WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effets de l?activation de la voie du peroxisome proliferator-activated receptor beta (pparβ) dans le processus de régénération musculaire

( Télécharger le fichier original )
par Jessica Piquet
Université de Nice-Sophia Antipolis - Master 2 Recherche Sciences du Mouvement Humain 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2.2.2 Implication de PPARâ dans la régénération musculaire

Le pourcentage de fibres de petit calibre est augmenté de 30% et celui de gros calibre diminué de 20 % lorsque les souris n'exprimant pas PPARâ dans les cellules satellites sont blessés dans les TLA avec du venin de serpent (Cardiotoxine) (Angione et al., 2011). Néanmoins, après 30 jours, les TLA des souris mutantes ont complètement régénéré. Les résultats de cette étude suggèrent que la régénération musculaire chez des souris n'exprimant pas PPARâ dans les cellules satellites est retardée.

Enfin, Chandrashekar P et al. (2015) ont blessé les TLA de souris qui n'expriment pas PPARâ dans les cellules musculaires, avec un venin de serpent (la notexine) et montrent que la réponse inflammatoire est augmentée et la prolifération des cellules satellites est altérée lors du processus de régénération. A la fin de la régénération musculaire, les fibres présentent une atrophie et une diminution du nombre de noyaux

6

centraux, ce qui suggère qu'il y a eu un défaut de régénération musculaire. Toutefois, l'administration chez ces souris d'un inhibiteur de l'activité de la myostatine, au contraire augmente le nombre de noyaux centraux, et l'hypertrophie dans les fibres régénérées. Ceci suggère que PPARâ a un impact sur le processus de régénération musculaire, probablement en partie, par le biais de la régulation de l'activité de la myostatine.

1.2.3 Rôle de PPARâ dans l'inflammation

L'inflammation est un processus normal de protection de l'organisme contre les traumatismes et les infections. Dans des conditions normales, la réponse inflammatoire est contrôlée pour prévenir des dommages excessifs à l'organisme. Lorsque celle-ci n'est pas bien contrôlée, il va y avoir une production accrue de cytokines inflammatoires (TNF, IL-1, IL-6). Dans le tissus adipeux obèse enflammé, les effets anti-inflammatoires de PPARâ peuvent affecter le phénotype des macrophages favorisant ainsi le phénotype anti-inflammatoire (M2) au détriment du phénotype pro-inflammatoire (M1) (Kang et al., 2008). PPARâ apparait donc jouer un rôle central dans la polarisation des monocytes en macrophages de type M2 (Kang et al., 2008). Dans les cellules endothéliales, l'activation pharmacologique de PPARâ diminue la réponse inflammatoire induite par le TNF-á, en réduisant le recrutement des leucocytes (Piqueras et al., 2009). Aussi, dans le cadre des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, il a été rapporté une activité anti-inflammatoire de PPARâ (Bassaganya-Riera et al., 2004). Les effets anti-inflammatoires de PPARâ passent également par l'interaction physique de la protéine PPARâ avec la sous-unité p65 de NFêB, empêchant par ce biais l'activité de la voie NFêB et donc la production de cytokines pro-inflammatoires (Rodriguez-Calvo et al., 2008). Toutefois, à notre connaissance, il n'a pas été encore mis en évidence d'effets de l'activation de la voie PPARâ dans le cas de l'inflammation du muscle squelettique.

Le rôle de PPARâ dans les lymphocytes T n'a été que très peu exploré. Néanmoins, il en ressort dans des études menées dans un contexte de sclérose en plaque induite chez la souris, un effet de l'activation de la voie PPARâ dans la différenciation des cellules T. Plus en détail, il existe différentes sortes de lymphocytes T dont les lymphocytes considérés comme pro-inflammatoires, tels que les lymphocytes T helper 1 (Th1) et T helper 17 (Th17) et les lymphocytes considérés comme anti-inflammatoires tels que les lymphocytes T helper 2 (Th2) et les T régulatrices (Treg). Or, des cellules T CD4+ de

7

souris déficientes en PPARâ produisent plus de cytokines spécifiques des polarisations de Th1 et de Th17 (Kanakasabai et al., 2011). A l'inverse, des souris traitées avec un agoniste de PPARâ ont une augmentation de Th2 et de Treg (Kanakasabai et al., 2010). Il en ressort dans ces conditions, lors de l'activation de la voie PPARâ, une régulation de la balance pro-anti-inflammatoire en faveur d'une production de cytokines ayant davantage un rôle anti-inflammatoire.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus