C. LA PROBLEMATIQUE DU CHANGEMENT
1. La nécessité du changement
Saluant le concours précieux que la Mission de
l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du
Congo, la MONUC a apporté au relèvement de la République
démocratique du Congo après le conflit et au renforcement de la
paix et de la sécurité dans le pays,
Soulignant qu'il importe que les Nations Unies et la
communauté internationale continuent de concourir à la
restauration de la sécurité et au développement à
long terme de la République démocratique du Congo,
Ayant examiné le rapport du Secrétaire
général daté du 1er avril 2010 et partageant l'avis selon
lequel la République démocratique du Congo entre maintenant dans
une nouvelle phase de sa transition vers la consolidation de la paix et qu'il
est nécessaire d'établir un partenariat solide entre
l'Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République
démocratique du Congo pour faire face à ces
défis,150
Conscient qu'il subsiste des défis qui empêchent
la stabilisation de la République démocratique du Congo et
constatant que la situation dans le pays reste une menace pour la paix et la
sécurité internationales dans la région, annonce de
l'intention de l'Etat congolais de voir la MONUC se désengager dans le
délai qu'il proposait avait engendré des malentendus
150 Rapport du Secrétaire général de Nations
Unies du 1er avril 2010 sur la RDC, New-York 2010, p, 14
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amplifiés par les interviews répétitives
du ministre congolais de l'Information et de la Communication. D'où la
nécessité de chercher le contenu de cette demande et les mesures
gouvernementales qui l'ont accompagnée.
C'est lors de son séjour à Mbuji-Mayi (29
novembre 2009) que Monsieur Joseph Kabila alors président de la
république démocratique du Congo à l'époque tient
une conférence de presse au cours de laquelle il annonçait
déjà la prorogation du mandat de la MONUC.
Sur le plan scientifique, la réponse de l'ONU devait
confirmer ou non la désuétude du principe du consensualisme.
L'examen de la Résolution 1925 du 28 mai 2010 révèle les
limites de ce principe qui confirme que les Nations Unies ne sont pas
totalement liées par ce principe et elles peuvent le contourner au grand
dam de l'Etat-hôte.
Apres tout cela, l'ONU décide alors de prorogée
une dernière fois le mandat de la MONUC jusqu'au 30 juin 2010 dans sa
résolution 1925 (2010) du 28 mai 2010, le Conseil de
sécurité décide que la Mission s'appellera à partir
du 1er juillet 2010 « Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la
stabilisation et l'observation en République démocratique du
Congo » « MONUSCO en sigle »,151
La décision entrant en vigueur Le 1er juillet 2010, par
la résolution, cela ce pour tenir compte de l'entrée du pays dans
une nouvelle phase.
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