L'administration coloniale allemande et les pouvoirs politiques traditionnels Duala et Bamun (1884-1916): une analyse de l'histoire politique du Camerounpar Winnie Patricia Etonde Njayou Université de Douala - Doctorat 2023 |
2. La thèse de la négativité de la colonisation allemandePour les tenants de la seconde thèse, la colonisation allemande possède elle aussi des côtés obscurs, des actes manqués, des travers qui la positionnent au même titre que les autres colonisations européennes :BirgitPAPE-THOMAaffirme que les Allemands ne furent pas meilleurs colons que les autres Européens.Car le travail forcé et les punitions cruelles faisaient partie de l'ordre du jour168(*). KagniALEM poursuit dans le même sens en évoquant la chicotte allemande au Togo et les fameux cent coups de fouet, sur les fesses, dont le centième était dédié au Kaiser, « Ein fur Kaiser »169(*).PierretteHERZBERGER-FOFANA, Professeure à l'Université d'Eurlangen-Nurnberg, explique que par nature : « La colonisation vise à exploiter un pays pour en tirer le maximum de ressources. Pour cette dernière, vu que la colonisation allemande a été très dure en Tanzanie et en Namibie, cela amène à penser qu'elle a été moindre au Cameroun malgré le fait qu'il y ait moins d'archives sur le Cameroun »170(*).Les sociétés en situation coloniale sont fortement soumises aux contraintes de l'ambigüité et de l'ambivalence. Il intervient un véritable effet de grossissement, et le décalage entre les apparences de la réalité sociale et cette réalité elle-même en est d'autant accentuée...Les sociétés ne sont jamais ce qu'elles paraissent être ou ce qu'elles prétendent être. Elles doivent, en conséquence, être considérées à deux (02) niveaux au moins : l'un, superficiel, présente les structures « officielles » si l'on peut dire ; l'autre profond, permet d'accéder aux rapports réels les plus fondamentaux et aux pratiques révélatrices de la dynamique du système social171(*). La situation coloniale est définie ici comme la domination imposée par une minorité étrangère, « racialement » et culturellement différente, au nom d'une supériorité raciale172(*)et culturelle dogmatiquement affirmée, à une majorité autochtone matériellement inférieure ; la mise en rapport de civilisations hétérogènes : une civilisation à machinisme, à économie puissante, à rythme rapide et d'origine chrétienne s'imposant à des civilisations sans techniques complexes, à économie retardée, à rythme lent et radicalement « non chrétiennes » ; le caractère antagoniste des relations intervenant entre les deux(02) sociétés qui s'explique par le rôle d'instrument auquel est condamnée la société dominée ... ...la nécessité pour maintenir la domination, de recourir non seulement à la « force » mais encore à un ensemble de pseudo-justifications et de comportements stéréotypés, etc.173(*).Par ailleurs, le développement du chemin de fer en Afrique est suspecté d'être à l'origine de la diffusion primaire du VIH 1174(*)en Afrique ÉquatorialeFrançaise175(*) dans les années 1910-1940. De plus, l'attention accordée à la société coloniale en tant que « minorité dominante » est fructueuse. HenriLAURENTIE a de son côté, dans une étude d'allure essentiellement politique, définit la « colonie » comme : « Un pays où une minorité européenne s'est superposée à une majorité indigène de civilisation et de comportements différents ; cette minorité européenne agit sur les peuples autochtones avec une vigueur disproportionnée au nombre ; elle est, si l'on veut, extrêmement contagieuse et, de sa nature, déformante »176(*). Cette « minorité » active assied sa domination sur une supériorité matérielle incontestable, sur un état de droit établi à son avantage, sur un système de justifications à fondement plus ou moins racial, et pour certains auteurs, tel René MAUNIER, le fait colonial est d'abord un « contact » de races.Elle est d'autant plus réactive qu'elle est mieux enracinée et rebelle à la fusion, qu'elle se