3.1.3. Résuurabilité des ressources dans la
collectivité chefferie de Buloho
100
50
15
0
10
14 39
21
15
27
9
Hommes Femmes
Figure 30: Action pour pérenniser les
ressources
Réduire les pressions liées à l'artisanat
minier sur le système socio-écologique dans la
collectivité chefferie de Buloho, suggérer la prise en compte des
désidératas communautaires. Ainsi, que les avis de la population.
On remarque 36% qui pensent à l'amélioration des infrastructures
sociales du milieu (routes, écoles, formations médicales,
électricité et autres).
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Pour cette communauté, il est bon d'asphalter les
routes de dessertes agricoles qui pousseraient les gens à investir dans
l'agriculture en se rassurant de l'accès et l'écoulement des
leurs récoltes dans les zones très éloignées de
petits centres considérés comme marchés. Etant
donné que la collectivité chefferie de Buloho est à une
moindre distance des grandes agglomérations comme Bukavu, Bulambika,
Kavumu et autres; les produits agricoles auront une demande excessive et ainsi
jouer sur le revenu de la population de Buloho.
Une fois que le producteur a augmenté son revenu, ses
conditions de vie change et du coup le chiffre des creuseurs va diminuer dans
les sites d'exploitation minière et ainsi contribuer à
réduire les pressions que les creuseurs imposent à la nature.
C'est qui intéresse dans cet avis de l'ensemble des populations, et les
hommes seraient nombreux à virer vers l'agriculture si du moins les
conditions dans lesquelles cela pouvez se faire étaient
améliorées.
Néanmoins, les femmes sont très manifestes (75%)
quant à ce qui concerne l'appui aux AGR. Cette situation s'expliquerait
par la coutume féminine. Coutume ici voudrait signifier que depuis
toujours, on remarque que les petites activités
génératrices de revenus sont une spécialité des
femmes. A cet effet, on peut faire allusion aux petits commerces sur
étalages. Egalement, dans les groupes solidaires pour solliciter les
microcrédits, ce sont toujours les femmes qui y ont un chiffre
considérable. Aussi, dans la plupart des marchés en ville comme
au village, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, c'est pourquoi
elles peuvent toujours penser que leur appuyer dans les activités
génératrices de revenu, elles peuvent produire plus et
éradiquer la pauvreté dans leurs ménages.
L'ignorance de la population nécessite aussi une
information nécessaire dans le domaine concerné affirme nos
enquêtés. Pour la protection de l'environnement, une
éducation environnementale (24%) s'avère indispensable afin de se
rassurer que toute personne utilise rationnellement et veille à la
protection de la nature. Mais alors cette approche réussit mieux que si
l'auditoire à informer est prêt à écouter. Etre
prêt à écouter, voudrait dire, capacité
intellectuelle. Dans cette idée et en toute clairvoyance, certaines
personnes pensent que la scolarisation de leurs enfants aurait de
répercussions positives sur la durabilité des ressources
naturelles de leurs villages (16%).
Trouver l'emploi
32%
Pratiquer l'élevage
24%
Pratiquer l'griculture
16%
Pratiquer le commerce
28%
Figure 31: Pour abandonner la mine
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Le manque d'emploi qui accentue la pauvreté et qui soit
cause de l'exploitation minière, 32% qui trouvent l'emploi ou autre
activité rentable, seraient prêts à abandonner la mine.
Pour eux, l'emploi c'est toutes autres activités ou occupations qui
procurent le minimum de moyens pour leur survie. Ainsi certains pensent aux
commerces (28%).
On remarque que ceux qui pensent au commerce sont
ceux-là qui exploitent les minerais en même tant ils vendent des
produits sur les sites miniers et donc ils sont déjà
habitués au petit commerce. D'autres, pensent à l'élevage
(24%), car pour eux avant les guerres qui ont secouées leurs villages,
ils étaient éleveurs.
Maintenant qu'ils exploitent dans les sites qui sont proches
des fermes (Voir Annexe I, Image 19), cela leur rappel et ils peuvent
s'imaginer où ils seraient maintenant avec l'élevage mais la
situation fait qu'il se livre encore aux activités musculaires moins
rentables. Parmi les creuseurs, 16%, sont prêt à pratiquer
l'agriculture si moins il y a possibilité. Mais ils disent être
butés à plusieurs difficultés pour quitter la mine vers
l'agriculture. Notamment, l'accès à la terre,
l'insécurité dans certains coins où ils peuvent le faire,
les problèmes d'infrastructure pour accéder au marché,
problèmes d'intrants agricoles, encadrements, etc.
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