Duala furent alors accusés de vouloir toucher au détriment des « Blancs » la plus-value que ces derniers avaient donnée à Douala. En effet, MANGA BELL demanda, « après l'offre de 25 pfennigs par mètre carré formulée par le représentant du fisc, 25 marks c'est-à-dire le centuple ». Vraisemblablement excédée, l'administration qui avait déjà suspendu de ses fonctions de Chef Supérieur MANGA BELL, le 04 août 1913, commença d'incarcérer les notables et autres personnalités qui obtinrent la suspension des travaux d'urbanisme, victoire passagère que la population fêta peut-être trop manifestement en avril devant le gouvernement local. Le journal social-démocrate « Vorwarts » caractérisa justement cela comme une « vengeance contre les Douala ».1177(*)La presse bourgeoise réactionnaire par contre renchérit : « Il est très heureux que l'insubordonné nègre de BELL soit déjà arrêté et qu'apparemment, on n'y aille pas de main morte. Et cela est nécessaire si les blancs veulent maintenir leur autorité là-bas... »,1178(*)pouvait-on lire dans les « Leipziger Neueste Nachrichten ». Des perquisitions, des saisies et d'autres arrestations suivirent. Le chef MFOMU de Bodiman fut arrêté le 12 mai à Yabassi.1179(*) Lemême jour, SOLF demanda au parquet du tribunal de Berlin d'arrêter et de fouiller NGOSSO DIN1180(*). Le 14 mai,il donna l'ordre au gouverneur de poursuivre le processus d'expropriation1181(*). Le 15 mai, NGOSSO DIN fut arrêté et jeté dans la maison d'arrêt de Berlin, ses écrits furent saisis1182(*). Neuf jours plus tard, il fut mis à Hambourg dans le bateau « Professeur Woermann » pour « être livré au chef de district à Douala et dans le respect des mesures de sécurité nécessaires »1183(*).« L'instruction contre DOUALA MANGA et ses compagnons pour haute trahison » tira en longueur. Des preuves tangibles, hormis que DOUALA MANGA et ses compagnons avaient en pensée évoqué l'idée d'une éventuelle recherche arracher de faux aveux ni à DOUALA MANGA, ni à NGOSSO DIN. Pour les fonctionnaires coloniaux, il était clair que par exemple le chef d'accusation contre NGOSSO DIN, autant qu'on puisse parler de haute trahison, ne se limitait qu'à des indices assez vagues1184(*). Malgré cela, on entama finalement mi-septembre la procédure principale pour laquelle le Dr.HALPERT et d'autres avocats berlinois s'étaient annoncées comme défenseurs. Avec l'éclatement de la Première Guerre mondiale en 1914, les choses s'accélèrent. Les autorités coloniales allemandes arrêtent le leader Duala le 07 août 1914, pour haute trahison, bien qu'il ait toujours usé de moyens pacifiques pour faire valoir ses droits. Rudolf DOUALA MANGA BELL sera condamné à la peine de mort par pendaison. L'exécution de la sentence aura lieu le 08 août 19141185(*). Cette exécution traduit le « monstre froid » qu'est l'Allemagne coloniale et illustre à suffisance cette citation du GénéralDE GAULLE : « LesÉtats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts »1186(*).En définitive, cette exécution ne tiédira pas les ardeurs du peuple Duala qui continuera la lutte contre l'Allemagne coloniale. Le processus de l'indépendance du Cameroun sera ainsi en marche. * 1154 Aussi appelé KUM'A MBAPE BELL. * 1155 Prince KUM'A NDUMBE III, « Déclaration solennelle sur le Tangué de Kum'a Mbape Bell (Lock Priso) - AfricAvenir International ». Article publié sur le site www.africavenir.org et consulté le 25 mars 2020. * 1156 1846-1916. * 1157 M. DIKE DELANCEY & R. NEH MBUH & M. W. DELANCEY, « Lock Priso Bell, chief », in Historical Dictionary of the Republic of Cameroon, Scarecrow Press, 2010 (4e éd.), p. 311. * 1158 BEKOLO FILM PROJECTS, « Comment en arrive-t-on au traité Germano-Douala ? ». Article publié sur le site http://bekolofilmprojects.blogspot.com et consulté le 26 mars 2020. * 1159 Prince KUM'A NDUMBE III, « Résistance Anti-Coloniale Au Cameroun - AfricAvenir International ». Article publié sur le site www.africavenir.org et consulté le 25 mars 2020. * 1160 Prince KUM'A NDUMBE III, « Déclaration solennelle sur le Tangué de Kum'a Mbape Bell (Lock Priso) - AfricAvenir International ». Article publié sur le site www.africavenir.org et consulté le 25 mars 2020. * 1161 NEODINDEPENDANCE.CANALBLOG, « Sur les traces de Lock Priso - O Cameroun ! ». Article publié le 04 septembre 2014 sur le site www.neodindependance.canalblog.comet consulté le 25 mars 2020. * 1162 PRINCE KUM'A NDUMBE III, « Des voix pour le souvenir », Episode 1, 10/08 /2016, Filmproduktionen der Gerda Henkel Stiftung, La mémoire collective de l'Afrique, Éditions AFRICAVENIR, 2016. * 1163« Lock Priso BELL - chef Sawa (n.d.) ». Article publié sur le site www.wikipédia.fr et consulté le 16 décembre 2021. * 1164 JOURNAL ACTU CAMEROUN EN LIGNE, « Art : Le « Tangué » du roi Lock Priso en passe d'être rapatrié au Cameroun ». Article publié le 07 avril 2019 sur le site https://actucameroun.com et consulté le 25 mars 2020. * 1165 NEOINDEPENDANCE.CANALBLOG, « Lock Priso : Tous les messages sur Lock Priso - O Cameroun ! ». Article publié sur le site www.neodindependance.canalblog.com et consulté le 25 mars 2020. * 1166 CAMEROON INFO, « Cameroon-Info.Net : Art : Le « Tangué » du roi Lock Priso en passe d'être rapatrié au Cameroun ». Article publié sur le site www.cameroon-info.net et consulté le 25 mars 2020. * 1167 237ONLINE.COM, « Cameroun - Patrimoine historique : Le Tangué de Lock Priso attendu ». Article publié le 22 juin 2016 sur le site www.237online.com et consulté le 25 mars 2020. * 1168 Prince KUM'A NDUMBE III, « Déclaration solennelle sur le Tangué de Kum'a Mbape Bell (Lock Priso) - AfricAvenir International ». Article publié sur le site www.africavenir.org, consulté le 25 mars 2020. * 1169 Roi de 1858-1897. * 1170 Dans le Ntem. * 1171 Dans le Mungo. * 1172 Roi de 1897-1908. * 1173 Roi de 1908-1914. * 1174 PEUPLE SAWA, « Histoire : LES SAWA - Les Rois Bell ». Article publié le 19 février 2019 sur le site www.facebook.com et consulté le 04 mai 2021. * 1175 R. GOUELLAIN, « DOUALA - VIE ET HISTOIRE », Enquête réalisée avec le concours du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Paris, Institut d'Ethnologie, Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadéro, 16ème, 1975, pp. 136-138. * 1176Ibid., p. 139. * 1177 « Vorwarts », 17.5.1914. * 1178« Leipziger Neueste Nachrichten », 12.5.1914, de commentaires analogues publiaient « Hamburger Nachrichten », 15.5.1914 ; « Deutsche Tageszeitung », 15.5.1914 ; « Deutsche Kolonialzeitung », 16.5.1914. * 1179 RKA Nr. 440 Bl. 196. * 1180Ibid, Bl. 78. * 1181Ibid, Bl. 81 Telegramm Solfs an den Gouverneur in Buea, 14.5.1914. * 1182Ibid, Bl. 77: Telegramm des Polizeiprasidums Berlin an Solf, 15.5.1914. * 1183Ibid, Bl. 145: Mitteilung der Polizeibehorde Hamburg an das Polizeiprasidum Berlin, 25.5.1914. * 1184 RKA, Nr. 4430, Bl. 302: Bericht des Bezirksantmanns von Duala Wienecke, 21.7.1914. * 1185 R. GOUELLAIN, « DOUALA - VIE ET HISTOIRE », Enquête réalisée avec le concours du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Paris, Institut d'Ethnologie, Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadéro, 16ème, 1975, pp. 140-142. * 1186 C. DE GAULLE, « Extrait d'un entretien au magazine Paris Match », le 09 décembre 1967. Article publié en 2018 sur le site www.miscellanees.me et consulté le 04 novembre 2021. |
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