sent menacée par la poussée démographique des colonisés : ainsi, en Afrique du Sud où la population blanche voit « dans sa situation un problème de minorité, alors que les Noirs voient dans la leur un problème colonial et de tutelle »177(*). L'historienAndreasECKERT, Professeur à la « HumboldtUniversity » à Berlin commente d'ailleurs ceci : « Le plus grand symbole de la brutalité et de la domination des colons allemands est bien RudolfDOUALA MANGA BELL »178(*).Ce chef supérieur du clan des BELL s'est opposé en 1910 au projet d'urbanisation dit « Gross Duala » qui prévoyait l'expropriation des populations locales. Il fut pendu le 08 août 1914, devenant un héros de la résistance face au colon179(*). « Les Églises n'ont pas levé le petit doigt pour aider Rudolf Manga Bell », critique Bienvenue, pasteur à Bafia, dans l'Ouest du Cameroun. « L'expropriation des terres allait de soi pour les colons comme pour les missionnaires ». Églises et Etat, même combat ? L'Allemagne ayant à la fois une tradition catholique et une tradition protestante, les Églises se sont partagées le Cameroun en zones d'évangélisation. « Les missionnaires catholiques allemands se sont installés près d'Edéa et de Douala, et les protestants sont allés plus dans les terres, dans l'Ouest du pays », commente Bienvenue. Aujourd'hui encore, l'ÉgliseÉvangélique du Cameroun180(*) entretient des relations avec celle de Westphalie, en Allemagne.Au pays Bamiléké aussi, certains se souviennent de la politique de répression des Allemands, même si c'est maintenant de l'histoire ancienne181(*). GermainMETANGMO, frère du chef, de NTSINGBEU, se rappelle que les chefs Bamiléké n'étaient pas appréciés par les colons, probablement perçus comme des concurrents en matière d'autorité : « En tant que chef, mon grand-père s'est opposé du pouvoir des Allemands, il a été pendu sur la place publique. On raconte qu'avant son exécution, il s'est blessé intentionnellement à la tête avec une pierre, pour qu'on reconnaisse son crâne et qu'on l'enterre plus tard selon le culte Bamiléké »182(*). Et c'est peut-être AlbertMEMMIqui fait preuve de l'analyse la plus objective : « Il n'y a pas de quoi se vanter : si les colonisateurs construisaient des routes et des écoles, c'est qu'ils en avaient besoin, non pour servir les colonisés »183(*). Et le jugement des caractéristiques morales par l'idéologie colonialiste vient étayer cette opinion. Le Nègre, l'homme d'en face dans la situation coloniale, devient alors, pour une raison inavouée mais claire, le dépotoir de tous les défauts184(*).« La caractérisation et le rôle du colonisé occupent une place de choix dans l'idéologie colonisatrice ; caractérisation infidèle au réel, incohérente en elle-même, mais nécessaire et cohérente à l'intérieur de cette idéologie »185(*), ajoute AlbertMEMMI.Le jugement est péremptoire, souvent par ce qu'Albert MEMMI appelle « la noyade dans le collectif péremptoire », le pluriel « ils »186(*).La paresse des peuples colonisés est dite légendaire et toujours connue et admise a priori187(*).On peut, à titre d'exemple, lire ceci : « Les Bakweri, une bande de paresseux », « la paresse abominable de toutes les tribus qui habitent le sud-est du Cameroun »,« des tire-au-flanc duala, paresseux et maladroits »188(*). La goinfrerie n'est pas moins légendaire, et est à chaque fois exagérée189(*) : « Un éléphant a été tué : « Vous auriez un tableau particulièrement caractéristique du Cameroun si vous aviez peint les Noirs qui se disputaient et se battaient au moment du dépeçage pour les lambeaux de chair saignante. Les plus heureux avaient eu un morceau et les ramenaient sur la tête, de sorte que le sang couvrait tout leur corps. Même si le cadavre était déjà en voie de décomposition, les indigènes arrachent de la viande pour la - comme ce sont des êtres humains, il faudra bien dire - manger. Après ce repas ils restent couchés comme le python et ne sortent peut-être que quelques jours plus tard de leur sommeil digestif »190(*). Pour imposer sa culture, le colonisateur passa par le biais de deux processus que sont la scolarisation et l'évangélisation. Une fois de plus, les chefs furent appelés à jouer un rôle déterminant. On décelait chez maints chefs, surtout chez ceux de la région côtière, un désir de mettre leur jeunesse et très souvent leur progéniture à l'école du colonisateur, ceci était manifeste chez les chefs Duala191(*). Exception faite des écoles gouvernementales, l'administration laissa aux missionnaires,le soin de procéder à l'endoctrinement et à la socialisation des jeunes colonisés. La création d'écoles s'avérait une nécessité dans la mesure où le régime colonial avait besoin d'un personnel subalterne, bon marché et passablement « éduqué »192(*). Pour les missionnaires, la conversion d'un chef représentait une « victoire » sur ce qu'ils appelaient paganisme ; elle avait des chances d'en provoquer d'autres dans la population193(*).Partant de là, Allen et BarbaraISAACMAN ont certainement raison lorsqu'ils affirment que la collaboration tout comme la résistance, était situationnelle194(*).Par ailleurs, pour les Français, la colonisation allemande leur apparaissait, en définitive, comme ayant été « hésitante » et trop « théorique ».SelonCHAVELAS, ce qui a été fait pour l'« indigène » n'a été « qu'oeuvre accessoire et a été imposé par le souci de donner satisfaction à l'opinion allemande et à certains éléments de l'opinion locale »195(*). Et de conclure que« le véritable but sans cesse poursuivi a été le développement des grandes plantations ». Pour les premiers administrateurs français, ainsi que, par tradition, pour ceux qui leur succéderont, « il n'a pas fallu moins que la guerre pour mettre fin à cette politique »196(*). Cette partie consacrée aux répercussions négatives de l'administration coloniale allemande est celle que nous partageons. D'ailleurs, c'est donc dans ce sens que s'oriente ce travail, c'est-à-dire de démontrer comment le pouvoir colonial allemand a voulu s'imposer dans la colonie en usant soit de la brutalité, soit de l'utilisation des chefs traditionnels dans son processus de conquête. Ainsi présentée, l'administration coloniale allemande est perçue comme vertueuse pour son oeuvre bienfaisante, mais aussi comme une machine, une vaste entreprise de domination sur les différentes structures politiques, économiques et socioculturelles existant dans la colonie.C'est pourquoi ÉvaristeFOPOUSSIFOTSO considère la chefferie traditionnelle comme l'un des rares pôles de résistance des valeurs civilisationnelles africaines aux prétentions hégémoniques de l'Occident telles que le colonisateur et ses suppôts contemporains essaient de nous imposer. Cela provient de la solidité de ses fondements philosophiques et institutionnels, de sa proximité avec le peuple, de son fonctionnement globalement en conformité avec les principes élémentaires de la démocratie. Il faut dans la même veine souligner l'importance donnée à la réflexion de Georges BALANDIER197(*), qui témoigne de la richesse autrefois soupçonnée et maintenant reconnue des chefferies traditionnelles. Le système politique traditionnel apparaît ainsi comme affecté par les tensions et les conflits, comme toujours agissant malgré les vicissitudes subies. Il oriente, pour une part et partout, la vie politique moderne. Ses incidences peuvent aussi être saisies à un autre niveau. Les responsables des nouvelles nations africaines n'ont pu imposer, par contrainte et d'un coup, une philosophie et des organisations politiques totalement étrangères ; en quelque sorte importées. Ils ont dû effectuer un travail d'adaptation et de « traduction » en recourant à l'équipement politique traditionnel.L'Etat postcolonial a reconduit sans solution de continuité le régime d'émasculation de l'autorité traditionnelle mis en place par la colonisation. La chefferie elle-même en tant que collectivité humaine est tantôt diluée dans les