6.3 Machines modernes à boucle fermée
Elles ne présentent plus que deux phases cadres :
- remplissage qui comporte, si nécessaire, de nombreux
changements de vitesse du piston pour conserver en chaque point la vitesse de
front de métal voulue, malgré les changements de section de
l'empreinte ;
- compaction, pendant laquelle le pilotage du piston ne se
fait plus en vitesse mais en pression. Tous les mouvements du piston
d'injection sont pilotés au moyen d'une vanne de haute précision,
disposée en avant du piston moteur coté injection.
Ce système permet non seulement d'obtenir des vitesses
constantes ou variables, mais aussi de ralentir le mouvement du piston pendant
sa course et de le freiner très rapidement en fin de remplissage, ce qui
élimine le coup de bélier rencontré sur les machines
à trois phases non munies de dispositifs spéciaux.
Ces machines sont bien adaptées à la
coulée de métal semi-solide (à viscosité
élevée et intrinsèquement variable) et également au
squeeze casting horizontal. On peut faire varier la vitesse et la pression en
plusieurs points du cycle de ces machines (jusqu'à 16 points sur
certaines d'entre elles). Il est possible d'appliquer des retards entre chaque
commutation et de programmer les rampes de montée en pression.
![](tude-et-conception-dun-moule-dinjection-dalliage-daluminium-po66.png)
Figure 22:Machines modernes à boucle
fermée
Chapitre II : Procédés de mise en forme
des métaux
![](tude-et-conception-dun-moule-dinjection-dalliage-daluminium-po67.png)
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