collectivités locales, tantôt assimilée aux circonscriptions administratives existantes. Il en résulte donc un flou vis-à-vis de son statut juridique et de sa position sur l'échiquier politique national. Il y a également l'ouvrage d'ÉvaristeFOPOUSSIFOTSO,198(*) qui va dans le même sens puisque juridiquement, les chefferies sont aujourd'hui une courroie de transmission entre les autorités administratives et leurs communautés. Mais il affirme aussi que nos chefferies sont affaiblies et dépassées par les évolutions de la société, qu'elles sont stériles face à « la nécessité de bâtir un Etat moderne, démocratique et uni, et qu'elles n'offrent plus à notre jeunesse de vrais rêves d'avenir »199(*). Claude-Hélène PERROT et François-XavierFAUVELLE-AYMAR200(*)qui posent la problématique des rapports entre deux modèles de régulation politique et sociale, à savoir le modèle endogène c'est-à-dire traditionnel et le modèle exogène, c'est-à-dire moderne imposé par les autorités coloniales et postcoloniales. Ils ont également mis en exergue les ambigüités de cette problématique, où l'on perçoit certes une confrontation, mais avec des stratégies d'adaptation, dans une dialectique de rapports qui oscillent de la rivalité à la soumission en passant par l'instrumentalisation. Celle-ci n'est pas toujours univoque, les rois et chefs africains ayant su,à l'occasion, faire montre de capacités de manipulation. Plusieurs contributions de cet ouvrage collectif ont porté l'éclairage sur les années 1989-1991, marquées par le « renouveau démocratique » qui a permis le développement du multipartisme et du clientélisme qui offrent une marge de manoeuvre aux chefs et rois intéressés à jouer un rôle politique. Le contexte démocratique, dans de nombreux cas, conduit à la réhabilitation des structures traditionnelles qui, paradoxalement, s'impliquent dans des projets de développement et de modernisation.Le parti politique, obéit à cette exigence, au point de n'exprimer parfois que des rapports de force entre groupes ethniques - ainsi que le manifeste d'une façon presque caricaturale le Congo-Léopoldville. Le personnage du leader se modèle souvent sur les types d'autorité que recelait l'ordre ancien : celui du souverain qui ordonne en accord avec les dieux et les ancêtres, celui du prophète ou du messie qui annonce et provoque les temps nouveaux. Enfin, lorsqu'il s'agit de vulgariser l'idéologie, de diffuser les symboles à signification politique, d'organiser le rituel de la « religion politique », la référence à certains modèles traditionnels opère également. Et cela, même dans les pays où les gouvernements ont provoqué l'élimination ou l'abaissement des chefs de vieux style. A cela, il faut y ajouter les fonctionnaires201(*) qui animent les associations de ressortissants résidant en ville. Cette troisième force se hisse parfois au premier plan, réussissant à éclipser les personnages royaux, notamment en décidant de l'organisation des fêtes traditionnelles : ainsi, en Zambie, l'association culturelle « Kazanga », usurpe la vedette au moment du festival annuel des « Nkoya » et tend à reléguer les chefs, dont pourtant les ancêtres sont mis en vedette, au rang de personnages folkloriques202(*). C'est suite à tous ces manquements observés dans l'ensemble que s'inscrit l'originalité de notre modeste travail qui consiste, à partir de l'anthropologie et de la sociologie politique, de mesurer d'une part, l'influence de l'administration coloniale allemande sur les pouvoirs politiques traditionnels Duala et BamounBamun. Etd'autre part, de parler de l'adaptation du pouvoir colonial allemand aux gouvernances traditionnelles Duala et BamounBamun. La sociologie est d'une aide précieuse pour mieux comprendre et expliquer l'impact de la dimension sociale sur les représentations203(*) et les comportements204(*)humains. Émile DURKHEIM à propos de la sociologie use d'un paradigme holistique205(*). Pour lui et ceux qui se réclament de son héritage, la société est un « holon », un tout qui est supérieur à la somme de ses parties, elle préexiste à l'individu et les individus sont gouvernés par elle. Dans ce cadre, la société englobe les individus et la conscience individuelle n'est vue que comme un fragment de la conscience collective. La sociologie politique, pour sa part, étudie les citoyens dans leurs rapports avec l'Etat et ses institutions. Il s'agit, aussi, d'une façon plus générale, d'analyser tout ce qui concerne et fonde les relations de domination entre les personnes et les groupes humains. La discipline répond ainsi aux rapports sociaux à caractère politique, en particulier les idéologies et les forces politiques tels que les partis.Selon ce point de vue, l'objet des recherches sociologiques est le fait social, qu'il faut traiter comme une chose, sa cause devant être cherchée dans des faits sociaux antérieurs.Le fait social, qui fait l'objet d'une institutionnalisation, est extérieur à l'individu et exerce une contrainte sur ce dernier. Les individus sont donc encadrés dans des institutions, elles-mêmes insérées dans des structures homologues les unes par rapport aux autres. La sociologie est alors la science des invariants institutionnels dans lesquels se situent les phénomènes observables. MarcelMAUSS imprimera une inflexion significative à cette doctrine en arguant de la nécessité de décrire complètement et dans leur totalité les formes dans lesquellesle phénomène apparaît pour révéler leur secret. Analyser le concret interdit de négliger la sensibilité au vécu. Plus récent mais certainement porteur, JeanBAECHLER a développé un paradigme entre l'histoire et la sociologie, une méthode qui reprend certains axes des études « simmeliennes », et qui se pose sur les fondements des critiques de la raison historique recensées par RaymondARON pour rendre compte du devenir des phénomènes sociaux macroscopiques206(*). Quant à l'anthropologie, c'est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques207(*)et culturels208(*).Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme « anthropologie » vient de deux mots grecs, « anthropos », qui signifie « homme »209(*), et « logos », qui signifie « parole, discours ». Cette discipline vise particulièrement les faits spécifiques à l'humain par rapport aux autres animaux210(*) : langages articulés et figuratifs, rites funéraires, politiques ou magiques, arts, religions, coutumes, parenté, habitats, techniques corporelles, instrumentales, de mémorisation, de numération, de représentations spatiales et temporelles, etc. Elle s'appuie notamment sur l'étude comparative des différentes sociétés et ethnies décrites par l'ethnologie, et envisage l'unicité de l'esprit humain à travers la diversité culturelle. Sans prétendre à l'exhaustivité et à l'exclusivité, nous voulons orienter notre modeste analyse à travers ces deux positions théoriques à savoir l'anthropologie et la sociologie politique dans la mise en exergue de l'influence variable, inégale existant entre l'administration coloniale allemande et les pouvoirs politiques traditionnels Duala et BamounBamun. Ce qui nous suggère la formulation de la problématique et des hypothèses qui suit. * 168 B. PAPE-THOMA, « Mystère, viol et dépossession : la colonisation de l'Afrique par l'Allemagne ». Article publié le 28 novembre 2007 sur le site www.afrik.com et consulté le 22 mars 2022. * 169 Idem. « Un pour le Kaiser ». * 170 C. LECLERC, « l'Allemagne aussi a un passé colonial (trop souvent oublié) », Article publié le 16 août 2015 sur le site : www.Slate.fr et consulté le mardi 26 février 2019. * 171 G. BALANDIER, Sociologie actuelle de l'Afrique Noire. Dynamique sociale en Afrique centrale, Quadrige/Presses Universitaires de France, 1955, p.7, VII. * 172 Ou ethnique. * 173 Ibid., p. 35. * 174 Virus du Sida. * 175 AEF : Afrique Équatoriale Française. * 176 H. LAURENTIE, « Notes sur une philosophie de la politique coloniale française », in Numéro spécial de Renaissances, oct. 1944. In G. BALANDIER, Sociologie actuelle de l'Afrique Noire. Dynamique sociale en Afrique centrale, Quadrige/Presses Universitaires de France, 1955, pp. 15-18. * 177 J. BORDE, « Le problème ethnique dans l'Union sud-africaine », in Les Cahiers d'Outre-Mer, 1950, p. 320. In G.BALANDIER, Sociologie actuelle de l'Afrique Noire. Dynamique sociale en Afrique centrale, Quadrige/Presses Universitaires de France, 1955, pp. 15-18. * 178 C. LECLERC, « l'Allemagne aussi a un passé colonial (trop souvent oublié) ». Article publié le 16 août 2015 sur le site : www.Slate.fr et consulté le mardi 26 février 2019. * 179 Idem. * 180 EEC : Église Évangélique du Cameroun. * 181 C. LECLERC, « l'Allemagne aussi a un passé colonial (trop souvent oublié) », Article publié le 16 août 2015 sur le site : www.Slate.fr et consulté le mardi 26 février 2019. * 182 Idem. * 183 Idem. * 184 M. DIPPOLD, « L'image du Cameroun dans la littérature coloniale allemande », in Cahiers d'Études africaines, 1973, 49, pp. 37-59. * 185 A. MEMMI, Portrait du colonisé : précédé du portrait du colonisateur, Paris, 1966, p. 126. * 186 Ibid., p. 123. * 187 M. DIPPOLD, « L'image du Cameroun dans la littérature coloniale allemande », in Cahiers d'Études africaines, Année 1973, 49, p. 45. * 188 Idem. * 189 Idem. * 190 Idem. * 191 ANC, FA 1-37, F. 68-71. In Prince KUM'A NDUMBE III, L'Afrique et l'Allemagne. De la colonisation à la coopération, 1884-1896 (Le Cas du Cameroun), Éditions AFRICAVENIR, 1986, pp. 140-141. * 192 Prince KUM'A NDUMBE III, L'Afrique et l'Allemagne. De la colonisation à la coopération, 1884-1896 (Le Cas du Cameroun), Yaoundé, Éditions AFRICAVENIR, 1986, pp. 140-141. * 193 F. HENNEMANN, « Werden und Wirken eines Afrikamissionars. Erlebtes und Erschautes, Pallotiner Verlag, Limburg an der Lahn » 1922, inZentrales Archiv der Pallottiner, p. 110, 180 pages. In Prince KUM'A NDUMBE III, L'Afrique et l'Allemagne. De la colonisation à la coopération, 1884-1896 (Le Cas du Cameroun), Éditions AFRICAVENIR, 1986, p. 142. * 194 A. ISAACMAN & B. ISAACMAN, Dams, Displacement, and the Delusion of Development, p. 56. In Prince KUM'A NDUMBE III, L'Afrique et l'Allemagne. De la colonisation à la coopération, 1884-1896 (Le Cas du Cameroun), Éditions AFRICAVENIR, 1986, p. 143. * 195 V. CHAVELAS, « Trente ans de colonisation allemande au Cameroun », Revue Togo-Cameroun, Paris, 1928. In R. GOUELLAIN, « DOUALA - VILLE ET HISTOIRE », Enquête réalisée avec le concours du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), Paris, Institut d'Ethnologie, Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadéro, 16ème, 1975, p. 186. * 196 Idem. * 197 G. BALANDIER, « Réflexions sur le fait politique : le cas des sociétés africaines », in Cahiers internationaux de sociologie, PUF, vol. 37, juillet-décembre 1964, pp. 23-50. * 198 E. FOPOUSSI FOTSO, Faut-il brûler les chefferies traditionnelles ?,Éditions SOPECAM, 1991. * 199 Idem. * 200 C.-H. PERROT & F.-X. FAUVELLE-AYMAR, Le retour des rois. Les autorités traditionnelles et l'Etat en Afrique contemporaine, Paris, Karthala, 2003. * 201Les cadres, comme on dit en Côte d'Ivoire. * 202 W. VAN BINSBERGEN, « Les chefs royaux Nkoya et l'association culturelle Kazanga en Zambie. Résistance, déclin ou folklorisation de la fonction du chef traditionnel ? », In C.-H. PERROT & F.-X. FAUVELLE-AYMAR (éd.), Le retour des rois. Les autorités traditionnelles et l'Etat en Afrique contemporaine, Paris, Karthala, 2003, pp. 489-510. * 203Façons de penser. * 204Façons d'agir. * 205Du grec « holos » : qui forme un tout. * 206 J. BAECHLER, Nature et Histoire, Hermann, 2014. J. BAECHLER, Esquisse d'une histoire universelle, Fayard, 2002. * 207Anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc. * 208Socioreligieux, psychologiques, géographiques, etc. * 209 Au sens générique. * 210Faits anthropologiques comme « homo » ou « anthropos ». |
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